Nous y voilà.
Nous avons été douze à plancher sur un thème pas si aisé : ""Le souvenir des belles choses peut-il compenser les mauvaises ?"
De fait, ça a donné lieu à des textes pas mal personnels, empreints largement de nostalgie.
Nous avions décidé de donner une suite, après un tirage au sort intégral. Cette suite est à interpréter comme "quelque chose qui suit ce qui a été écrit, ou qui précède, ou qui le complète, ou qui s'y rattache d'une manière ou d'une autre. Ce pourra être dans une tonalité différente du texte initial et hors du thème initial du moment que ça s'y rattache Chacun fait comme il veut (peut).
Le tirage au sort a donné cette liste :
XooHooX continue "Carpe Diem", de Nathafi
Evaetjean continue "L'album sentimental", de Martin1
Frunny continue "Vos Ecrits", de Tistou
Tistou continue "Les Nostalgiques Anonymes", de Lobe
Guigomas continue "Un bout de carton !", de Frunny
Martin1 continue "Tout ce qui compte", de Garance
Pieronnelle continue "Se souvenir des amours enfantines", d'Amaury Watremez
Nathafi continue "L'arbre et le roseau", de Pieronnelle
Marvic continue "Une affaire d'équilibre", de XooHooX
Lobe continue "Juste ... elle", d'Evaetjean
Garance continue "Rebondir", de Guigomas
et
Amaury Watremez continue "1-2-3-4-5", de Marvic
Ca sera plus ou moins facile.
Nous avions dit 2 semaines. J'ai déjà tellement tardé en l'officialisation de cette suite qu'on va compter 2 semaines à partir d'aujourd'hui. Donc idéalement un rendu le Lundi 6 Novembre et encore plus idéalement vers une heure similaire, disons vers 20h ??
Techniquement parlant, pour que ça facilite le travail du lecteur ;
- Ouvrir chacun son fil personnel sous l'extension : "Faites passer, la suite : xxx"
- Et en premier post, avant même d'y placer votre suite faites un copier/coller du lien de la première page du texte que vous poursuivez pour que le lecteur puisse s'y référer avant de vous lire. Pour ce faire, au cas où ce ne serait pas clair, ouvrir le texte que vous poursuivez en page 1 (certains ont déjà 2 pages, et pas toujours pour la bonne cause !), copier le lien en www.... et le coller en premier post de votre nouveau fil.
Y'a plus qu'à ? Y faut qu'on !
Nous avons été douze à plancher sur un thème pas si aisé : ""Le souvenir des belles choses peut-il compenser les mauvaises ?"
De fait, ça a donné lieu à des textes pas mal personnels, empreints largement de nostalgie.
Nous avions décidé de donner une suite, après un tirage au sort intégral. Cette suite est à interpréter comme "quelque chose qui suit ce qui a été écrit, ou qui précède, ou qui le complète, ou qui s'y rattache d'une manière ou d'une autre. Ce pourra être dans une tonalité différente du texte initial et hors du thème initial du moment que ça s'y rattache Chacun fait comme il veut (peut).
Le tirage au sort a donné cette liste :
XooHooX continue "Carpe Diem", de Nathafi
Evaetjean continue "L'album sentimental", de Martin1
Frunny continue "Vos Ecrits", de Tistou
Tistou continue "Les Nostalgiques Anonymes", de Lobe
Guigomas continue "Un bout de carton !", de Frunny
Martin1 continue "Tout ce qui compte", de Garance
Pieronnelle continue "Se souvenir des amours enfantines", d'Amaury Watremez
Nathafi continue "L'arbre et le roseau", de Pieronnelle
Marvic continue "Une affaire d'équilibre", de XooHooX
Lobe continue "Juste ... elle", d'Evaetjean
Garance continue "Rebondir", de Guigomas
et
Amaury Watremez continue "1-2-3-4-5", de Marvic
Ca sera plus ou moins facile.
Nous avions dit 2 semaines. J'ai déjà tellement tardé en l'officialisation de cette suite qu'on va compter 2 semaines à partir d'aujourd'hui. Donc idéalement un rendu le Lundi 6 Novembre et encore plus idéalement vers une heure similaire, disons vers 20h ??
Techniquement parlant, pour que ça facilite le travail du lecteur ;
- Ouvrir chacun son fil personnel sous l'extension : "Faites passer, la suite : xxx"
- Et en premier post, avant même d'y placer votre suite faites un copier/coller du lien de la première page du texte que vous poursuivez pour que le lecteur puisse s'y référer avant de vous lire. Pour ce faire, au cas où ce ne serait pas clair, ouvrir le texte que vous poursuivez en page 1 (certains ont déjà 2 pages, et pas toujours pour la bonne cause !), copier le lien en www.... et le coller en premier post de votre nouveau fil.
Y'a plus qu'à ? Y faut qu'on !
Je pense que tout le monde a bien intégré cette mise à jour de l'information ?
Par contre, surtout les gars (?) ; Amaury Watremez, XooHooX, Frunny, il y a à faire au niveau des critiques des textes parus. Il faut le faire. La convivialité ne marche pas à sens unique.
Je me permets d'insister. En même temps, s'il faut insister c'est que c'est déjà perdu ...
Par contre, surtout les gars (?) ; Amaury Watremez, XooHooX, Frunny, il y a à faire au niveau des critiques des textes parus. Il faut le faire. La convivialité ne marche pas à sens unique.
Je me permets d'insister. En même temps, s'il faut insister c'est que c'est déjà perdu ...
En même temps, s'il faut insister c'est que c'est déjà perdu ...
Pioupioupiou, et tous ceux qui l'ont fait alors?! Flagrant délit de pessimisme (et sourire taquin).
Oui, intégré! Dans mon cas parce que ça s'y prête je pensais éventuellement recopier la dernière phrase de "Juste... elle" pour introduire mon texte.
Je voulais dire "perdu vis à vis de ceux auprès desquels il faut insister" !
Recopier la dernière phrase pour rebondir dessus, bien sûr. Ca n'empêche de coller le lien en tête pour qu'on puisse se référer à l'initial.
Recopier la dernière phrase pour rebondir dessus, bien sûr. Ca n'empêche de coller le lien en tête pour qu'on puisse se référer à l'initial.
En aparté, un passage de l'ouvrage que je suis en train de lire, "Lasolitude des étoiles", de Martine Rouhart :
"- Les tristesses, toutes ces vieilles choses, on les balaye de sa mémoire comme le vent les feuilles mortes, mais elles ne disparaissent jamais. Elles s'entassent dans les recoins telles des araignées et il y a toujours un moment où elles réapparaissent."
Hey Amaury Watremez et Frunny ...
1) Ce serait bien que vous mettiez vos avis sur les textes existants. J'ai l'impression de devenir dingue à force de répéter que sans réciprocité rien n'est possible ...
2) Le 6 Novembre c'est Lundi prochain ... Pour ma part j'attendrai donc cette date ....
1) Ce serait bien que vous mettiez vos avis sur les textes existants. J'ai l'impression de devenir dingue à force de répéter que sans réciprocité rien n'est possible ...
2) Le 6 Novembre c'est Lundi prochain ... Pour ma part j'attendrai donc cette date ....
Et voilà cette fois la suite est finie après avoir été lue, relue, "rerelue" et modifiée de temps à autre.
Je posterai comme indiqué lundi vers 20h mais je ne lirai et commenterai que le lendemain je pense.
Hâte de voir, de nouveau, une avalanche de textes !
Je posterai comme indiqué lundi vers 20h mais je ne lirai et commenterai que le lendemain je pense.
Hâte de voir, de nouveau, une avalanche de textes !
Je ne pourrai poster qu'après 21h je pense, mais le texte est prêt. Tiens, je vais le relire, juste histoire de...
Je suis ébloui autant que perplexe par ce jeu ! Bravo !
Ebloui ! Mazette. Moi je suis perplexe surtout, et très curieux. Et à la bourre aussi pour ce soir. Mais je serai là.
Un peu désespéré aussi que pas mal quand même n'aient pas compris que pour que le jeu marche il faut échanger nos commentaires sur TOUS les textes parus.
"Je ne sais pas quoi dire" disent certains. Qu'ils ne mettent pas de textes alors !
Nous regrettons ton absence Cyclo même si nous avons compris pourquoi. Plus tard ...
Un peu désespéré aussi que pas mal quand même n'aient pas compris que pour que le jeu marche il faut échanger nos commentaires sur TOUS les textes parus.
"Je ne sais pas quoi dire" disent certains. Qu'ils ne mettent pas de textes alors !
Nous regrettons ton absence Cyclo même si nous avons compris pourquoi. Plus tard ...
J'ai du mal à intervenir sous les textes des autres car écrire est une démarche tellement intime que l'on a peur (sincèrement) de blesser sans le vouloi
J'ai du mal à intervenir sous les textes des autres car écrire est une démarche tellement intime que l'on a peur (sincèrement) de blesser sans le vouloi
Dans ce cas dépose sans probleme des textes perso mais pas d'exo car ça n'a pas de sens. De plus j'ai du mal à croire que tu ne sois pas capable de mettre quelques mots . je pense qu'il s'agit de flemme tout simplement de lire les textes des autres. Il est pas question de faire des critiques sympa ou pas, mais d'émettre simplement un avis pour participer à un exercice où l'esprit de faire quelque chose en commun avec plaisir, est l'intérêt principal.
Je vais devoir être en avance, qu'on me pardonne!
Ce n'est pas facile d'apprivoiser un texte sans le trahir.
Mais j'ai bien aimé l'exercice
Ce n'est pas facile d'apprivoiser un texte sans le trahir.
Mais j'ai bien aimé l'exercice
J'ai fait l'effort Pieronnelle :-)
J'ai participé, j'ai fait taire mon individualisme
J'ai participé, j'ai fait taire mon individualisme
En fait je vais aussi mettre le mien maintenant ! Mon chéri a eu une panne de voiture ce matin et je pense qu'on va devoir gérer le problème ce soir si je veux avoir une chance d'avoir la mienne (de voiture) demain grrrrr !!!
Posté moi aussi...pendant que j'y pense :-)
Pas très fière de ma production.
Reviendrai vous lire demain !
Pas très fière de ma production.
Reviendrai vous lire demain !
Viens de finir, je posterai à 20h ...
Dehors, c’est une bouillie d’automne, une caricature. Par la fenêtre – oh pas loin – on peut voir tressaillir au rythme des bourrasques les branches des platanes, tristes prisonniers du bitume de la ville, aux feuilles mordorées, déjà flétries mais belles encore.
Le ciel est uniforme. D’un gris menaçant. La lumière est chiche et le silence de la ville, ce dimanche, sépulcral.
Allongé sur le lit en désordre, il songe avec tristesse qu’il y a quelques mois de cela la vie semblait plus riche, la lumière dorée, l’avenir tentateur. Il était loin d’Aix alors, c’est vrai. Loin de la France même. Et d’être immergé pour une durée finie - déterminée mais surtout finie - dans un monde culturellement, linguistiquement, nouveau, apportait son lot d’excitation et de soif de découvertes.
Il est de retour maintenant, depuis peu finalement. De retour dans sa ville, dans son monde, mais paradoxalement c’est maintenant qu’il est perdu. Et ça ne tient pas qu’au ciel gris, aux bourrasques de vents, aux feuilles qui tombent … Il est perdu. Son esprit se perd …
Il se tourne sur le flanc, vers la porte, et jette un œil morne sur l’environnement de la chambre. Il n’a jamais fait l’effort de l’aménager, de la personnaliser un minimum et elle ne lui a jamais paru aussi désespérante qu’aujourd’hui. Les tas de vêtements au sol, des livres éparpillés, les draps tire-bouchonnés, le plateau avec la tasse de café et les miettes du dernier gâteau …
Il soupire. Il est comme englué dans une inertie mortifère.
Les murs sont tristes, le silence est triste. Il est triste.
Les décisions à prendre, ce n’est pas son fort, finalement. C’est seulement maintenant qu’il s’en aperçoit. Il se croyait déterminé, prêt à prendre son avenir en main … Il ne l’est pas. Plus sûrement, il n’a pas envie de l’être.
Louise lui a laissé un message hier.
Louise. Il l’avait retrouvée avec plaisir après son retour en France, son retour à elle aussi, finalement, puisqu’ils avaient été absents de France en même temps pratiquement, chacun dans un bout du monde différent. La camaraderie d’avant le départ s’était transformé en relation plus intime, comme si l’éloignement géographique avait cristallisé des sentiments évanescents jusqu’alors. Ce changement l’avait réjoui ; Louise était une belle personne, dans tous les sens du terme, il n’y avait pas à dire, mais la tonalité de la relation avait évolué lors des derniers contacts, surtout chez elle lui semblait-il. Elle avait évolué vers quelque chose de plus construit, plus structuré. Vers quelque chose qui l’obligeait – il le sentait bien – à faire des choix, des efforts même … Rien que son appart là, par exemple, elle manifestait son intention de venir chez lui dans son message …
Coup d’œil morne et circulaire. Lamentable ! Il lui fallait tout ranger, tout nettoyer, mettre de l’ordre. Il allait falloir décider des choses avec elle, planifier peut-être ?
Il aimait bien Louise mais il le sentait, Louise avait maintenant dépassé le stade du « aimer bien ». Lui il l’aimait encore bien. C’était pratique comme ça. Chacun à distance, des rencontres régulières mais le ton et le texte du message de Louise n’évoquaient plus ce genre de situation. Voulait-il aller plus loin avec Louise ? Oui, … peut-être … pourquoi pas ? Mais était-il capable d’assumer ce que cela signifiait ?
Rien que d’y penser, de faire mentalement la liste des actions à mener, il rentrait inconsciemment la tête dans les épaules comme pour se protéger. Il sentait une boule se former dans sa gorge.
Tiens, il avait revu Caroline pas plus tard qu’hier. Caroline avec qui il aurait pu, dans le passé, envisager aussi s’engager. Mais aucun geste n’était venu de lui ou d’elle et la relation s’était gentiment diluée. Finalement il n’en avait pas spécialement senti de regrets hier. Mais là, il comprenait bien que s’il allait encore plus loin avec Louise …
Envie ? …
Il se redressa brutalement sur son lit. La rencontre avec Caroline venait de lui donner une idée. Oui, c’est ainsi qu’il fallait faire. Et il fallait faire vite, Louise parlait de venir demain.
Il pianota fébrilement sur son mobile.
- Allo, Louise ? Ecoute …
Le ciel est uniforme. D’un gris menaçant. La lumière est chiche et le silence de la ville, ce dimanche, sépulcral.
Allongé sur le lit en désordre, il songe avec tristesse qu’il y a quelques mois de cela la vie semblait plus riche, la lumière dorée, l’avenir tentateur. Il était loin d’Aix alors, c’est vrai. Loin de la France même. Et d’être immergé pour une durée finie - déterminée mais surtout finie - dans un monde culturellement, linguistiquement, nouveau, apportait son lot d’excitation et de soif de découvertes.
Il est de retour maintenant, depuis peu finalement. De retour dans sa ville, dans son monde, mais paradoxalement c’est maintenant qu’il est perdu. Et ça ne tient pas qu’au ciel gris, aux bourrasques de vents, aux feuilles qui tombent … Il est perdu. Son esprit se perd …
Il se tourne sur le flanc, vers la porte, et jette un œil morne sur l’environnement de la chambre. Il n’a jamais fait l’effort de l’aménager, de la personnaliser un minimum et elle ne lui a jamais paru aussi désespérante qu’aujourd’hui. Les tas de vêtements au sol, des livres éparpillés, les draps tire-bouchonnés, le plateau avec la tasse de café et les miettes du dernier gâteau …
Il soupire. Il est comme englué dans une inertie mortifère.
Les murs sont tristes, le silence est triste. Il est triste.
Les décisions à prendre, ce n’est pas son fort, finalement. C’est seulement maintenant qu’il s’en aperçoit. Il se croyait déterminé, prêt à prendre son avenir en main … Il ne l’est pas. Plus sûrement, il n’a pas envie de l’être.
Louise lui a laissé un message hier.
Louise. Il l’avait retrouvée avec plaisir après son retour en France, son retour à elle aussi, finalement, puisqu’ils avaient été absents de France en même temps pratiquement, chacun dans un bout du monde différent. La camaraderie d’avant le départ s’était transformé en relation plus intime, comme si l’éloignement géographique avait cristallisé des sentiments évanescents jusqu’alors. Ce changement l’avait réjoui ; Louise était une belle personne, dans tous les sens du terme, il n’y avait pas à dire, mais la tonalité de la relation avait évolué lors des derniers contacts, surtout chez elle lui semblait-il. Elle avait évolué vers quelque chose de plus construit, plus structuré. Vers quelque chose qui l’obligeait – il le sentait bien – à faire des choix, des efforts même … Rien que son appart là, par exemple, elle manifestait son intention de venir chez lui dans son message …
Coup d’œil morne et circulaire. Lamentable ! Il lui fallait tout ranger, tout nettoyer, mettre de l’ordre. Il allait falloir décider des choses avec elle, planifier peut-être ?
Il aimait bien Louise mais il le sentait, Louise avait maintenant dépassé le stade du « aimer bien ». Lui il l’aimait encore bien. C’était pratique comme ça. Chacun à distance, des rencontres régulières mais le ton et le texte du message de Louise n’évoquaient plus ce genre de situation. Voulait-il aller plus loin avec Louise ? Oui, … peut-être … pourquoi pas ? Mais était-il capable d’assumer ce que cela signifiait ?
Rien que d’y penser, de faire mentalement la liste des actions à mener, il rentrait inconsciemment la tête dans les épaules comme pour se protéger. Il sentait une boule se former dans sa gorge.
Tiens, il avait revu Caroline pas plus tard qu’hier. Caroline avec qui il aurait pu, dans le passé, envisager aussi s’engager. Mais aucun geste n’était venu de lui ou d’elle et la relation s’était gentiment diluée. Finalement il n’en avait pas spécialement senti de regrets hier. Mais là, il comprenait bien que s’il allait encore plus loin avec Louise …
Envie ? …
Il se redressa brutalement sur son lit. La rencontre avec Caroline venait de lui donner une idée. Oui, c’est ainsi qu’il fallait faire. Et il fallait faire vite, Louise parlait de venir demain.
Il pianota fébrilement sur son mobile.
- Allo, Louise ? Ecoute …
Oups, erreur ! Je poste sur le bon fil ...
J'ai fait l'effort Pieronnelle :-)
J'ai participé, j'ai fait taire mon individualisme
Ah ah alors je te mets une suite... : -)
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