Le Juif imaginaire
de Alain Finkielkraut

critiqué par Lucretia, le 16 décembre 2005
( - 37 ans)


La note:  étoiles
Poursuite
" Le juif errant c'est moi; le detenu famélique au pyjama rayé c'est moi", voilà comment débute la préface du Juif imaginaire.
Finkielkraut, auteur plus ou moins médiatisé, nous parle ici de sa relation au judaisme et à la Shoah. Nous n'en retenons pas de thèses difficiles à lire, ni de reférences compliquées, mais juste un ouvrage sur la judéité d'un philosophe.
Plus loin que cette relation à la religion Finkielkraut nous engage dans une reflection sur le droit à la différence, sur le langage, et sur le signe.
"Je m'aimais moi-même, au travers de mon identité jivre; et puis, j'ai vécu cet évènement étrange"

Personellement je vous conseille l'edition Fiction and Cie de 1980, plutôt que celle de 1983.