Tistou 30/10/2006 @ 22:53:32
Song writer. Ecriveur de chanson.
Ecriveur, comme écrivain ?
Chanson, comme … ?
En fait le songwriter n’est pas uniquement l’écriveur de chansons. D’abord il les écrit, à la plume, comme un écrivain. Et puis il les met en musique. Enfin il les chante. C’est à dire qu’il s’expose, physiquement, totalement. Il s’offre au public.
Un songwriter, à part quelques exceptions notables comme Gérard Manset, a la démarche inverse de celle d’un écrivain.
Un écrivain s’enferme, s’isole, pour écrire. Il torture son cerveau, sa mémoire, pour extraire les lignes de vie qu’il fixera sur du papier. Il n’aura alors de cesse que ces lignes soient publiées, mises à la disposition du plus grand nombre. Mais, en dehors de quelques actions de promotion, basiquement il n’ira pas au devant du public pour lui dire, pour lui lire … C’est le public, lorsque, par une mystérieuse alchimie, celui-ci aura eu connaissance du trésor, qui finira le boulot, qui ingurgitera les lignes couchées, les intègrera à son propre imaginaire et en fera des milliers d’oeuvres uniques. Chacun la sienne.
Le songwriter aura d’abord eu la démarche de l’écriture. Les lignes sur le papier, comme l’écrivain, mais le rythme, la rime, déja, s’imposent. Puis il aura pris la guitare, le piano et aura mis l’écriture en musique, cette mystérieuse alchimie qui peut ennoblir un texte quelconque ou banaliser un chef d’oeuvre d’écriture. Enfin tout ça pour finalement venir au devant du public, de vous, de moi, pour nous convaincre de la réussite de son oeuvre, et sa prestation là aussi aura de l’importance.
Je vois le cheminement de l’écrivain comme une recherche solitaire, dans l’ombre quand celle du « songwriter » est forcément publique et exposée à la lumière.
Trois monstres, disai-je. Trois songwriters arrivés à maturité.

Depuis 1987, Jean-Louis Murat, natif du Massif Central et revendiquant haut et fort ses origines, produit régulièrement, avec une prolixité avouée, de nouvelles créations. Il se présente comme un bourreau de travail, qui se doit de « produire » quelque chose quotidiennement ; chansons, écriture, peinture. Il a la particularité d’avoir produit, outre ses propres chansons, deux CD atypiques dans lesquels il met en musique deux poètes disparus de longue date et dont il redécouvre les oeuvres : Antoinette Deshoulières (poètesse du XVIII ème siècle) et Pierre-Jean de Béranger (poète du XIX ème siècle). Respectivement les CD « Madame Deshoulières », et « 1829 ». L’individu Murat est un être apparemment entier, pas trop disposé aux compromis, et dont les réactions, notamment au monde et pratiques du Show Bizz (pour faire simple), l’ont fait percevoir comme un original dérangeant. En fait original, certes, c’est un artiste. Dérangeant ? Ca dépend qui !
S’il fallait définir le personnage, je dirais qu’il pourrait être un héros Stendahlien !
Les textes de ses chansons sont généralement poétiques, peut être quelquefois limite abscons, comme cet extrait de « Polly Jean » (dans « Mustango ») :

Je voulais voir des corsaires/user des espadons/me baigner nu dans la mer/changer de religion
Enfin sauter du manège/chavirer dans la nuit/voir si je ferais le même/sur la mer en furie
J'avais rêvé de poursuivre/sur des rochers luisants/le galurin de Pj/galure rouge sang …


L’amour et les femmes tiennent une grande place dans son oeuvre.
« Foule romaine » (dans Le Moujik et sa femme)

Au lac de Côme l'autre Mardi Gras/j'allais faire un tour en cabine
j'allais faire un tour dans le petit bois/tâter l'âme soeur qu'on devine
dans la foule romaine/il y a foule à Rome ...
Buongiorno amore v'là la bête humaine/me reconnais-tu
oh quand même/alors le lion qu'en as-tu pensé
ah on aurait tort de se gêner/dans la foule romaine
il y a foule à Rome ...
Tes baisers ma mie/tes gestes de reine
tes orgasmes doux/comme on aime
destins d'animaux/et désirs idem
basta on s'en fout/on s'entraîne
dans la foule romaine/il y a foule à Rome ...


L’amitié aussi, comme cette superbe chanson, simplissime et d’autant plus efficace ;
“Qu’entends-tu de moi que je n’entends pas ?” (dans Parfum d’acacia au jardin) :

Qu'entends tu de moi/Que je n'entends pas/Qu'entends tu de moi/Ami réponds moi/Qu'entends tu de moi/Qu'aurais je oublié/Qu'entends tu de moi/Devrais je en pleurer/Qu'entends tu de moi/Que je n'entends pas
Que vois tu de moi/Que je ne vois pas/Que vois tu de moi/Ami réponds moi/Que vois tu de moi/Qu'aurais je oublié/Que vois tu de moi/Devrais en pleurer/Que vois tu de moi/Que je ne vois pas


Ce n'est pas un texte d'une grande valeur littéraire mis en musique, mais en terme de chanson, ça remue d'étranges résonances en moi. Et Jean Louis Murat est fait pour chanter ça ...

Dominique A (Ané de son vrai nom) a sorti son premier disque en 1992. Il continue avec une belle régularité depuis. Reconnu, plus que connu, il serait plutôt du genre discret. En fait efficace surtout. S’il fallait situer le personnage, je proposerais « héros positif » de William Boyd, bien dans son époque. Ses textes sont extrêmement précis et ciselés, généralement plutôt de petits scénari qui déroulent des histoires, tristes de préférence. La référence au quotidien est quasi permanente mais la poésie n’est jamais loin.
« Pères » (dans Remué)

Nos pères ont pris sur eux après notre arrivée/Même s’ils s’en défendaient, même s’ils acceptaient
Ils nous ont vu finir à leur place le repas/Certains savaient en rire, d’autres n’y arrivaient pas.

Leurs femmes nous trimballaient, nous crochetaient le bras/Clignaient des yeux d’amour pour qu’on ne les oublie pas
Comme si c’était possible d’oublier ces yeux là/Ces lèvres au bord du vide qui s’écrasaient sur nous

Et à tant s’effacer nos pères ont disparu/Et quand on a compris on a regardé la terre
Qui ne recracherait rien, on a regardé nos mères/Qu’on n’avait jamais vues si éloignées de nous
On les a regardées peinant à évoquer/Ces hommes tels qu’ils étaient avant notre arrivée
Avant qu’ils ne s’assoient pour mieux nous reconnaître/Pour bien nous regarder avant de disparaître.


Le décryptage peut s’avérer délicat aussi, comme cette ambiance mystérieuse, qui me fait irrésistiblement penser à Srinagar, au Cachemire, sur les House-Boats, du temps où l’on pouvait s’y rendre sans risquer de se faire trancher la gorge …

« Le commerce de l’eau » (dans Auguri)

La pluie qui tombe est douce/et nous faisons l'amour
Certains plus loins se livrent/au commerce de l'eau.
Comme ils flairent une faillite/ils prennent des airs salauds
Et ils monnaient la pluie/et nous faisons l'amour.

Des barques filent tout près/on en voit écoper
Renvoyant l'eau à l'eau./La pluie semblait pourtant
Inoffensive et douce/discrète comme l'instant
Qui se laisse suspendre/et nous fait nous aimer.

Et la pluie se monnaie/dans les maisons de thé
Où des colons déçus/évoquent de vieux étés
Où on ne parlait pas/du commerce de l'eau
De cette eau écopée/sur de petits bateaux.
...


Ambiance mélancolique, le fonds est toujours triste, à l’écoute sur CD. Sur scène …

Le troisième larron, Miossec (Christophe de son prénom mais on dit Miossec) est du genre imprévisible, généreux, et tourmenté certainement. C’est en tout cas ce qu’on imagine à l’écoute, sans l’avoir vu. Un Bruce Springsteen à la française, mais un Bruce Springsteen qu’on devinerait fragile. S’il fallait une référence littéraire, je proposerais bien certains héros de Jim Harrison, limite asociaux, forts et voués depuis le début au drame. Miossec a sorti un premier disque en 1995. Depuis il en est à son cinquième et son rythme est plutôt d’un tous les trois ans. Les textes parlent du quotidien, un quotidien toujours plutôt déglingué, bancal. Constat désabusé plus qu’hymne d’espoir, les relations hommes/femmes sont souvent désespérées et sans issue.
« Je m’en vais. » (dans 1964)

Je m'en vais bien avant l'heure/Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais avant que l'on ne se laisse aller/Je m'en vais avant que l'on ne puisse en rire
Je m'en vais en gardant toute ton odeur/Je m'en vais en te regardant dormir

Je m'en vais car l'on s'est vu voler/Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé/Je m'en vais avant de te détruire
Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais/Je m'en vais en te voyant sourire

Je m'en vais en croyant que tout est vrai/Je m'en vais avant de te découvrir
Je m'en vais bien avant de te décevoir/Je m'en vais avant de te trahir

Je n'ai aimé que toi/Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi/Je t'embrasse jusqu'à en mourir
...

Là encore, si littérairement parlant, ça n’est pas exceptionnel, ça le devient avec la mélodie et l’interprétation. La chanson …
Emotion toujours. Il y a de la sincérité palpable chez Miossec :
« Neige » (dans Brûle)

Cette année la neige devrait tomber plus tôt/On la voit déja au sommet des cîmes
Cette nuit des frissons ont parcouru ta peau/Et dans mon corps tant d'adrénaline
Qu'on a pris peur de se lever trop tôt/Et de voir que plus rien n'est sublime.

On n'a pourtant touché que nos peaux/Ce n'est d'habitude qu'une simple routine
Je crois que je suis l'homme qu'il te faut/Il ne faudrait pas qu'un jour je t'assassine
Laisse moi encore toucher ta peau/Je ne veux pas que tu sois ma prochaine victime.

On est monté cette nuit si haut/Qu'on a pu voir le fond de l'abîme
On est monté cette nuit si haut/Qu'on a pu voir le fond de l'abîme/Cela nous a paru soudain si beau

Cette année la neige devrait tomber plus tôt/Cette nuit il ne pleut pas il bruine
Je me suis levé pour tirer les rideaux/Pour ne plus redescendre au fond de la mine
Cette année la neige devrait tomber plus tôt/On la voit déja au sommet des cîmes

On est monté cette nuit si haut/Qu'on a pu voir le fond de l'abîme
On est monté cette nuit si haut/Qu'on a pu voir le fond de l'abîme/Cela nous a paru soudain si beau

Kinbote
avatar 03/11/2006 @ 09:22:46
Hello Tistou, n'aurais-tu pas oublié tes deux promesses?;-)

Que penses-tu de Cali comme monstre en puissance?
D'autres vilain(e)s à l'horizon?

Tistou 03/11/2006 @ 09:34:15
Au fait !, juste à l'instant mail pour toi Kinbote.
Et non, je n'ai pas oublié. Ce n'est que la première partie, il y en aura 3 autres. Dont les promesses ! Ah les promesses !
Connais pas trop Cali. Par contre j'écoute en boucle Emily Simon. Mes promesses sont beaucoup féminines !

Kinbote
avatar 03/11/2006 @ 10:05:52
Ah! c'est publié en feuilleton!;-)

Oui, Emily Simon! On peut faire des pronostics pour les (autres) promesses?

Garance62
avatar 08/11/2009 @ 11:18:18


Le troisième larron, Miossec (Christophe de son prénom mais on dit Miossec) est du genre imprévisible, généreux, et tourmenté certainement. C’est en tout cas ce qu’on imagine à l’écoute, sans l’avoir vu. Un Bruce Springsteen à la française, mais un Bruce Springsteen qu’on devinerait fragile. S’il fallait une référence littéraire, je proposerais bien certains héros de Jim Harrison, limite asociaux, forts et voués depuis le début au drame. Miossec a sorti un premier disque en 1995. Depuis il en est à son cinquième et son rythme est plutôt d’un tous les trois ans. Les textes parlent du quotidien, un quotidien toujours plutôt déglingué, bancal. Constat désabusé plus qu’hymne d’espoir, les relations hommes/femmes sont souvent désespérées et sans issue.
« Je m’en vais. » (dans 1964)

Je m'en vais bien avant l'heure/Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais avant que l'on ne se laisse aller/Je m'en vais avant que l'on ne puisse en rire
Je m'en vais en gardant toute ton odeur/Je m'en vais en te regardant dormir

Je m'en vais car l'on s'est vu voler/Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé/Je m'en vais avant de te détruire
Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais/Je m'en vais en te voyant sourire

Je m'en vais en croyant que tout est vrai/Je m'en vais avant de te découvrir
Je m'en vais bien avant de te décevoir/Je m'en vais avant de te trahir

Je n'ai aimé que toi/Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi/Je t'embrasse jusqu'à en mourir
...

Juliette Gréco dit de lui : "Il touche beaucoup les femmes. Il n'a pas le moindre mépris pour elles, pas le moindre regard condescendant".
Hier soir, concert en Bretagne. L'homme est émouvant, très présent sur scène, surprenant, un corps qui profite peu de l'espace (toujours le même, des gestes à répétition, un corps qui semble comme noué même quand il bouge, des pas hésitants -une canne en arrivant- des douleurs dans les jambes -à souhaiter passagères-). Un timide ? On le dit. A voir son corps bouger, on peut le croire.
Timide n'est pas effacé !
Un condensé d'homme "brut", raide, sec, si proche des gens "de la base" (nous avons eu droit aux "chiens de paille" Tistou) de la connerie humaine, des rapports vrais, quelqu'un qui ne donne pas dans la dentelle.
Un Finistérien. (Il a chanté "Brest" aussi, bien sûr, le lieu où il est revenu après avoir vécu aux Antilles, à Nice "je me demande encore comment j'ai pu vivre là-bas"; à Paris, à Bruxelles.. Aujourd'hui il vit près du phare du Minou (à quelques encablures de Brest, sur la commune de Locmaria-Plouzané) . Si vous voulez le rencontrer, ce sera au café des Mille lunes face à l'océan "C'est beau à crever, non ?" "Je suis chez moi ici. Je peux me passer de tout".
En Bretagne, on dit souvent "sous le manteau" (le ciré plutôt) que les finistériens sont les "vrais" bretons. Des battants, des mordants, des durs à cuire mais des coeurs gros comme la mer quand elle est déchainée. Pas s'approcher de trop près... sauf en concert.
Miossec, je l'ai aimé dans ce regard profondément proche de l'amour. Quand il a chanté "je m'en vais" c'était à chialer.
Un Brestois à mes côtés, habitué de ses concerts, m'a toutefois donné malgré son admiration pour l'homme, une de ses réalités : les bières ne sont jamais bien loin... ah, réputation, quand tu nous tiens..

Hexagone
avatar 08/11/2009 @ 19:11:43
Murat me fait bien rire, il n'a pas le courage de ses opinions. L'autre jour il insultait les médias, les journalistes se vautrer dans la merde (sic) .Pris au piège de ses fanfaronades, le journaliste lui répond pourquoi venir sur une radio alors. Il faut que je vive. Le plus intéressant et que s'ila vait du courage il s'autoproduirait et utiliserait internet comme médias. Mais comme il ya loin de la coupe aux lèvres, et que ce genre d'artiste ne font pas ce qu'ils disent, comme les Lavilliers et Bénabar. Je préfère de très loin un musicien de jazz qui tous les jours met son ouvrage sur le métier et vend péniblement ses 5000 CD's que ses tartuffes.Ceci dit le Jazzman aurait largement les moyens techniques et le talent de produire un disque tubesque, mais l'amour du vrai doit être le plus fort.

TELEMAQUE 08/11/2009 @ 20:46:38
Murat me fait bien rire, il n'a pas le courage de ses opinions. L'autre jour il insultait les médias, les journalistes se vautrer dans la merde (sic) .Pris au piège de ses fanfaronades, le journaliste lui répond pourquoi venir sur une radio alors. Il faut que je vive. Le plus intéressant et que s'ila vait du courage il s'autoproduirait et utiliserait internet comme médias. Mais comme il ya loin de la coupe aux lèvres, et que ce genre d'artiste ne font pas ce qu'ils disent, comme les Lavilliers et Bénabar. Je préfère de très loin un musicien de jazz qui tous les jours met son ouvrage sur le métier et vend péniblement ses 5000 CD's que ses tartuffes.Ceci dit le Jazzman aurait largement les moyens techniques et le talent de produire un disque tubesque, mais l'amour du vrai doit être le plus fort.


Quand Internet sera un média "fédérateur" il aura droit à une parole. En attendant faut qu'y bouffe.

Hexagone
avatar 08/11/2009 @ 21:35:19
Ce n'est pas pour polémiquer de manière stérile, mais j'en ai ras le bol de ses artistes qui viennent se plaindre sur les médias nationaux pour dire que leur vie est dure. Ils manquent tous d'authenticité. Leurs ritournelles sont parfois plaisantes mais elles ont le goût d'une certaine servitude qui me rebute.

Garance62
avatar 09/11/2009 @ 11:39:06
Ce n'est pas pour polémiquer de manière stérile, mais j'en ai ras le bol de ses artistes qui viennent se plaindre sur les médias nationaux pour dire que leur vie est dure. Ils manquent tous d'authenticité. Leurs ritournelles sont parfois plaisantes mais elles ont le goût d'une certaine servitude qui me rebute.

Qui t'oblige à les écouter ?
On a les servitudes qu'on peut.

Hexagone
avatar 09/11/2009 @ 20:30:18
Difficile d'échapper à la promo consumériste de ses " artistes " même sur France Inter qui a toute l'exclusivité de mon écoute hertzienne. Pour le reste je me fais mes playlists sur Deezer ou Jiwa.

Saule

avatar 09/11/2009 @ 22:43:58
Et jamendo, tu connais?

Hexagone
avatar 10/11/2009 @ 09:26:16
Et jamendo, tu connais?

Inconnu au bataillon.

Saule

avatar 10/11/2009 @ 10:10:02
C'est une plate-forme de musique libre, il y a beaucoup de bon artistes qui mettent leur production en libre accès.

Hexagone
avatar 10/11/2009 @ 10:49:29
Suis allé voir, il s'agit j'ai l'impression d'un site alternatif, ce qui me réjoui. Sinon je suis adepte de Deezer et jiwa qui est mieux fourni que Deezer. A bon écouteur.

Tistou 10/11/2009 @ 11:31:23
Je ne sais pas si ça peut éclairer ou alimenter ta hargne vis à vis de Murat, notamment, mais ce fil n'était que la 1ère partie ; il y avait 2 suites :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Hexagone
avatar 10/11/2009 @ 12:54:22
Je n'ai aucune hargne au sujet de Murat dont je reconnais un certain talent.Je vois que tu es fan. En revanche les revendications, les leçons de biens penseurs me saoulent au plus haut point. J'ai totalement rompu avec ce showbiz. Il y a de bonnes saillies parfois, comme d'ailleurs le dernier simple de Miossec, je croyais au début qu'il s'agissait de Delerm ( horreur). J'écoute presque exclusivement du jazz depuis peu et j'ai le sentiment que mes recherches vont être inépuisables tant le continent Jazz me paraît étendu. Ceci étant je n'apprécie pas tout, je me concentre sur le West coast et lel cool.

Tistou 26/05/2011 @ 23:32:48
Spécial Clamence, une play-list pour découvrir les meilleurs titres des meilleurs albums. (tu as du boulot Clamence)
Cheyenne Autumn http://www.deezer.com/listen-3581760
- Paradis perdus
- Le venin
- Déja deux siècles 89

Le manteau de pluie http://www.deezer.com/listen-3582032
- Col de la Croix Morand
- Le lien défait
- Cours dire aux hommes faibles

Vénus http://www.deezer.com/listen-3581761
- Le monde caressant
- Montagne
- La fin du parcours

Live http://www.deezer.com/listen-3582050
- A woman on my mind
- Suicidez-vous le peuple est mort
- Johnny Frenchman
Dolores http://www.deezer.com/listen-3133735

- Fort Alamo
- Perce Neige
- Aimer

Live in Dolores http://www.deezer.com/listen-3133735

- Au fin fond d’une contrée
- Dordogne
- Terres de France

Mustango http://www.deezer.com/listen-3135107
- Au Mont Sans Souci
- Mustang
- Nu dans la crevasse

Le Moujik et sa femme http://www.deezer.com/listen-3503639
- L’au –delà
- Foule romaine
- Le monde intérieur

Lilith http://www.deezer.com/listen-3583277
- La maladie d’amour
- Se mettre aux anges
- Qui est cette fille ?

Moscou http://www.deezer.com/listen-3129521
- La fille du capitaine
- Colin Maillard
- Jeanne la Rousse
- Foulard rouge

1829 http://www.deezer.com/listen-3504935
- Le cinq Mai
- Ma République
- La petite Fée

Taormina http://www.deezer.com/listen-4276040
- Caillou
- Gengis
- Accueille-moi Paysage

Charles et Léo http://www.deezer.com/listen-4276059
- Avec ses vêtements
- L’examen de minuit
- Bien loin d’ici

Parfum d’acacia au jardin
- Je n’aime que l’amour http://www.youtube.com/watch?v=EkMl3mVbX2o
- La petite idée derrière la tête http://www.youtube.com/watch?v=ZQCiaTMPqxs
- Plus vu de femmes http://www.myspace.com/rolletc/blog/541035723

C'est plutôt chronologique. En terme d'albums si tu devais n'en choisir que 3 (Mon Dieu que c'est embêtant !) Je dirais :
Cheyenne Autumn (atypique mais tellement singulier)
Moscou (facile) et
Parfum d'acacia au jardin (c'est un DVD c'est pour cela qu'on ne le trouve pas sur Deezer)
Particularités ; plein ! Mais notamment :
"Charles et Léo", poèmes de Baudelaire mis en musique par Léo Ferré, jamais sortis et exhumés par Murat et interprétés par ses soins. La grandiloquence des mélodies, c'est clairement du Ferré !
"1829" album concept également ; texte de Béranger mis en musique et chanté par Murat.

C'est pas tout ça Clamence, mais il va falloir écouter !
Tu verras, il y a de tout. De l'intimiste chuchoté au creux de l'oreille aux grands morceaux épiques à la Neil Young qui pourraient durer des heures ...
(le drame serait que tu n'aimes pas ... !)

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier