Pavillons lointains
de Mary Margaret Kaye

critiqué par Maya, le 6 novembre 2005
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
Une grande fresque indienne
Jusqu'à l'âge de 10 ans, Ash a vécu comme serviteur dans le palais d'un maharaja. Il est persuadé qu'il est indien. A la mort de sa mère adoptive, il apprend qu'il est britannique et est envoyé en Angleterre. Il ne peut oublier l'Inde où il revient en tant qu'officier dans l'armée des Indes.

"Pavillons lointains" est l'oeuvre la plus célèbre de M.M. Kaye. On sent à chaque page son amour et sa fascination pour ce pays que, à l'instar de son héros, elle n'a jamais pu oublié.

A pays immense, roman immense. Au fil de plus de 900 pages, on découvre l'Inde des maharajas et celle des britanniques. Ash fait le trait d'union entre ces deux mondes qui s'attirent et se repoussent simultanément. M.M. Kaye maîtrise parfaitement son sujet et nous fait découvrir les mentalités de chacun des mondes qui forment l'Inde.

C'est un livre envoûtant aux personnages très charismatiques. Rien ne manque, le héros et ses amis fidèles, une belle princesse hindoue, un cruel souverain, etc. Mais rien n'est téléphoné. Ce n'est qu'un grand souffle épique.

Seule la dernière partie est plus faible à mon sens car voulant respecter la vérité historique, l'auteur n'a pas réussi à intégrer son personnage de fiction dans l'action. Elle s'est contentée d'en faire un spectateur des événements, laissant aux personnages historiques réels le soin d'agir. Dommage, car le lecteur se sent moins impliqué et du coup la fin tire en longueur.