Frunny
avatar 03/09/2019 @ 20:01:28
En fait, il me semble qu'il faut distinguer entre actionnaire et actionnaire.
Il y a celui qui investit via achat d'actions dans une entreprise, et ce faisant l'aide à se développer, dans l'espoir d'en tirer à terme un profit personnel (par une plus-value à la revente ou des dividendes). Cet actionnaire est un capitaliste. On peut regretter que quelqu'un puisse s'enrichir du travail d'un autre mais l'entreprise qui est cotée en bourse appelle ces investisseurs qui jouent selon les règles du jeu.
Il y a celui qui ne voit que les variations (jour par jour ou minute par minute ou seconde par seconde) et multiplie, dans un monde virtuel de chiffres, les ordres d'achat et de vente. Cet actionnaire est un trader, qui vit en parasite et ignore la dimension humaine du travail. On peut d'ailleurs aisément le remplacer par un logiciel d'intelligence artificielle paramétrée sur des seuils de déclenchement.
Le drame d'aujourd'hui est que la deuxième forme est triomphante.


Assez d'accord avec cette analyse !

Frunny
avatar 03/09/2019 @ 20:05:19
Oui, il y a gros actionnaires et petit actionnaires, en effet, je parlais des gros bien entendu, mais j'ai peut être généralisé, peut être que certains gros actionnaires on plus de bon ses que d'autre, je me suis basé sur la réponse d'un qui à était interwieuvé !


Heureusement qu'il y a de "gros" actionnaires au contraire. Ils permettent à certaines jeunes société d'exister et de commercialiser des produits et services innovants et -accessoirement -d' embaucher.

Frunny
avatar 03/09/2019 @ 20:07:16
[

Cher Martin.

D'abord un rappel des classiques : "Vous ne pouvez pas servir deux maîtres, vous ne pouvez pas servir Dieu ET l'argent"
Ensuite ta démonstration ne vaut que si on s'incline devant la logique du système, lequel n'a jamais donné lieu à une quelconque application contraire...et ne viens pas me dire que les "soviets" d'après 1917 étaient communistes, pas plus que les Chinois d'aujourd'hui. Et si tu me le dis, alors je suis Archevêque et ça ne t'a pas sauté aux yeux.

J'ai toujours appris, de la part de mes parents (un prolétaire et une paysanne, aussi misériques l'un que l'autre), que celui qui touchait de l'argent et ne travaillait pas était un voleur. J'ajoute que celui qui accepte de percevoir le produit de la sueur d'un autre est en outre un salaud.
Tous les beaux principes de la logique formelle et les astuces de la casuistique, une fois accepté le principe de la captation du travail par le capital, permettent tout et n'importe quoi, y compris aux salauds de se poser en parangons et d'imposer leurs valeurs (cotées ou non), jusqu'au jour où la "main invisible" viendra s'écraser sur leurs sales gueules.
Actionnaire "éthique"...? Martin, cesse d'utiliser le métalangage du moderne Tartufe "écolo-responsable-certifié-bio-éthique et de me prendre pour un c.. stp.



Ahhhhhhhh les idéaux !

Frunny
avatar 03/09/2019 @ 20:10:17
Gaspard Proust, mon idole !

https://www.youtube.com/watch?v=49lM_B_6K3A


Pieronnelle

avatar 03/09/2019 @ 20:59:11
Oui, il y a gros actionnaires et petit actionnaires, en effet, je parlais des gros bien entendu, mais j'ai peut être généralisé, peut être que certains gros actionnaires on plus de bon ses que d'autre, je me suis basé sur la réponse d'un qui à était interwieuvé !



Heureusement qu'il y a de "gros" actionnaires au contraire. Ils permettent à certaines jeunes société d'exister et de commercialiser des produits et services innovants et -accessoirement -d' embaucher.

Ah ah l'idéologie !!

Pieronnelle

avatar 03/09/2019 @ 21:37:24
[
J'ai toujours appris, de la part de mes parents (un prolétaire et une paysanne, aussi misériques l'un que l'autre), que celui qui touchait de l'argent et ne travaillait pas était un voleur. J'ajoute que celui qui accepte de percevoir le produit de la sueur d'un autre est en outre un salaud.


Je pense qu'avec ça tout est dit... difficile de ne pas être d'accord avec tes parents.

C'est d'ailleurs le plus grand tour de force du capitalisme, le commandement d'aimer son prochain s'est subitement transformé en une incitation à gagner le plus d'argent possible. Puisque dans ce système la poursuite de l'intérêt privé est devenu désirable, pour le bien commun : c'est une perversion incroyable, on a rendu le concept du chacun pour soi comme une vertu.

Par rapport au communisme, je pense que l'analyse de Martin est un peu courte (mais intéressante). Un élément important dans la théorie Marxiste c'est la notion que le prix d'un bien devrait être basé sur la quantité de travail qui a été nécessaire. C'est une intuition très juste car dans notre système capitalise - dans lequel le prix est basé sur l'offre et la demande - on peut très bien arriver à un prix qui ne permet pas aux producteurs de vivre décemment. D'ou l'intérêt pour le commerce l'éthique, etc.

Oui tout est dit !

Il y a les idéologues ultra-libéraux (Frunny,), qui n'ont rien à envier aux embrigadements communistes puisqu'ils les dépassent...ce qui est admirable c'est l'absence d'états d'âme sur les conséquences de leurs démonstrations (sans analyses). Par contre ils n'hésiteront pas à s'appitoyer sur la misère du pauvre peuple , à faire preuve de compassion ,mais surtout pas à essayer de connaître les causes de cette misère...un humanisme aux oeuillères quoi ! Et confortable...
Il y a les professeurs (Martin) aux analyses fouillées au point de se perdre dans les démonstrations et oublier l'objectivité necessaire à l'analyse de l'Histoire ; qui saute à pieds joints sur le Social, qui s'arrange avec la morale et le religieux et qui présente le tout avec le ruban du Savoir...
Les deux oubliant magistralement la chose la plus essentiel : l'Humain...
Pas grave, du moment qu'il y a Dieu et l'Argent !

Minoritaire

avatar 03/09/2019 @ 23:09:43
Pour en revenir à la question initiale, il n'y a pas de moralité à l'actionnariat. Les petits confient généralement leur capital à leur banque sous forme de portefeuille à faire fructifier ; c'est mieux qu'un compte d'épargne.
L'objectif des petits ou des gros porteurs n'est pas le progrès économique, industriel, scientifique, intellectuel ou que sais-je? il est l'accroissement de leur richesse personnelle. Point. Le reste, comme on dit à la guerre, est conséquence collatérale : santé de notre biotope économique; croissance (où qu'elle nous mène); guerres; exploitation; gaspillage des ressources; pollutions; climat... et les soldats n'ont pas d'état d'âme à faire valoir.
Quoi, les migrations ? Qu'est-ce que ça a à voir avec ça ?

Martin1

avatar 03/09/2019 @ 23:28:22
[
Il y a les professeurs (Martin) aux analyses fouillées au point de se perdre dans les démonstrations et oublier l'objectivité nécessaire à l'analyse de l'Histoire ; qui saute à pieds joints sur le Social, qui s'arrange avec la morale et le religieux et qui présente le tout avec le ruban du Savoir...

@Pieronelle : C'est vite dit ça. Le genre de phrase où il n'y a rien à répondre...

@Saule : J'avais écrit une analyse plus longue, mais je sais que mes messages sont déjà bien longs et comme j'ai déjà perdu plusieurs (Pieronnelle qui croit d'ailleurs que c'est moi qui me suis perdu) j'ai condensé! Je signale que j'ai toujours salué le travail critique de Marx sur le capitalisme. Le problème vient de ses solutions.

XooHooX
avatar 04/09/2019 @ 01:43:46
Pour en revenir à la question initiale, il n'y a pas de moralité à l'actionnariat. Les petits confient généralement leur capital à leur banque sous forme de portefeuille à faire fructifier ; c'est mieux qu'un compte d'épargne.
L'objectif des petits ou des gros porteurs n'est pas le progrès économique, industriel, scientifique, intellectuel ou que sais-je? il est l'accroissement de leur richesse personnelle. Point. Le reste, comme on dit à la guerre, est conséquence collatérale : santé de notre biotope économique; croissance (où qu'elle nous mène); guerres; exploitation; gaspillage des ressources; pollutions; climat... et les soldats n'ont pas d'état d'âme à faire valoir.


En quelques mots, voilà, leurs but n'étant pas de permettre le développement tels qu'il soit s i ce n'est celui de leurs capital à eux.

Comme les gros, qui s’accaparent les terres productive, de toutes matières première que se soit, et exploitent les gens pour extraire ses matière première, les travailler, et fabriquer des produits de consommations avec, et dans certains cas certains produit de consommations ne peuvent être consommé par ceux qui les fabriquer car trop cher pour eux, c'est morale ca ?

XooHooX
avatar 04/09/2019 @ 01:46:52
L'investissement devraient être publique, c'est à dire par d’investissement à ambition de rentabilité personnel, mais uniquement dans le but du développement, quand on privatise une chose, cette chose n'appartient qu'a une poignée d'hommes et de femmes, qui se permettent d'exploité les autres.

XooHooX
avatar 04/09/2019 @ 01:52:52
Gaspard Proust, mon idole !

https://www.youtube.com/watch?v=49lM_B_6K3A




A mon sens idolâtrer un homme n'est pas bon, car cela revient à le suivre sur toutes ses idées, les bonnes comme les mauvaise, il faut usé de discernement, prendre ce qui nous semble juste et laisser le reste de coté.

Pieronnelle

avatar 04/09/2019 @ 11:09:00
[
Il y a les professeurs (Martin) aux analyses fouillées au point de se perdre dans les démonstrations et oublier l'objectivité nécessaire à l'analyse de l'Histoire ; qui saute à pieds joints sur le Social, qui s'arrange avec la morale et le religieux et qui présente le tout avec le ruban du Savoir...


@Pieronelle : C'est vite dit ça. Le genre de phrase où il n'y a rien à répondre...

@Saule : J'avais écrit une analyse plus longue, mais je sais que mes messages sont déjà bien longs et comme j'ai déjà perdu plusieurs (Pieronnelle qui croit d'ailleurs que c'est moi qui me suis perdu) j'ai condensé! Je signale que j'ai toujours salué le travail critique de Marx sur le capitalisme. Le problème vient de ses solutions.

Je dois dire Martin que je préfère 100 fois des démarches comme la tienne même si je suis en désaccord total sur certains points . Ce que je regette c'est le côté impératif qui ne permet pas l'ouverture. Je te sens parfois en balance et ça me laisse un espoir :-) Comme le l'ai souligné précédemment j'aimerai bien que ce savoir serve l'Histoire et d'ailleurs ta dernière phrase sur Marx en est un sursaut plus interessant :-)
Si je me permets d'émettre ces jugements (moi qui les déteste en général) c'est pour simplement faire ressortir la quasi impossibilté d'échanger sur ces sujets sans qu'ils deviennent stériles.
XY pose des questions en toute honnêteté et interessantes, elles ne méritent pas des réponses sous forme d'aboiements frunnysiens...

Pieronnelle

avatar 04/09/2019 @ 11:09:55
Gaspard Proust, mon idole !

https://www.youtube.com/watch?v=49lM_B_6K3A





A mon sens idolâtrer un homme n'est pas bon, car cela revient à le suivre sur toutes ses idées, les bonnes comme les mauvaise, il faut usé de discernement, prendre ce qui nous semble juste et laisser le reste de coté.

Quelle sagesse XY !

Eric Eliès
avatar 04/09/2019 @ 23:40:55
@Pieronnelle @Radetsky @Minoritaire @ Saule @XooHooX
Franchement, il me semble que vous confondez l'actionnariat et le trading. Une action est juste une part d'entreprise. L'actionnaire peut être un gros ou un petit porteur mais il peut aussi être un salarié de l'entreprise. Condamner l'actionnaire parce qu'il est actionnaire n'a pour moi aucun sens ou alors il faut aller plus loin et condamner TOUS les acteurs du système libéral, puisque TOUS travaillent avec en finalité le profit qu'ils peuvent en tirer, sachant que le profit individuel qu'ils peuvent en tirer ne se fait pas forcément au détriment de l'intérêt collectif et du bien commun. Par exemple, quand une biotech demande à être introduite en bourse pour disposer des fonds nécessaires au développement d'un médicament, la finalité de TOUS les acteurs (y compris tous ceux qui travaillent dans la biotech) est d'en tirer un profit mais, au final, ça peut aussi permettre la mise au point d'un traitement qui, sans cela, n'aurait jamais vu le jour.
XooHoox a lancé la discussion en parlant d'actionnaire enfantin. Pourquoi pas mais, quand vous vous référez au communisme en présentant de belles idées qui dans le fond ne font pas toujours sens (la valeur d'un objet n'est pas le simple reflet de la quantité de travail investi - il n'y a qu'à le voir avec les livres puisqu'on est sur CL : une grosse "merde" de 1000 pages vaut infiniment moins qu'un "chef d'oeuvre" de 50 pages), on peut aussi parler de "communisme enfantin". Et, pour tout dire, dans le fond, il me semble que c'est un faux sujet car le communisme et le libéralisme (dans sa forme sociale-libérale) ne sont pas fondamentalement antagonistes. D'ailleurs, la thèse à la mode dans les années 70 (du moins pour ce que j'en sais d'après mes lectures) était celle de la convergence des systèmes.

Pieronnelle

avatar 05/09/2019 @ 13:41:49
Éric, je n'ai pas le sentiment que l'on ait fait ici l'apologie du communisme.
Dans un système libéral qui fonctionnerait avec une éthique ton raisonnement est tout à fait juste, concernant principalement les participations aux capitaux des entreprises. Mais dès qu'on intervient dans le domaine de la Bourse tout devient fou. C'est le principe de gagner de l'argent sans rien faire et sur le travail des salariés. Salariés tu le reconnaîtrais, qui ne sont pas respectés dans un système sans éthique. Si les travailleurs (se) étaient mis sur le même plan que les entrepreneurs, et ça c'est pas forcément du communisme, c'est la logique implacable du l'un sans l'autre on est rien...
Bien sûr que participer à la recherche d'un progrès est utile mais dans ce système où la notion de profit est maîtresse celle du bien commun n'est pas respectée. Quand on connaît le fonctionnement des grands laboratoires pharmaceutiques et autres on voit bien qu''il n'y a aucun respect ni pour les salariés et les consommateurs (pénuries de médicaments quand ils ne rapportent plus assez).
Le problème c'est le manque total de confiance dans ce principe de participations que ce soit sous une forme d'actionnariat car rien ne prouve que l'entreprise va respecter et l'actionnaire et le salarié et le consommateur.
Le but actuellement est donc bien uniquement de se faire de l'argent tant qu''une entreprise peut rapporter ; le prétendu risque n'existe que pour le convaincu qui s'engage en fonction d'une éthique et ça franchement ça ne peut exister que pour des petites PME. Les Gros actionnaires comme les adore Frunny ne le font que pour faire du profit...sur le dos de ceux qui travaillent.
Alors oui, ça donne du travail, mais dans quelle condition quand le profit est le seul but ?
Malheureusement les règles dans ce système ne peuvent s'appliquer que dans un sens, celui de l'exploitation . Le salarié doit seulement être content d'avoir un boulot qu''il peut perdre du jour au lendemain. Il est clair que l'actionnaire s'en moque complètement...

Saule

avatar 05/09/2019 @ 19:45:44
XooHoox a lancé la discussion en parlant d'actionnaire enfantin. Pourquoi pas mais, quand vous vous référez au communisme en présentant de belles idées qui dans le fond ne font pas toujours sens (la valeur d'un objet n'est pas le simple reflet de la quantité de travail investi - il n'y a qu'à le voir avec les livres puisqu'on est sur CL : une grosse "merde" de 1000 pages vaut infiniment moins qu'un "chef d'oeuvre" de 50 pages), on peut aussi parler de "communisme enfantin".

Je ne crois pas au communisme, qui est une très belle idée mais pas en pratique, ça n'a pas marché et il n'y a plus vraiment débat sur la question. Il ne reste donc plus que l'économie de marché mais ça ne veut pas dire que c'est un horizon indépassable.A ce titre la réflexion de Radetz est intéressante : "se faire de l'argent sur le dos d'un travailleur, ce n'est pas bien". Ensuite, bien sur, il faut être pragmatique et il y a plein de cas ou ce système de l'actionnariat est désirable et utile.

Sinon, mais je m'étais mal fait comprendre et en plus je m'écarte, je trouve que c'est important de se rendre compte que la formation des prix tel qu'on la connait (un marché sur lequel l'offre rencontre la demande) n'est pas quelque chose de "naturel". On y est tellement habitué que c'est devenu quelque chose de culturel, mais en fait il y a d'autres systèmes possibles. Par exemple dans des économies primitives basée sur le troc ce n'est pas tellement la loi de l'offre et la demande qui détermine le prix, la valeur d'échange est plutôt basée sur ce qui permet à chacun de vivre décemment. Le principe étant que si le pêcheur n'est pas payé décemment pour son poisson il ne saura pas survivre et donc il n'y aura plus de poissons à acheter !

@Martin : j'ai bien compris que tu ne critiquais pas Marx par principe et je suis assez d'accord avec ton exposé sur la doctrine sociale de l'église,. Je pense que notre bon pape François pourrait être mieux écouté (et compris) quand il parle d'économie et d'écologie, en fait le discours de l'église est hyper intéressant sur ces questions (sur la migration aussi il me semble).

Pieronnelle

avatar 06/09/2019 @ 10:28:04
Tiens un bon exemple !la compagnie AigleAzur en redressement judiciaire ! Mauvais actionnariat, pas «développeur» trop dispersé, le but étant au départ de se faire uniquement de l'argent...Le bec dans l'eau ! on va pas le plaindre ! Ceux qui vont trinquer le plus ce seront salariés et consommateurs qui ne seront pas remboursés de leurs billets...

Pieronnelle

avatar 06/09/2019 @ 11:26:38

Dans le concret, cette idée folle impliquait l'étranglement de la vie économique, la paupérisation générale, le totalitarisme politique, la guerre civile à outrance et l'asservissement des soviets (prolétaires), pourtant titulaires théoriques du pouvoir. Avec une persécution religieuse ultra-violente en prime. Point à la ligne. Continuer à tenir ce discours après 1991, après tous ces morts, fait de toi un ignare ou un complice. A toi de choisir.


Martin je reviens sur ton analyse précédente. Cette «idée folle» du communisme n'«impliquait » pas tous les déboires que tu énumères ; tu juges à posteriori et ça ce n'est pas honnête pour un historien. On peut penser que tout simplement cette théorie nouvelle était inapplicable pour un monstre géographique et politique construit par l'URSS. De même pour la Chine. On peut penser aussi que le principe du totalitarisme existe dans les deux systèmes mais il se voit d'un façon différente. Aux ignobles camps soviétiques et chinois on peut associer les laissés pour compte dans la misère et la pauvreté autrement dit les milliers de pauvres et les pays pillés de leurs richesses. Mais le «visage» du capitalisme à meilleure figure, les chinois habiles ne s'y sont pas trompés en pratiquant les deux faces...
Le communisme tel que Marx le pensait n'a jamais existé, comme le capitalisme éthique non plus....

Tu écris :« le catholicisme social ne vise pas à la destruction du capital, mais exige de l'Etat la défense de droits irréductibles, ceux de la personne humaine.»
Jusqu'à présent comment s'est comporté ce catholicisme en dehors de la charité chrétienne et le fait d'accepter son sort ? Les seuls qui l'ont pratiqué sont Les prêtres qui ont créé ces communautés en Amérique du Sud et qui ont été désavoués par l'Église. Le pape semble plein de bonne volonté mais il n'a aucun pouvoir, j'ai un peu le sentiment qu''il se donne bonne conscience...

Eric Eliès
avatar 06/09/2019 @ 12:57:12
Tiens un bon exemple !la compagnie AigleAzur en redressement judiciaire ! Mauvais actionnariat, pas «développeur» trop dispersé, le but étant au départ de se faire uniquement de l'argent...Le bec dans l'eau ! on va pas le plaindre ! Ceux qui vont trinquer le plus ce seront salariés et consommateurs qui ne seront pas remboursés de leurs billets...


Mais, Pieronnelle, ce n'est l'exemple de rien : "Aigle Azur" n'est pas introduite en bourse !!!! Après, quitte à te choquer, je considère que la bourse est un outil de démocratisation de l'économie. S'il n'y avait pas la bourse, les entreprises seraient détenues par des consortiums, des banques et/ou des grandes familles concentrant le capital. Alors que grâce à la bourse n'importe qui peut acheter des parts d'une entreprise (y compris les salariés) et avoir un droit de regard (a minima un droit d'information) sur son fonctionnement. Ca n'empêche pas les magouilles mais ça n'a rien à voir avec le système de l'actionnariat : c'est juste que dès qu'on met en place un système, ceux qui en profitent le plus sont ceux qui repèrent ses faiblesses et le dévoient...

Pieronnelle

avatar 06/09/2019 @ 17:57:28
Éric, Alors tout est bien comme ça dans le meilleur des mondes ! Honnêtement je ne vois pas très bien où se situe la démocratisation ; si c'est simplement par le fait que n'importe qui peut acheter des parts on sait très bien que les petits porteurs n'ont aucun pouvoir, cela fait partie de l'illusion démocratique que l'on retrouve aussi en politique. Qu''importe s'il n'y a pas de justice sociale du moment qu''on a la liberté d'investir !. Seulement le pauvre qui peut prendre une ou deux parts avec ses économies ça va lui apporter quoi ? Le sentiment de participer à cette économie libérale qui le laisse sur le carreau ? C'est à la limite du cynisme non ?
Mais je comprends que lorsqu'on adhère à ce système on le trouve logique.
Mais d'après ce que j'ai pu comprendre, Aigle Azur fonctionne bien avec un actionnariat qui n'a pas joué son rôle de «participant» sur la gestion de l'entreprise qui va couler...
Et il y a toujours aussi des grandes familles et des banques qui concentrent le capital non ?
Ça ne me choque pas que tu trouves le principe de la Bourse comme démocratique ,c'est ton choix, mais il n'implique pas justice surtout s'il y a possibilité de dévoiement en absence d'éthique et de règles. Et le capitalisme est conçu pour ne pas accepter de règles...
On peut s'en accommoder quand on n'en souffre pas ; mais ce n'est pas le cas pour la population dans le monde donc il y a un problème...

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