Théâtre et Poésie => Poésie (1742 livres critiqués)

Théâtre, Poésie


couverture

Des destins de William Cliff

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Immortaliser certaines figures du passé

8 etoiles
Le recueil de poèmes s'ouvre sur des textes qui parlent du temps qui passe et sur les regrets et les remords. William Cliff a divisé son recueil en plusieurs parties généralement consacrées à des figures qu'il a côtoyées ou plus rarement à des thèmes. Il y a une certaine nostalgie qui se dégage de ces...

couverture

Figures de solitudes de James Sacré

critiqué par JPGP - (77 ans)

James Sacré : solitude et résistance

9 etoiles
Pour James Sacré toute question de mesure et de distance peut être donc envisagé comme démesure et proximité. Rien de mieux pour que l'état poétique ne soit pas survivance et subsistance mais perpétuel bond en avant quel que soit le lieu ou le centre. Et c’est dans la « carrière de mots » que tout se...

couverture

Vanités de Marie de Quatrebarbes

critiqué par JPGP - (77 ans)

Marie de Quatrebarbes l'enchanteuse

8 etoiles
Marie de Quatrebarbes révise le statut et les scenarii des "Vanités". Sous leurs effets de réel elles deviennent créatrices de métamorphoses. Leurs sujets ou objets sont pourtant victimes d'une prochaine mort et disparition. Mais un tel genre leur donne un écho inattendu non seulement pour les sauver mais nous évader à la fois de nos visions...

couverture

Le long chagrin de mes jardins de ville de Michel Joiret

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Les jardins de Bruxelles

8 etoiles
Encore un poète de Le Coudrier que j’ai connu comme romancier, j’ai en effet lu deux romans de Michel Joiret édités chez M.E.O. : « Stella Maris » et « Les larmes de Vesta » et c’est toujours avec le même plaisir et la même curiosité que j’ai découvert cet auteur et son talent de...

couverture

Ecriture des silences de Annie Préaux, Claude Laurent (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Comme un blanc sur la page

8 etoiles
J’ai découvert Annie Préaux en lisant deux de ses romans parus chez M.E.O. : « Les beaux jours » et « Disparu d’un trait d’encre », c’est avec plaisir et curiosité que je la retrouve aujourd’hui dans ce recueil de poésie où elle accompagne des œuvres picturales de Claude Laurent.Claude évoque son travail et ce...

couverture

La partie ombragée de Thierry Laget, Philippe Favier (Illustration)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Thierry Laget : le germinatif

7 etoiles
L'ombre ne cache pas que des monstres dans note placard comme dans celui du monde. Et piour le comprendre l'auteur cherche dans l'histoire et les langues (japonais, arabe ou tibétain) ce qui la désigne afin d'ouvrit la porte qui lui donnerait sa lumière. Il convient de comprendre ce qu'elle représente pour les peuples et...

couverture

Wanted Stéphane Guivarc'h de Jérôme Bertin

critiqué par JPGP - (77 ans)

.Névralgies poétiques et romanesques de Jérôme Bertin

9 etoiles
Il existe parmi celles et ceux que le poète côtoie ici dans son quotidiens divers types de quidams. Certains fument et ne se sentent pas bien et ils profitent d'un tel malaise pour regarder leur propre cul (ce qui est une occasion comme une autre), des moins autocentrés ( quoi que...) disent des poèmes insipides...

couverture

Le banquet de plafond de Jules Vipaldo

critiqué par JPGP - (77 ans)

Jules Vilpaldo : des araignées dans la tête

10 etoiles
Tel un rongeur l’auteur dans ce beau texte se fait les dents sur la poésie et aiment quand les souris dansent. Entre temps il doit se résoudre – quoique peu enclin à l’humanité grignotante _ à sacrifier à des occupations diverses : faire répare sa voiture, dératiser des caves non vaticanes ,tondre des pelouses qui...

couverture

Une femme morte n'écrit pas de Liliane Giraudon

critiqué par JPGP - (77 ans)

Liliane Giraudon et l’autre nudité

9 etoiles
L’ « exhibition » du moi prend chez Liliane Giraudon au sein de ses diverses expérimentions une emprise particulière. Elle se développe dans ce livre à travers un réseau de résonances et de reconnaissances autant en aval qu'en amont d'une histoire individuelle ou collective. Une projection féminine est là pour dire ce qui est «...

couverture

Drigailles de Daniel Pozner

critiqué par JPGP - (77 ans)

Le bric-à-brac de Daniel Pozner

10 etoiles
Daniel Pozner poursuit une littérature hors de ses gonds. Tout s'y dépoitraille. Les rois même nus son morts et les polichinelles ont déserté les tiroirs. L'auteur joue Ribouldingue des Pieds Nickelés et, sinon la Dame en noir, du moins son parfum. Tout cela fend la poire et sent parfois l'alcool de même fuit;...

couverture

Bruire de Daniel Blanchard, Farhad Ostovani (Dessin)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Daniel Blanchard et les plaisirs du soir

10 etoiles
En lisant Blanchard se comprend aussitôt qu'il faut bien que le plaisir soit encore là pour qu'un poète, en touchant au crépuscule, possède un regard si proche de ce qui se défait. Le livre le concentre dans ses haïkus là où l’univers en disparition s’approche. Mais la forme du genre forain le métamorphose...

couverture

Dans les prairies d'asphodèles de Bruno Krebs, Cristine Guinamand (Dessin)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Krebs et Emaz : tueurs d'oublis

10 etoiles
Bruno Krebs et Cristine Guinamand ne pouvaient que se rencontrer artistiquement. Les deux œuvres se répondent de manière imprévue puisque l'écriture devient physique et la représentation de la nature, chez l'artiste, abstractive. Mais cela ne s'arrête pas ici. Antoine Emaz a mis sa pierre à l'édifice et les points sur les i d'une écriture...

couverture

Bigarrures, bariolages de Alexis Audren, Philippe Cognée

critiqué par JPGP - (77 ans)

Alexis Audren et la géométrie de l'espace poétique

8 etoiles
Alexis Audren pousse jusqu'aux rochers avec les images et saisit l'infini dans les déclinaisons de l’herbe. Si bien que les pensées "passantes dégradées par le vent" jaillissent entre les arbres sans savoir pour autant les utilser à bon escient. Pour autant c'est ainsi que la langue avance, pleine de ce qui peut se nommer espérance en...

couverture

La femme bleue de Claude Donnay

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Le chant des migrants

8 etoiles
Quand deux éditeurs particulièrement exigeants se rencontrent que font-ils ? Ils doivent sans doute se raconter des histoires en vers. En l’occurrence quand Claude Donnay, éditeur chez Bleu d’encre, croise la route de Marie Tafforeau, éditrice chez Le chat polaire, il lui raconte une histoire de femme bleue qu’elle apprécie et qu’elle décide d’imprimer. Ainsi...

couverture

Consolation de Claude Minière

critiqué par JPGP - (77 ans)

Claude Minière : processus

9 etoiles
Claude Minière cultive une poésie sans pathos, brève, sèche et minimaliste. Elle distille sa densité surtout dans ce livre qui reprend un thème traditionnel depuis Sénèque: celle des consolations dans notre temps a besoin dans son aventure qui peu à peu ressemble à une dystopie. Au sein de l'intime l'auteur écarte "le bruit des flots" à...

couverture

Déesse de Guillaume Agboessi

critiqué par Guillaumeagboessi - (0 ans)

Extrait

10 etoiles
Elle est belle, mais elle ne le sait pas Elle est brillante, mais elle ne le voit pas Elle veut juste que quelqu'un la serre dans ses bras Elle est forte, et si délicate à la fois Elle est authentique, et si troublante parfois Elle veut juste que quelqu'un la serre dans ses bras Elle est artiste, même quand la vie...

couverture

Reprise de Caroline Andriot-Saillant

critiqué par JPGP - (77 ans)

Caroline Andriot-Saillant en saillies

8 etoiles
Caroline Andriot-Saillant crée en diverses parties un ensemble lui-même saillant entre littérature et musique pour divers types de rapsodies confondantes où se captent chutes et remontées en fantasia de nuances dans un champ perceptif et une sensibilité qui font que chaque moment d'écriture et de lecture vaut une vie. D'où ces révélations et ces traversées de...

couverture

Le gardeur de troupeau de Alberto Caeiro, Fernando Pessoa

critiqué par JPGP - (77 ans)

Fernando Pessoa : leçon de poésie

9 etoiles
Sous son hétéronyme Alberto Caiero, Fernando Pessoa, prouve que les choses n’existent que par leur nom. Si bien que tout vocable est un piège. La pensée y rôde à l’image des mots qui changent le réel en mensonge. Caiero tente par une nomination sincère de se défaire de toute dérive mais ses mots...

couverture

Revêtu de pierre de Carino Bucciarelli

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Fantastique et réaliste

7 etoiles
D’après sa bibliographie Carino a commencé sa carrière littéraire par la poésie mais moi je ne le connaissais, avant cette lecture, que comme auteur de romans, j’en ai lu deux édités chez M.E.O. : « Mon hôte s’appelait Mal Waldron » et « Nous et les oiseaux ». Deux romans très différents l’un évoque un...

couverture

Les toits du coeur de Michel Dunand

critiqué par JPGP - (77 ans)

Toi et toits : Michel Dunand

9 etoiles
Méfions-nous des titres : les toits peuvent cacher un vide fût-il du cœur. Rassurons nous le moine voyageur du cœur en a. Mais avec le temps il avance la solitude (inhérente à l’être) en bandoulière tout en tentant de fuir l’indifférence, de réenchanter le monde au sein des limites temporelles qu’il est octroyé à tout homme...

couverture

Tenir le pas gagné de Arnaud Le Vac

critiqué par JPGP - (77 ans)

Arnaud Le Vac : Urbanités

7 etoiles
Arnaud Le Vac propose une traversées des grandes villes européennes et en même temps de la poésie du XXème siècle de Dada à Tel Quel. Ce n'est pas forcément le centre du monde mais de sa vie. Et il déniche chez chaque poète comme chez chaque passant, un regard, un silence qui parle, un monde...

couverture

Vanités : Carré misère de Yves Boudier

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Une poésie âpre et lapidaire sur la misère humaine et la violence de l'exclusion

9 etoiles
Présenté par une longue préface de Michel Deguy, qui dévoile et met en perspective les enjeux d'une écriture poétique parcimonieuse, apurée à l’extrême jusqu’à la sécheresse, ce recueil ambitieux, porté par une colère froide et lucide, tisse un lien entre la misère contemporaine des milliers d’exclus et clochards, qui (sur)vivent dans les rues des grandes...

couverture

Ô vous qui dormez dans les étoiles enchaînés de Jean Ristat, Gianni Burattoni (Dessin)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Jean Ristat entre le doute et le sacré

9 etoiles
Ce livre prouve combien la poésie de Ristat demeure lyrique en son manteau d’huile et ses variations sur l’alexandrin. L’emphase y joue à fond conformément au style cher au poète. D’autant qu’il est question dans les deux premiers temps du livre de chanter des moments de désespérance (« Éloge funèbre de Jean-Louis Martinoty », « Le...

couverture

Errare de Romain Noël

critiqué par JPGP - (77 ans)

Généalogie de l’écrivain - Romain Noël

9 etoiles
Généralement les Editions Fata Morgana publient des écrivains reconnus. Romain Noël déroge à la règle et une telle distinction est significative. A 23 ans l’auteur présente un texte impressionnant. Un peu perdu dans de spécieuses études de Lettres le jeune auteur surdoué en a perçu toute la vacuité. Il a préféré faire le grand saut...

couverture

Supplique pour la fin des nuits sans lune de Laurence Fritsch

critiqué par JPGP - (77 ans)

D'entre les murs de la nuit : Laurence Fritsch

10 etoiles
Laurence Fritsch, poète, journaliste de formation, vit dans la région parisienne mais part dès qu'elle le peut dans les montagnes pyrénéennes. Sa poésie est résolument et superbement minimaliste : chaque poème semble un instantané qui traduit la fulgurance d'une pensée ou d'un état d’âme. "Supplique pour la fin des nuits sans lune" est son...

couverture

Sotto voce de Joséphine Vernay, Barthélemy Allard (Illustration)

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Une poésie au ton intimiste et recueilli, qui éveille les ombres de Sylvia Plath et dévoile l'attente fervente d'une présence

8 etoiles
J’ai découvert ce petit recueil par hasard à l’étal d’un bouquiniste, intrigué par la jolie couverture d’un éditeur que je ne connaissais pas (où un vers – « un chant d’espérance pour qui s’est déjà dit et vécu, un psaume qui n’existe pas, bien trop précoce » - s’arrondit pour former un cercle incomplet et...

couverture

Tectonique du temps de Philippe Colmant

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

De temps en temps

8 etoiles
Je ne connaissais pas encore Philippe Colmant avant de lire ce recueil de poèmes courts composés de vers courts, parfois même très courts, légers, construits avec des mots simples, plutôt positifs et joyeux, plutôt nostalgiques qu’angoissés, empreints de résilience plutôt que de crainte. Des poèmes qui disent le temps, le temps qu’il fait comme le...

couverture

D'une vallée perdue à mes jours de mémoire de Hervé Martin (II), Sophie Brassart (Dessin)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Hervé Martin : la reprise perdue

10 etoiles
Naviguant sur diverses émotions, l'auteur remonte le fil de ce qui aurait pu briser sa famille lors d'une guerre où beaucoup d'innocents furent emportés par des circonstances tragiques et puisque c'est bien là la loi du genre. Mais il s'agit d'avancer. Mais sans rien oublier. Se relever demande de traverser le chagrin pour donner conscience...

couverture

Un pont des fleuves de Michel Dunand

critiqué par JPGP - (77 ans)

Michel Dunand : aller

10 etoiles
Il existe bien des fractures dans le ciel (et sur la terre) que dessine Dunand dans une superbe économie de moyens. En son théâtre du monde - de sa bibliothèque à ses voyages - les pensées semblent fair chambre à part, par rapport à la salle commune des poètes bavards du temps. Maîtres de l'aporie, le...

couverture

au gré des regs contondants de Olivier Verdun, Silvaine Arabo (Dessin)

critiqué par JPGP - (77 ans)

Olivier Verdun : glissements

7 etoiles
Dommage que le beau texte finisse par quelques glissements de sens qui ne s’imposaient pas. Tout le reste est excellent dans une poésie de l’effondrement qui n’est pas sans renvoyer, avec une autre langue, aux disparitions beckettiennes. La minéralité est requise pour dire (mieux qu’une simple image) la décantation et la douleur qui dépassent une...

couverture

Le gant perdu de l'imaginaire de Christophe Dauphin

critiqué par JPGP - (77 ans)

Christophe Dauphin l'arpenteur

6 etoiles
“ Le gant perdu de l’imaginaire ” ne vaut pas moins mais pas plus que toutes les anthologie. Christophe Dauphin n’en sort donc pas grandi mais pas rapetissé non plus. C’est la loi du genre et sa propédeutique. Certes un tel livre a l’immense mérité de faire connaître un poète qui pour beaucoup était jusque...

couverture

Les couleurs de boucherie de Eugène Savitzkaya

critiqué par JPGP - (77 ans)

Les dévorations d'Eugène Savitzkaya

9 etoiles
Les éditions Flammarion ont la bonne idée de republier un des livres clés - Les Couleurs de boucherie - d’Eugène Savitzkaya. Paru chez Bourgois en 1980, épuisé depuis longtemps, il ouvre - à côté des premiers romans de l'auteur, dont le superbe "Un jeune homme trop gros" - une veine plus personnelle qui va...

couverture

Le blues roumain Vol. 3 de Radu Bata

critiqué par Kinbote - (Jumet - 65 ans)

Nous sommes tous des poètes roumains

10 etoiles
Voici une anthologie de poésie qui ne laisse pas indifférent tant chaque texte interpelle, surprend, joue de métaphores neuves et trouve un écho en nous ! Et, comme l’écrit bien Cali dans la préface, « les poètes roumains ne se prennent pas pour des poètes : ils sont poètes. » Ce troisième volume est coordonné, comme les...

couverture

L'amour et la mémoire de Salvador Dalí

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Ode à Gala, d'une violence exacerbée et morbide

6 etoiles
Publié en 1931 aux Editions Surréalistes et introuvable dans son édition originale, mais réédité il y a une vingtaine d'années (avec des peintures se substituant aux photographies de Dali), ce recueil est composé d’un unique et long poème dédié à Gala et accompagné de photographies. C’est la récente présentation par JPGP du livre (que je...

couverture

L'accordéon du silence de Anne-Marielle Wilwerth, Pascale Lacroix (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Esquif poétique

8 etoiles
Anne-Marielle connait actuellement une période particulièrement faste dans son activité éditoriale, ainsi, j’ai eu le plaisir de lire depuis juin dernier : « Vivre au plus près » (le Cygne), « Naître à l’immense » (Grenier Jane Tony), « L’accordéon du silence » (Le Coudrier) objet du présent commentaire et il reste sur mon bureau...

couverture

Deviens ce que tu aimes de Boris Foucault

critiqué par El Gabal - (Strasbourg - 35 ans)

Quand aimer et être ne font qu'un !

10 etoiles
Particules liées, derrière ce pseudonyme qui laisse transparaître le parti pris de la singularité, se cache un jeune auteur très prometteur en la personne de Boris Foucault. "Deviens ce que tu aimes" est le titre de son premier recueil et l'on y entend un écho fait à Pindare puis à Nietzsche du fameux : deviens...

couverture

Rienne de Rodica Draghincescu

critiqué par JPGP - (77 ans)

Rodica Draghincescu : les mots et les choses

8 etoiles
« Rien n’est éternel et immuable, l’objet pleure dans le jeu, avec le nom qui le compose ». Mais ce n’est pas tout plus les mots sont montés en  pleine lumière plus leur zone d'ombre est grande rappelle Rodica Draghinecu. C’est pourquoi il faut toujours remonter à l’intensité lumineuse des mots même si plus on avance...

couverture

Incertitude de la note juste de Brigitte Gyr

critiqué par JPGP - (77 ans)

Brigitte Gyr et la parole précaire

9 etoiles
Née à Genève, en 1945, Parisienne depuis 1976, donc suissesse et française aux origines italienne et allemande, avocate, puis traductrice Brigitte Gyr une auteure en cours. D’autant qu’elle a traité des thématiques consensuelles ; la mémoire, individuelle et collective, l’écart, la violence. Sa signature fait autorité et sa poésie n’est pas sans séduction. La...

couverture

Obscur éclat de Carolyne Cannella

critiqué par El Gabal - (Strasbourg - 35 ans)

De la lumière avant toute chose

10 etoiles
"L'obscur est un chemin. La lumière est un lieu." Je ne vois pas plus bel aphorisme que celui de Dylan Thomas pour venir illustrer ce recueil de Carolyne Cannella, "Obscur éclat", tant il semble que de bout en bout s'y exprime le désir de traverser les ténèbres pour faire jaillir la lumière. À l'aune de...

couverture

La lumière plus intense de Thibault Biscarrat

critiqué par JPGP - (77 ans)

Thibault Biscarrat et le regard intérieur.

8 etoiles
Se devine chez Biscarrat l'acuité intellectuelle propre à créer une Assomption de la présence, de ce qui est présent en ce que l'acte d'écrire produit. L’oeuvre s'éloigne du convenu. Contre la métaphore l'image avance en territoire jamais conquis. Impossible de penser pour son auteur autrement l'écriture. Elle est simplement...

couverture

L'inconnu dans le jardin de Martine Rouhart, Christian Arjonilla (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

Jeu d'ombres

8 etoiles
Dans ce recueil en noir et blanc, comme un bon vieux film d’avant, Martine Rouhart, écrit dans une poésie en prose, une histoire « mitoyenne de la fable et de la poésie » comme l’a suggéré le préfacier, Michel Joiret. Une histoire étrange : un être évanescent parcourt le jardin de la poétesse comme une...

couverture

Lisianthus de Sylvie Marot

critiqué par JPGP - (77 ans)

Quand Sylvie Marot pense aux belles choses

8 etoiles
« On ne chasse pas le brouillard avec un éventail » rappelle Sylvie Marot : c’est pourquoi au lieu de bétonner une fiction ou de faire appel à un « modeleur » elle confectionne sa propre dentelle. Le « elle » prend l’empreinte du « je » non par commodité de la conversation mais pour une habile conversion : elle évite de sacrifier « aux suintements...

couverture

Au delà du bout du bout de la langue de Nicolas Delarbre, Jean-Luc Delarbre (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

A la plume et au pnceau

8 etoiles
Nicolas, je l’ai déjà lu, et même rencontré sur un salon littéraire, Jean-Luc je ne le connaissais pas avant cette lecture. Jean-Luc, l’oncle, c’est le peintre et Nicolas, le neveu, c’est bien sûr le poète. Ils ont réuni leurs talents réciproques pour publier ce magnifique recueil où le texte répond aux illustrations ou où les...

couverture

Sorbier de l'oiseleur de Michel Bourçon

critiqué par JPGP - (77 ans)

Michel Bourçon : vues sur cours

7 etoiles
De tels poèmes sont venus de loin, comme cela, calmement, avec ses gestes, avec sa vie et ses douleurs. Pour sortir des derniers et retrouver la première. Au bord d'un lit de galère, au bord d'une fenêtre d'où peut s'entendre crisser des gravillons. Confié aux mains d'hospitaliers, le poète fixe toutefois l'horizon au-delà des murs fidèle...

couverture

Complainte du mangeur solitaire de Julien Syrac

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Poème de la solitude moderne

9 etoiles
Ce recueil au format de plaquette, constitué d’un unique poème en tercets d’hexasyllabes (le plus souvent - mais pas systématiquement - rimés) retrouve, à contre-courant de certaines tendances de la poésie d’avant-garde, le souffle et le rythme d’une poésie faite pour la diction, voire pour le chant… La poésie de Julien Syrac est portée par...

couverture

Piéton du monde de Carl Norac

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un grand poète à découvrir ...

9 etoiles
Carl Norac s’est constitué au fil des années une œuvre de qualité, riche et variée. Il écrit aussi bien des poèmes pour enfants que pour adultes, ainsi que des contes. Dans cette anthologie pensée par Gérald Purnelle et Jean-Luc Outers, le lecteur est surtout confronté à l’œuvre de Carl Norac qui touche le lecteur adulte....

couverture

Zébuth ou l'histoire ceinte: Suivi de L'Imparfait de Laurence Vielle, Claude Panier (Dessin), Gwenaëlle Stubbe (Dessin)

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Des poèmes aux frontières du genre

7 etoiles
La poésie de Laurence Vielle emprunte à tous les genres. Ses textes peuvent rappeler le roman pour le caractère narratif et le théâtre pour la place accordée au dialogue et aux didascalies clairement intégrées dans ses textes poétiques. Dans « Zébuth ou l’histoire ceinte », le personnage éponyme est amoureux de Bêl qu’il va perdre....

couverture

Naître à l'immense de Anne-Marielle Wilwerth

critiqué par Débézed - (Besançon - 76 ans)

En quelques mots seulement...

8 etoiles
Dans ce nouveau recueil de poésie publié par la revue Les chants de Jane éditée par le Grenier Jane Tony, Anne-Marielle Wilwerth nous propose une nouvelle version de ses vers minimalistes : un poème de trois ou quatre vers sur quelques pages seulement, pour exprimer ce qui pour elle est essentiel même si c’est dans...

couverture

Rouge convalescent suivi de L'Invisible donation de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (49 ans)

Rouge, comme un idéal politique et un idéal d’amour qui ne meurt pas

10 etoiles
Ce recueil, composé de deux parties distinctes inscrites respectivement au cœur de l’Histoire et au cœur de l’expérience quotidienne du sentiment amoureux, se démarque des récents textes poétiques de Marcel Migozzi, souvent intimistes et hantés par la perspective du vieillissement et de la mort, et renoue avec les premiers recueils de l’auteur, qui bruissaient d’une...

couverture

Vers Valparaiso de Perrine Le Querrec

critiqué par JPGP - (77 ans)

Valparaiso désert, Perrine Le Querrec

10 etoiles
Perrine Le Querrec dresse ici son portrait intime sinon par antiphrases du moins par d'astucieux biais. Et ce jusqu'à accuser un autre de porter son nom. Mais aussi d' avancer pour un plein - à deux Sinueuse et secrète, l'auteure dit son monde. Il recèle des "pluriels abandonnés", excentriques, fugitifs qui ont grevé...