The Silent Blade
de R. A. Salvatore

critiqué par Khayman, le 23 août 2005
(Chicoutimi - 44 ans)


La note:  étoiles
Tourments
Drizzt Do’Urden et ses amis Catti-Brie, Bruenor Battlehammer, Wulfgar, Regis et Guenhwyvar doivent aller porter l’artefact Crenshinibon à Cadderly, qui demeure loin dans le sud sur le site de la cathédrale « The Spirit Soaring », afin que ce dernier puisse le détruire. Artemis Entreri est de retour à Calimport et les guildes de voleurs de la ville ne lui rendront pas son indifférence. Wulfgar est toujours hanté par les années de tortures que lui a fait subit Errtu dans Les Abysses. Jarlaxe, dirigeant du réseau Bregan D’aerthe, entreprend des démarches afin d’étendre son emprise à la surface.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon livre. The Silent Blade est tout simplement jouissif. Premier tome de la série Paths of Darkness, Salvatore continue le travail qu’il a entamé dans la tétralogie du Retour aux Sources. Il continue donc l’approfondissement des personnages entourant Drizzt et le drow, s’il demeure le personnage principal du roman, n’est plus entièrement le centre de l’attention.

Salvatore nous parle de Wulgar et de ses démons, de la crise existentielle que semble traverser Entreri et des intrigues politiques auxquelles participe Jarlaxe. L’histoire de ces trois personnages est saisissante. J’ai adoré voir Wulgar en videur de bar au « Cutlass », une taverne située sur la « Half Moon Street » à Luskan. L’auteur nous décrit magnifiquement l’ambiance, l’aura de puissance qui se dégage de Wulgar, sa réputation et son ivrognerie grandissante. D’un autre côté, la lutte (plus ou moins acharnée) d’Entreri pour sa survie est un autre fait qui fascine. L’arrivée de Jarlaxe en scène est une bonne épice qui vient rehausser une sauce qui était déjà très riche.

Salvatore vient encore de remonter dans mon estime et c’est avec impatience que j’attends ma lecture de L’Épine dorsale du monde, prochain tome de la série.

Citation :

“I fear this above all else, for it is a loss that knows no precise cure. […] Loss of empathy might well be the most enduring and deep-cutting scar of all, the silent blade of an unseen enemy, tearing at our hearts and stealing more than our strength. Stealing our will”