La montagne blessée
de Peter Bowen, Jean-Noël Chatain (Traduction)

critiqué par Heyrike, le 12 novembre 2005
(Eure - 56 ans)


La note:  étoiles
Le sommet de l'ennui
Dans ce troisième volume, Gabriel Du Pré est confronté à une vieille affaire qui trouve son origine dans sa propre famille. Ce cow-boy, qui inspecte le cul des vaches pour vérifier si tout est règle avant l'envoi à l'abattoir, officie dans ses moments de libre comme policier suppléant lorsque les adjoints de sheriff sont trop débordés. Ca jour là, son chef lui demande d'aller vérifier les dires d'un jeune homme qui prétend avoir trouver la carcasse d'un avion dans les montagnes toutes proches. Arrivé sur place il découvre effectivement l'avion en question abîmé sur un promontoire, il y a 35 ans de cela. Dans la carcasse il y a deux squelettes et non loin de là Du Pré aperçoit un crâne avec un trou bien net et une main. Ni l'un ni l'autre n'appartiennent aux squelettes.

Dés le point de départ, Du Pré se contrefout de toute cette histoire et il a bien l'intention de ne pas s'en occuper. Trop de cul de vache à contrôler. Jusqu'au jour où une fusillade dans la propriété de la famille Fascelli le pousse à s'intéresser d'un peu plus près à cette histoire qui est en quelque sorte la sienne.

Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, mais plutôt un prétexte à évoquer la vie d'une communauté de métis venu se réfugier dans cette contrée perdue au fin fond du Montana dans les années 1886, alors qu'ils étaient poursuivis par l'armée Anglaise. Il est vrai que les personnages sont intéressants dans l'ensemble, mais tout cela ne suffit pas à faire une bonne histoire, qui à force de tourner à vide, fini par ennuyer un peu.

Après avoir lu les deux précédents volumes "La maison du coyote" et "Le pas du loup", je constate une fois de plus que cette série n'est vraiment pas captivante.