Evangeline
de William Faulkner

critiqué par Bluewitch, le 28 août 2005
(Charleroi - 44 ans)


La note:  étoiles
Qui est Evangeline?
Une annonce, une chorégraphie littéraire qui précède un roman (Absalon! Absalon!), une nouvelle sudiste douce qui sent la solitude amère de l'après Sécession: une solitude sèche, nuiteuse, avec ses fantômes et ses bruits insolites.
Fantôme, oui, c'est ça l'appel, une vieille maison triste et une histoire contée, racontée par celui qui dit autant que par celui qui écoute.
En peu de pages, il y a la pesanteur Faulkner qui s'installe, s'insinue, se construit et nourrit l'atmosphère d'une excellent nouvelle.
Court mais dense.