Iacobus : Une enquête du moine-soldat Galceran de Born
de Matilde Asensi

critiqué par King Arthur, le 26 octobre 2005
( - 43 ans)


La note:  étoiles
Le trésor des Templiers
1319. Le fameux trésor des Templiers, des richesses gigantesques, semblerait se trouver sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Les pape Jean XXII et les Hospitaliers désirent récupérer ce trésor.
Ils font alors appel à Iacobus, un moine-soldat du nom de Galceran de Born. Erudit, il est à la fois alchimiste, médecin,... et fin limier.
C'est ce personnage qui va se lancer sur les route de Compostelle afin de retrouver l'or des Templiers. Il devra pour cela résoudre des énigmes toutes plus ardues les une que les autres, faire face à de nombreux dangers que les Templiers ont placés afin de protéger leur secret.

C'est un livre qui donne énormément de plaisir, on a du mal à en décoller lorsqu'on l'a commencé.
Il est facile à lire malgré des énigmes assez dures, il faut parfois revenir une ou deux pages en arrière pour comprendre un détail de l'énigme. Il faut également avoir quelques fois une connaissance légère du monde de l'église mais cela ne gène en rien la lecture et surtout la compréhension du livre.

Je le conseille vivement à ceux qui ne veulent pas s'ennuyer en lisant un livre.
La carte aux trésors 7 étoiles

Galcerán de Born est un moine-soldat de l’ordre des Hospitaliers. Il est avant tout médecin, et père d’un garçon abandonné qu’il va enlever à son monastère tout en lui taisant ses origines. Il lui tait tout aussi bien ses projets : l’amener à Rhodes, siège de la maison-mère des chevaliers, et faire de lui un hospitalier (comme son papa !). Mais c’est sans compter le bon Pape Jean XXII et sa peur des Templiers, ces moines-soldats qui furent quelques années plus tôt jugés hérétiques et massacrés. La malédiction lancée par le dernier d’entre eux, Jacques de Molay, et les morts du Roi Philippe le Bel et du Pape Clément V qui s’en suivirent inquiètent le nouveau Pape. Sans compter ce fameux trésor des chevaliers du Temple - anciens banquiers et gardiens de la fortune de France -qui les mena au bûcher, et dont personne n’arrive à mettre la main dessus. Afin de mettre fin à ses tourments, le Saint Père envoie Galcéran à Paris, découvrir la vérité sur ces morts mystérieuses. Il l’enverra pas la suite à la recherche du trésor perdu, le long du chemin vers Saint Jacques de Compostelle. Accompagné de son fils facétieux et d’une magicienne, il déchiffre les indices disséminés sur la route par les Templiers pour cacher leurs richesses. Symboles, mystères, menaces, problèmes relationnels et amours sont les ingrédients de cette histoire somme toute assez agréable.
Pas de grande surprise avec ce roman. Accessible, il se lit vite. Je me suis intéressée à l’histoire qui part sur de (trop ?) nombreuses pistes attrayantes mais qui au final ne constituent que des prétextes au déroulement de l’action. C’est un livre à lire comme un divertissement donc, un récit d’aventures sans prétention mais honnête. Pas la médiatisation d’un Dan Brown ni la qualité historique d’un Umberto Eco, mais un bon passe-temps. A emporter dans son sac de page sans aucune hésitation !

Antinea - anefera@laposte.net - 45 ans - 16 juillet 2007


ersatz de roman historique 1 étoiles

Je viens de finir Iacobus, alléchée par le bandeau nous promettant de nous plonger dans le fameux "trésor des templiers". Quelle déception au final! (enfin pas vraiment au final puisque l'ennui m'a gagné dès le premier quart du roman).
M.Asensi a joué avec le feu: avec son vieux moine-chevalier investit d'une mission qu'il remplira avec son jeune moine de fils, elle risquait une comparaison avec le Nom de la Rose, d'Umberto Eco, merveilleux roman plein d'actions autant que d'erudition. Et là, malheureusement, elle se fait allumer méchant. Son roman est insipide, et pour facile à lire, ça, il l'est!! : aucune intrigue, aucun mystère, des personnages avec l'épaisseur d'un vieux parchemin. Bref, un livre transparent que l'on oublie heureusement très vite...

Badzu - versailles - 48 ans - 6 novembre 2005