Les enfants de la terre, tome 4, volume 1 : Le Grand Voyage
de Jean M. Auel

critiqué par Khayman, le 5 septembre 2005
(Chicoutimi - 44 ans)


La note:  étoiles
Peut causer la somnolence
Ayla et Jondalar partent pour leur Grand Voyage vers la terre natale du peuple de Jondalar, les Zelandonii. Tout au long de leur voyage, ils rencontreront une faune et une flore sans cesse changeante, amenant plusieurs obstacles en chemin. Ils retrouveront les Sharamudoï, ce peuple qui avait accueillit Thonolan et Jondalar lors de leur voyage vers l’est. Par la suite, ils remonteront le cours de « la Sœur », tomberont sur un petit groupe de Hadumaï et finiront par grimper les montagnes qui les mèneront plus tard au glacier. Le long voyage est propice aux réflexions et Ayla est sans cesse tourmentée par son passé.

Auel inclue pour la première fois, dans cette première partie du quatrième tome des Enfants de la Terre, une carte du territoire où se situe les aventures d’Ayla. On y voit, entre autre, le chemin parcouru par Ayla et Jondalar au cours du Grand Voyage. On apprend également que l’histoire relatée dans les livres d’Auel se déroule de 35 000 à 25 000 ans avant nos jours.

Ce livre est le plus ennuyant que j’ai lu jusqu’à maintenant de la série Les Enfants de la Terre. Le roman entier décrit le voyage d’Ayla, de Jondalar, de Whinney, de Rapide et de Loup. Il est intéressant de lire des descriptions de paysages et de la faune qui en fait partie, mais 500 pages là-dessus est définitivement trop. L’étape chez les Sharamudoï est une pause intéressante dans cette description ininterrompue, mais pas suffisamment longue. Le Grand Voyage est également le livre d’Auel où il y a le plus de scènes de sexe. Ceci semble logique puisque la majorité de l’histoire tourne autour d’Ayla et de Jondalar seuls dans des paysages magnifiques. Je dois dire cependant que lorsqu’on en a lu une, on les as toutes lues. L’immense sexe de Jondalar qui pilonne le plus profond de l’intimité d’Ayla pendant que ses mains saisissent ses globes fermes et que sa langue titille ses mamelons, on se demande à la longue la pertinence de ces passages (quoique je devrais les relires avec mon pénis en main, peut-être je comprendrais mieux...).

J’ai bien aimé la description qu’Auel fait des aurores boréales. Ainsi, Jondalar appelle ces dernières le « Feu de Glace » (ou Feux du Nord) lorsqu’elles sont rouges et « Fumées d’Étoiles » lorsqu’elles sont blanches. Dans un autre contexte, Auel tente de glisser un petit message écologique. Il me semble très mal amené et je n’ai pas aimé la saveur de « morale de biscuits chinois » qu’Auel lui a donné. Je vous laisse juger selon l’extrait que je vous ai recopié plus ici.

Citation :

Une abondance exubérante et débridée régnait dans le delta tout entier. La richesse de la vie s’étalait sans honte, naturelle, intacte, gouvernée par sa seule loi et soumise à son unique volonté. Et du néant d’où Elle avait surgi, la Grande Terre Mère se plaisait à créer et à maintenir la vie dans toute sa diversité prolifique. Mais, pillée par un dominateur avide, ses ressources violées, détruite par une pollution incontrôlée, souillée par l’abus et la corruption, Son pouvoir créateur et Sa capacité nourricière risqueraient d’être anéantis.