Sans portes ni fenêtres
de Peter Straub

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 10 septembre 2005
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Collection du bizarre
Si vous ne devenez pas aveugle en lisant les caractères microscopiques de l’édition Pocket, la faiblesse de ce recueil de nouvelles risque de vous achever. La première incursion est assez solide, « Blue rose » est l’inspiration pour une trilogie de l’auteur, et raconte l’histoire d’un enfant sadique qui hypnotise son petit frère. Dans « Le genévrier », Straub nous confronte à l’horreur bien réelle de l’abus sexuel sans y apporter un regard nouveau. Ce n’est qu’avec « Le Chasseur de bisons » que la fascination opère un peu. L’histoire d’un homme obsédé par les biberons, apeuré par les femmes, qui s’évade littéralement dans ses lectures, offre d’étranges moments de divertissement.

En tout, six textes et cinq interludes. Dans tous les cas, les règles implicites de la nouvelle ne sont pas respectées. C’est inutilement bavard, faible en suspense et mène trop souvent vers une résolution bâclée.