A l'ombre de soi
de Karim Sarroub

critiqué par Mohamed75, le 25 septembre 2005
( - 61 ans)


La note:  étoiles
Un vrai plaisir; style et paragraphes travailler à la perfection...
Personne ne pourra s'empêcher de penser à Roquentin (La Nausée) ou Meursault (L'Etranger) en lisant ce premier roman. C'est l'histoire d'un jeune homme qui état tranquille dans sa cellule et qu'on vient chercher pour lui annoncer qu'il sort de prison. Libre. Combien d'année est-il resté? Et que va-t-il faire dehors? Bon, comme il ne peut pas refuser, il s'habille et accompagne les gardiens de prison jusqu'au greffe qui lui remettrons un peu de monnaie et quelques affaires. Ensuite on lui ouvre les portes et il se retrouve dehors, debout, au mileu d'un parcking, à contempler l'espace. On a l'impression qu'il ne comprend pas ce qui lui arrive. La preuve: pris de nausée, il vomit un grand coup, et les gouttes de pluie sur son visage lui font "du bien." C'est là que commence le roman. Chronologiquemlent, il dure 4 ou 5 jours. Tout le de la lecture, on a l'impression que le personnage principal (moins bête qu'il veutr en avoir l'air) est comme absent, détaché, "à l'ombre" de lui-même. C'est un plaisir à lire. Je vous laisse découvrir ce texte finement écrit, tracé comme un procès verbal. L'auteur a-t-il écrit autre chose ? Est-il mort ? Ou... en prison ? Je lance un Wanted...