Tiens, avec "vous", j'oubliais La Salle, de Joël Baqué.
Michel Butor La modification (mais là c'est "vous" et non "tu")
Frédéric Dard intercale des "tu" dans ses narrations pour adresser des clins d'oeil à ses lecteurs.
Je rajoute à la liste:
- "Les cosmonautes ne font que passer" de Elitza Gueorguieva (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50969)
- "Double nationalité" de Nina Yargekov qui utilise semble-t-il le "vous" (http://20minutes.fr/livres/…). Voilà un roman qu'il faut que je rajoute à ma LAL d'ailleurs !
- "Les cosmonautes ne font que passer" de Elitza Gueorguieva (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50969)
- "Double nationalité" de Nina Yargekov qui utilise semble-t-il le "vous" (http://20minutes.fr/livres/…). Voilà un roman qu'il faut que je rajoute à ma LAL d'ailleurs !
Et mon alter-ego en a écrit deux il y a longtemps.
Viol, une histoire d'amour de Joyce Carol Oates.
Un court roman fort et émouvant. L'usage du "tu" interpelle et implique fortement le lecteur. L'immersion est totale. Un sacré uppercut et ma meilleure lecture de l'année !
Un court roman fort et émouvant. L'usage du "tu" interpelle et implique fortement le lecteur. L'immersion est totale. Un sacré uppercut et ma meilleure lecture de l'année !
Le très beau roman de Marlène Van Niekerk (écrit en africaans) joue sur plusieurs perspectives qui usent de modes narratifs différents. Le "tu" narratif est l'un deux , utilisé plus comme un mode de distanciation au contraire, comme quoi ce procédé est riche de possibilités!
voir aussi "Trois concerts" de Lola Grüber
voir aussi "Trois concerts" de Lola Grüber
Oui, et dans le livre il est utilisé pour deux personnages seulement il me semble, ceux qui encadrent le personnage principal feminin . Pour elle le tu n'est pas employe, car elle évolue depuis l'enfance dans un univers autistique dont la part de mystère ne permet pas à mon avis un tu intrusif voir familier. Par contre le tu envers les autres peut devenir parfois accusateur ,parfois révélateur d'un sentiment de culpabilité , de victimisation , triturant la conscience ; impossible d'y échapper...
voir aussi "Trois concerts" de Lola Grüber
Oui, et dans le livre il est utilisé pour deux personnages seulement il me semble, ceux qui encadrent le personnage principal feminin . Pour elle le tu n'est pas employe, car elle évolue depuis l'enfance dans un univers autistique dont la part de mystère ne permet pas à mon avis un tu intrusif voir familier. Par contre le tu envers les autres peut devenir parfois accusateur ,parfois révélateur d'un sentiment de culpabilité , de victimisation , triturant la conscience ; impossible d'y échapper...
Mon sentiment était que le tu narratif était bien utilisé pour les trois personnages principaux y compris Clarisse. ce que confirme ma vérification car tu avais semé un petit doute dans mon esprit;-) Ceci est vrai dès le chapitre 3 "Cent fois" lorsqu'elle se projette dans le salon de Sobolevitz où a lieu l'interview par Nevel.
La condition pavillonnaire, de Sophie Divry (pas lu, mais je l’ai écouté en parler dans Bookmakers sur ArteRadio).
voir aussi "Trois concerts" de Lola Grüber
Oui, et dans le livre il est utilisé pour deux personnages seulement il me semble, ceux qui encadrent le personnage principal feminin . Pour elle le tu n'est pas employe, car elle évolue depuis l'enfance dans un univers autistique dont la part de mystère ne permet pas à mon avis un tu intrusif voir familier. Par contre le tu envers les autres peut devenir parfois accusateur ,parfois révélateur d'un sentiment de culpabilité , de victimisation , triturant la conscience ; impossible d'y échapper...
Mon sentiment était que le tu narratif était bien utilisé pour les trois personnages principaux y compris Clarisse. ce que confirme ma vérification car tu avais semé un petit doute dans mon esprit;-) Ceci est vrai dès le chapitre 3 "Cent fois" lorsqu'elle se projette dans le salon de Sobolevitz où a lieu l'interview par Nevel.
C'est curieux ce sentiment que j'avais qu'il n'y avait pas le tu pour Clarisse comme s' il ne pouvait pas la concerner. Je n'avais pas vérifié avant :-) Je n'ai ressenti le tu que pour les deux autres...comme quoi...Cela vient du fait peut être que l'enfance de Clarisse est racontée et je suis restée sur cette impression.
voir aussi "Trois concerts" de Lola Grüber
Oui, et dans le livre il est utilisé pour deux personnages seulement il me semble, ceux qui encadrent le personnage principal feminin . Pour elle le tu n'est pas employe, car elle évolue depuis l'enfance dans un univers autistique dont la part de mystère ne permet pas à mon avis un tu intrusif voir familier. Par contre le tu envers les autres peut devenir parfois accusateur ,parfois révélateur d'un sentiment de culpabilité , de victimisation , triturant la conscience ; impossible d'y échapper...
Mon sentiment était que le tu narratif était bien utilisé pour les trois personnages principaux y compris Clarisse. ce que confirme ma vérification car tu avais semé un petit doute dans mon esprit;-) Ceci est vrai dès le chapitre 3 "Cent fois" lorsqu'elle se projette dans le salon de Sobolevitz où a lieu l'interview par Nevel.
C'est curieux ce sentiment que j'avais qu'il n'y avait pas le tu pour Clarisse comme s' il ne pouvait pas la concerner. Je n'avais pas vérifié avant :-) Je n'ai ressenti le tu que pour les deux autres...comme quoi...Cela vient du fait peut être que l'enfance de Clarisse est racontée et je suis restée sur cette impression.
C'est intéressant cette différence dans les "tu" ; celui pour Clarisse m'a fait complètement entrer à l'intérieur de son personnage au point de l'oublier, alors que pour les autres je l'ai ressenti comme une interpellation ...
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