Direction Quai des bulles en compagnie de Nicolas Pinheiro…

Nicolaï Pinheiro est né en 1985 à Rio de Janeiro. Il s’est formé dans une famille franco-brésilienne, deux langues, deux cultures, deux continents… Très jeune, la passion pour le dessin, le graphisme, les arts, l’habite entièrement. Il quitte le Brésil pour la France et à dix-huit ans, il gagne Montpellier pour y suivre ses études d’Arts Plastiques. Dès lors, il publiera sa première bande dessinée, fera de l’illustration, collaborera au magazine Psikopat…

En 2012 sort « Venise », un grand roman graphique sombre où il écrit le scénario et qu’il dessine entièrement. En 2021, il sort, avec Fred Duval au scénario, l’adaptation du roman de Michel Bussi, « Un avion sans elle ».

Le roman de Michel Bussi a été un best-seller, un thriller étonnant, un page-turner comme certains disent. En clair, quand on en commence la lecture, on ne peut plus s’arrêter. L’adaptation en bande dessinée reste dans le même esprit et indiscutablement, cela fonctionne plutôt bien. Du coup, assez délicat de vous en dire trop sans casser la machinerie finement ciselée de Bussi et Duval…

Un détective est sur le point de finir sa vie et il a perdu son pari, avec sa dernière enquête, de celui de rechercher l’identité de Lylie, la petite miraculée du Mont Terrible, un bébé qui avait survécu au crash du vol Istanbul-Paris du 23 décembre 1980. Seulement, voilà, il y avait deux bébés dans l’avion et qui est Lylie ?

Fred Duval qui signe là sa deuxième adaptation d’un roman de Bussi maitrise parfaitement la situation et il est secondé par Nicolas Pinheiro qui livre une narration graphique presque parfaite participant à créer l’ambiance, à jouer encore plus fort le drame familial avec ces deux clans qui se disputent Lylie et le lecteur est subjugué et transporté dans une ambiance mystérieuse qui fonctionne du feu de dieu…

Les couleurs de Nicolas Pinheiro sont choses, vives et participent activement à la narration tandis que le format de la bande dessinée donne une surface au dessinateur pour permettre une quasi-immersion dans la narration graphique… Du grand art !

C’est avec plaisir que je recevrai Nicolas Pinheiron dans le Kiosque à BD durant le festival Quai des bulles !!!

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