Marie Potdeter est une petite fille de sept ans qui aime beaucoup son grand-père. Un jour, celui-ci lui offre un tableau assez étrange. Les personnages qui y sont représentés l'appellent et veulent l'entraîner dans leur univers. Marie se retrouve assez vite « au pays des vermeilles » en compagnie d'un ours en peluche, d'une poule, de nains, d'elfes et de lutins. Elle-même se met à rétrécir jusqu'à en être réduite à la taille d'un brin d'herbe. Les habitants du pays du Père Noël lui font bon accueil. Ils croient que c'est elle, la petite fille au coeur pur, qui va pouvoir délivrer le royaume magique du brave Saint Nicolas de la mainmise de l'affreux gnome Arlequin qui exploite de pauvres petits-robots-esclaves les obligeant à fabriquer des jeux fragiles pour les enfants pauvres et des jeux solides et clinquants pour les enfants riches, sans parler de tous ceux qui les rendent bêtes et méchants. Marie réussira-t-elle cette mission difficile ?
Avec « Marie Potdeter au pays des vermeilles », le lecteur se retrouve dans un univers très proche de celui de la célébrissime Alice à quelques détails près : la « folie » est nettement loufoque et la « fantaisie » nettement moins poétique que dans l'original. Eric Simon Jacob use et abuse de l'anagramme et du jeu de mots (Père Noël et Père Léon, Vérénis et Inversé, merveilles et vermeilles etc...). Il semble également très polarisé sur la nourriture, les repas et la boulimie avec une poule et des rennes qui ne pensent qu'à manger... L'ensemble demeure assez charmant pour une littérature censée être enfantine mais avec une originalité et une verve qui demeurent d'un bout à l'autre un tantinet « petit bras ». N'est pas Lewis Caroll qui veut !

CC.RIDER - - 66 ans - 27 septembre 2013

Bonjour,

Je me présente : je suis un vieux grand-père de 75 ans et j'ai plein de petits enfants sous ma coupe.

J'ai pris l'habitude depuis ma retraite d'éplucher les romans jeunesse et de les lire en partie avant de les offrir en cadeau.
On dira ce qu'on voudra, on ne pourra pas me reprocher de ne pas être consciencieux et vigilant. Et puis, cela m'occupe.

A l'occasion des sorties de romans du mois de décembre, je me suis attelé à lire un Barry Trotter (!) et ce Marie Potdeter au pays des vermeilles du père noël...

Quelle surprise mes aïeux !
J'ai ouvert le livre et plus moyen de le lâcher...
Envoûté le Papy.
Cadenassé par un roman pour jeune.
Je regrette que le livre ne comportait pas quelques pages supplémentaires derrière la couverture, histoire de ne pas achever ma lecture.
Pff.
Heureusement, il y aura une suite (dans l'école du père noel et une quete du saint graal je crois).

Je m'attendais à un plagia de Harry Potter. Que nenni. Rien à voir. C'est un livre à part entière et même plus que cela quand on ne peut plus parler d'un livre mais plutôt d'une oeuvre.
Je pense que ce livre se classera comme une référence à l'avenir et qu'il ne vieillira pas avec les modes qui passent. On dirait un conte d'ailleurs.

C'est un livre qui se dévorera de 7 ans jusqu'à tout âge.
L'histoire devient épique avec des animaux comme la poule et le renne. On rit énormément, tout le long, sans jamais ressentir d'ennui.
Les enfants sont adorables, c'est fin, plein de psychologie.

J'ai adoré.

Vu le prix de 6.90 euros TTC.
Foncez !

C'est cadeau (de noel et pas seulement).

Lecteurchevrone - Charleroi - 93 ans - 22 décembre 2005

Voici une perle. Un aboutissement dans le genre fantaisie, un exploit, un enrichissement.
Ce livre se vendra à un million d'exemplaires dès lors qu'il aura été identifié comme le dernier chef-d’oeuvre d’une littérature jeunesse en vogue.

Fraîcheurs, drôleries, moments de joie et de bonheurs garantis.

L'adulte aura tendance à dérober le roman à l'enfant. Étrange. Non ?

L’auteur s’est surpassé.

France Bleu Nord
Chérie FM
Radio Bro-Gwened

Contactpresse - - 79 ans - 18 décembre 2005