Page 1 de 1
Quand on parle de l’origine des plats traditionnels, généralement, chacun a sa petite anecdote, sa version, son histoire… Il est d’autant plus difficile de démêler le vrai du faux qu’en plus de tout cela on vient y mêler des éléments familiaux invérifiables et parfois croustillants… « Quand ma grand-mère faisait son civet… ».
Voilà pourquoi je vais être très prudent en vous parlant de ma découverte du matin… Figurez-vous que j’ai lu comment étaient nés les œufs en meurette…
Au Moyen-âge, on avait généralement dans les châteaux – attention, je parle des petits châteaux de provinces pas des demeures royales – des poules… Oui, la cour des châteaux étaient souvent une basse-cour où poules et cochons étaient bien présents, les poules pour faire des œufs, les cochons pour transformer les déchets…
Les œufs appartenaient bien au menu régulier de nos ancêtres même s’il ne faut pas croire qu’ils en mangeaient tous les jours. Oui, les poules n’étaient pas élevées en batterie et donc les œufs n’arrivaient pas dans le cellier par milliers… Mais l’œuf était bien présent et il fallait le cuisiner de façon variée pour ne pas avoir l’impression de manger toujours le même menu…
On prenait une sorte de poêle où l’on mettait un peu de gras de porc et de l’oignon. On intégrait par la suite du vinaigre et du verjus (jus de raisin vert), un peu de sel et des épices. On laissait encore réduire à feu très doux. On réservait alors la sauce obtenue.
Dans la même poêle, avec encore un peu de gras de porc, on faisait frire les œufs. Une fois à la cuisson souhaitée, on servait les œufs que l’on arrosait de notre sauce obtenue précédemment…
Nous avions là l’ancêtre des œufs en meurette… Mais alors pourquoi « meurette » ? Le mot viendrait de « muire » qui signifie saumure… La meurette, avant d’être strictement bourguignonne, c'est-à-dire au vin, était donc une petite sauce salée…
Bon, ce n’est pas tout, il faudrait peut-être goûter… Non ?
L’idée de cette petite remarque historico-culinaire m’est venue en lisant « Recettes Médiévales » de Husson et Galmiche, un ouvrage des éditions Fleurines…
Voilà pourquoi je vais être très prudent en vous parlant de ma découverte du matin… Figurez-vous que j’ai lu comment étaient nés les œufs en meurette…
Au Moyen-âge, on avait généralement dans les châteaux – attention, je parle des petits châteaux de provinces pas des demeures royales – des poules… Oui, la cour des châteaux étaient souvent une basse-cour où poules et cochons étaient bien présents, les poules pour faire des œufs, les cochons pour transformer les déchets…
Les œufs appartenaient bien au menu régulier de nos ancêtres même s’il ne faut pas croire qu’ils en mangeaient tous les jours. Oui, les poules n’étaient pas élevées en batterie et donc les œufs n’arrivaient pas dans le cellier par milliers… Mais l’œuf était bien présent et il fallait le cuisiner de façon variée pour ne pas avoir l’impression de manger toujours le même menu…
On prenait une sorte de poêle où l’on mettait un peu de gras de porc et de l’oignon. On intégrait par la suite du vinaigre et du verjus (jus de raisin vert), un peu de sel et des épices. On laissait encore réduire à feu très doux. On réservait alors la sauce obtenue.
Dans la même poêle, avec encore un peu de gras de porc, on faisait frire les œufs. Une fois à la cuisson souhaitée, on servait les œufs que l’on arrosait de notre sauce obtenue précédemment…
Nous avions là l’ancêtre des œufs en meurette… Mais alors pourquoi « meurette » ? Le mot viendrait de « muire » qui signifie saumure… La meurette, avant d’être strictement bourguignonne, c'est-à-dire au vin, était donc une petite sauce salée…
Bon, ce n’est pas tout, il faudrait peut-être goûter… Non ?
L’idée de cette petite remarque historico-culinaire m’est venue en lisant « Recettes Médiévales » de Husson et Galmiche, un ouvrage des éditions Fleurines…
Bonne idée, un coin pour avoir des bonnes idées de cuisine
Je regarde sur Netflix la série "Tokyo midnight diner" : c'est des courts épisodes dans un petit bar à Tokyo qui ouvre la nuit et qui cuisine tout ce qu'on lui demande, à condition qu'il ait les ingrédients. Ca donne des idées de recettes simples, japonaises. Chaque fois je me dis que je devrai essayer mais je ne me suis pas encore lancé.
Je regarde sur Netflix la série "Tokyo midnight diner" : c'est des courts épisodes dans un petit bar à Tokyo qui ouvre la nuit et qui cuisine tout ce qu'on lui demande, à condition qu'il ait les ingrédients. Ca donne des idées de recettes simples, japonaises. Chaque fois je me dis que je devrai essayer mais je ne me suis pas encore lancé.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre