Je voudrais que cela ne finisse jamais
de Åke Edwardson

critiqué par Channe01, le 3 janvier 2006
( - 70 ans)


La note:  étoiles
A Lire jusqu’au bout de la nuit !
Atmosphère, atmosphère quand tu nous étouffes ! Il fait chaud sur Goteborg et notre inspecteur Erik Winter perd de plus en plus son vernis de gentleman au fil de ses aventures. Humain, tout simplement humain et sur le fil du dérapage.
C’est vrai qu’il est maintenant père de famille et cela change bien des choses. Il a beaucoup plus à perdre.
Là, confronté à des viols, puis des meurtres en série, Erik Winter s’énerve. Le présent lui remet au vif une enquête qui n’a pas trouvé de solution depuis 5 ans. L’obsession qui était en veilleuse se ranime. Et si c’était le même criminel.
De là, nombre de questions le torturent. Comment vivre avec le souvenir de tous les crimes. Comment laver sa mémoire ? Comment être propre dans sa tête quand il est avec sa famille ? Comment départager son temps ?
L’un de ses confrères partage son obsession jusqu’à perdre le contrôle de la prudence la plus élémentaire.
Et puis, il y a la chaleur et le climat social suédois qui n’arrangent rien.
L’atmosphère devient lourde si lourde que Eric Winter remet en question ses choix de vie.
Ake Edwardson est à la hauteur de Henning Mankell. Il ne l’imite pas. Il a trouvé un ton particulier. Son personnage prend du relief. La construction narrative est intéressante avec les retours sur l’environnement familial.
C’est un personnage que j’ai envie de suivre….
Embrouillé et décevant. 1 étoiles

Dommage, le résumé était alléchant mais j'ai trouvé ce roman ennuyeux, embrouillé et tiré en longueur...
Je me suis d'ailleurs arrêtée avant la fin...

Palmyre - - 62 ans - 4 septembre 2015