Zéro : Ou les cinq vies d'Aémer
de Denis Guedj

critiqué par Cuné, le 22 août 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Si vous aimez les chiffres et leur histoire
Tout est dit dans le titre, aussi paradoxal que cela puisse paraître : Ce roman est l'histoire du zéro.
Le sous-titre, Ou les cinq vies d'Aemer, complète à la perfection le tableau, l'histoire du zéro à travers les âges, avec
Aemer en personnage récurrent, présente sous une forme ou une autre dans chaque époque.
De nos jours dans les marais du Koweit puis en Irak, en Mésopotamie 50 siècles plus tôt pour assister à la naissance de l'écriture, un millénaire plus tard à Ur, etc etc, jusqu'au 9° siècle à Bagdag où enfin le zéro fût inventé.
J'adore à ce moment là d'ailleurs la réaction "Non, c'est trop Grec !"
Tous les éléments sont donc réunis pour nous faire passer un excellent moment, d'érudition romancée, touche d'amour, d'humour, prise par la main pour pas à pas décortiquer ces formidables moments où la lumière jaillit d'un esprit, où la compréhension ouvre un champs de possibles vertigineux, mais hélas, non, ça ne fonctionne pas. Du moins, ça n'a pas fonctionné pour moi. J'ai baillé et me suis tortillée pour trouver et une position confortable et un endroit où plonger dans le roman pour n'en pas décrocher, mais sans cesse je rebondissais sur un mot, une expression, une histoire déjà vue ailleurs pour ne jamais rester en compagnie d'Aemer.
Je n'ai aucune idée du pourquoi de cet état de fait, je n'ai rien à reprocher concrètement à Denis Guedj, la rencontre ne s'est juste pas faite.
Dommage !