Le shih tzu
de Juliette Cunliffe

critiqué par Khayman, le 27 août 2005
(Chicoutimi - 44 ans)


La note:  étoiles
Efficace
Le shih-tzu (« Chien-lion ») est une sorte de chien dont les origines ne sont pas clairement définies dans le temps, bien qu’elles soient attribuées au Tibet dans l’espace. D’une taille moyenne adulte maximale de 26.7 cm au garrot, on dit de ce chien qu’il est intelligent, vif et alerte. Ce livre de Juliette Cunliffe adapté par le vétérinaire Philippe de Wailly est divisé en 9 chapitres où Cunliffe aborde les sujets aussi variés que les origines du chien (chapitre I), les soins quotidiens (chapitre II), les standards de race (chapitre III), les caractéristiques et l’éducation du Shih Tzu (chapitres V et VI), les conseils de santé (chapitre VII) et la vieillesse (chapitre VIII).

Je dois dire que malgré le fait qu’il contienne moitié moins de chapitre que le livre Le Shih tzu de Joël Dehasse, ce livre contient, à mon sens, de l’information beaucoup plus pertinente pour bien traiter son Shih Tzu que celui de Dehasse. Cunliffe nous explique les origines du chien, mais ne traîne pas inutilement en longueur comme le fait Dehasse. De plus, on se contente de l’essentiel au niveau de la psychologie de l’animal et on décrit soigneusement les soins physique à lui apporter alors que Dehasse consacrait plusieurs chapitre aux différentes écoles de pensées concernant la psyché canine pour finalement en arriver aux même conclusions que Cunliffe. Ceci peut-être intéressant, mais ce n’est pas pertinent pour un livre qui a pour but de nous aider à bien vivre avec notre animal de compagnie.

J’ai donc approfondis, avec ce livre, mes connaissances des comportements et gestes qui sont considérés efficaces pour bien vivre avec mon petit Bonzaï. On apprend, entre autre, qu’une étude faite par une grande association de protection animale exerçant dans une région à forte densité de population des Etats-Unis à démontrée que « Les gens qui avaient dressé leur chien étaient à 75 % plus satisfaits que ceux qui ne l’avaient jamais éduqué » (p. 97).

On observe un petit bémol au chapitre VII où, pour nous parler des différentes maladies rencontrées chez le Shih Tzu, on nous expose des photos des différentes espèces de puces, de poux, d’acariens et de vers présents susceptibles de contaminer notre animal. Je ne sais pas si ces photos ont pour but de dégoûter le lecteur et de l’inciter à ne pas laisser son chien sans soins lorsqu’il est victime des différentes maladies et/ou parasites, mais je dois dire que, dans mon cas, c’est réussi. Lire et surtout voir ceci avant de souper me fut répugnant et je m’interroge sur la pertinence de ces quelques 23 photos en cette œuvre.