Les misérables de Victor Hugo

Les misérables de Victor Hugo

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Sorcius, le 24 septembre 2000 (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 36 avis)
Cote pondérée : 9 étoiles (17ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 67 201  (depuis Novembre 2007)

Les mots me manquent...

Une œuvre magistrale, unique, pleine de douleur et de misère, mais pleine d'espoir et d'amour aussi.
Le plus populaire des livres de Victor Hugo est sans conteste un chef d'œuvre. Jean Valjean, Fantine, Cosette, Gavroche, les Thénardier, Javert, Fauchelevent. des noms qui éveillent quelque chose en chacun de nous.
C'est que les Misérables sont partout : en film, en pièce de théâtre, en comédie musicale, en téléfilm… Mais rien ne vaut le livre, comme souvent d'ailleurs. Et aucun Depardieu, aucune Charlotte Gainsbourg, aucune Virginie Ledoyen, ni même aucun John Malkovitch ne pourront jamais éveiller le centième des sentiments que vous fera ressentir la plume de Victor Hugo.
Les Misérables, c’est une histoire de misère, forcément, mais d’une misère si grande qu’on a peine à croire qu'elle a existé. On s'attache avec une tristesse profonde aux personnages que Victor Hugo nous décrit avec une habilité extraordinaire. C'est un écrivain de génie, qui met des mots ensemble et crée des phrases si belles qu’on se prend à les relire pour bien s'en imprégner. De plus, ce qui ne gâche rien, les Misérables se lisent comme un véritable roman à suspens ; on tourne les pages en se demandant avec impatience ce que va être la suite des événements. Le génie de Victor Hugo nous entraîne dans les méandres d’existences et de destinées qui se croisent et se recroisent, de concours de circonstances tels qu’il faut une dextérité incroyable pour manier ces histoires parallèles qui, de temps à autre, font des courbes et se rejoignent. Il faut cependant être prévenu de certaines longueurs, comme ces dizaines de pages décrivant la bataille de Waterloo ou les révoltes de 1830 dans leurs moindres détails. Enfin, et pour terminer, si vous ne deviez lire qu'un seul livre écrit par un auteur classique, que ce soit celui-ci.

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humain, trop humain

10 étoiles

Critique de Mathieu971 (, Inscrit le 5 octobre 2016, 67 ans) - 26 novembre 2018

Je me suis replongé dans "Les misérables". Avec un bonheur de lecture inaltéré. Je redeviens le gamin de quinze ans qui découvrait ce livre-fleuve-épopée-somme...
L’exposition :" Un juste" – il s’agit de Monseigneur Myriel, est fabuleuse. Au sens propre, c’est une fable, et qui a beaucoup à nous apprendre ! Pourquoi ? Parce qu’on y voit l’évangile en action. Je ne sais pas qui me disait récemment : l’évangile n’est pas une idéologie qui a failli, puisque tout simplement la bonne nouvelle n’a jamais été vraiment appliquée. Est-elle inapplicable ? C’est à voir.
Ecoutons Monseigneur Myriel : "À ceux qui ignorent, enseignez-leur le plus de choses que vous pourrez ; la société est coupable de ne pas donner l'instruction gratis ; elle répond de la nuit qu'elle produit."
Victor Hugo commente un peu plus loin, à propos de sa façon d’agir : Je soupçonne qu'il avait pris cela dans l'Évangile.
Plus loin, à propos de la peine de mort, et après que Monseigneur Myriel ait assisté un malheureux guillotiné :
"L'échafaud, en effet, quand il est là, dressé et debout, a quelque chose qui hallucine. On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine ; mais si l'on en rencontre une, la secousse est violente, il faut se décider et prendre parti pour ou contre. Les uns admirent, comme de Maistre, les autres exècrent, comme Beccaria. La guillotine est la concrétion de la loi ; elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l'aperçoit frissonne du plus mystérieux des frissons. Toutes les questions sociales dressent autour de ce couperet leur point d'interrogation. L'échafaud est vision. L'échafaud n'est pas une charpente, l'échafaud n'est pas une machine, l'échafaud n'est pas une mécanique inerte faite de bois, de fer et de cordes. Il semble que ce soit une sorte d'être qui a je ne sais quelle sombre initiative ; on dirait que cette charpente voit, que cette machine entend, que cette mécanique comprend, que ce bois, ce fer et ces cordes veulent. Dans la rêverie affreuse où sa présence jette l'âme, l'échafaud apparat terrible et se mêlant de ce qu'il fait. L'échafaud est le complice du bourreau ; il dévore ; il mange de la chair, il boit du sang. L'échafaud est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d'une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu'il a donnée.
Aussi l'impression fut-elle horrible et profonde ; le lendemain de l'exécution et beaucoup de jours encore après, l'évêque parut accablé. La sérénité presque violente du moment funèbre avait disparu : le fantôme de la justice sociale l'obsédait. Lui qui d'ordinaire revenait de toutes ses actions avec une satisfaction si rayonnante, il semblait qu'il se fît un reproche.
Par moments, il se parlait à lui-même, et bégayait à demi-voix des monologues lugubres. En voici un que sa soeur entendit un soir et recueillit : – Je ne croyais pas que cela fût si monstrueux. C'est un tort de s'absorber dans la loi divine au point de ne plus s'apercevoir de la loi humaine. La mort n'appartient qu'à Dieu. De quel droit les hommes touchent-ils à cette chose inconnue ?"
Dans un autre passage, il brave les préjugés de la population locale en se rendant au chevet d'un vieux conventionnel agonisant ; les deux hommes évoquent longuement la Révolution française ; si Mgr Myriel ne peut accepter 93 (titre d'un autre beau roman de Hugo), le sang versé et la mort du roi, il entrevoit par cette discussion la grandeur des idéaux révolutionnaires : il s'agit de se débarrasser du véritable tyran, c'est-à-dire de "la fin de la prostitution pour la femme, la fin de l'esclavage pour l'homme, la fin de la nuit pour l'enfant".
Voilà : au moment où un peu partout dans le monde, de nouveaux misérables (pas des miséreux, mais des misérables dans le sens de méchants) appliquent la peine de mort de façon effrayante et récurrente : meurtres, guerres, viols (qui sont une autre forme d’assassinat), attentats…, Victor Hugo a beaucoup à nous apprendre par la voix et par la geste de cet évêque surprenant, qui vit l’évangile et l’applique. Songeons qu’il ne ferme jamais sa demeure ! Que loin de rejeter un bagnard, il le traite en invité de marque, sortant les couverts et chandeliers d’argent. On pourra trouver tout cela artificiel, trop moraliste, trop parfait. Ça me paraît plutôt rafraîchissant !
Même le grand Baudelaire a apprécié : "Donc Monseigneur Bienvenu, c'est la charité hyperbolique, c'est la foi perpétuelle dans le sacrifice de soi-même, c'est la confiance absolue dans la Charité prise comme le plus parfait moyen d'enseignement. Il y a dans la peinture de ce type des notes et des touches d'une délicatesse admirable. On voit que l'auteur s'est complu dans le parachèvement de ce modèle angélique. Monseigneur Bienvenu donne tout, n'a rien à lui, et ne connaît pas d'autre plaisir que de se sacrifier lui-même, toujours, sans repos, sans regret, aux pauvres, aux faibles et même aux coupables. […] "Les Misérables" sont donc un livre de charité, un étourdissant rappel à l'ordre d'une société trop amoureuse d'elle-même et trop peu soucieuse de l'immortelle loi de fraternité; un plaidoyer pour les misérables (ceux qui souffrent de la misère et que la misère déshonore), proféré par la bouche la plus éloquente de ce temps. Malgré tout ce qu'il peut y avoir de tricherie volontaire ou d'inconsciente partialité dans la manière dont, aux yeux de la stricte philosophie, les termes du problème sont posés, nous pensons, exactement comme l'auteur, que des livres de cette nature ne sont jamais inutiles".
Et quelle galerie de personnages inoubliables : Jean Valjean, Fantine, Cosette, les Thénardier, Gavroche, Marius, Eponine, Javert, Gillenormand, Enjolras et les étudiants, et tant d'autres.
Oui, si les librairies et les bibliothèques regorgent de livres inutiles, il en est qui sont des phares qui rayonnent à jamais, et "Les Misérables" sont de ceux-là. Et tant pis pour les puristes qui n'aiment pas les bons sentiments ! Ces derniers nous aident pourtant à vivre...
J'ajoute que, dans mes pérégrinations autour du monde, au hasard des bibliothèques, j'ai pu constater que ce livre-là est toujours présent dans les bibliothèques publiques de nombreux pays, traduit dans d'innombrables langues.
Il fait partie des livres que j'ai relus depuis que je suis retraité : j'avoue que peu de livres actuels tiennent le coup après la lecture d'un tel monument.

De l'espoir et de la dignité

10 étoiles

Critique de Hirondelle4 (Paris, Inscrite le 27 décembre 2014, 44 ans) - 8 mai 2015

De très loin, mon livre et mon auteur préféré. On y retrouve des personnages forts et universels (Jean Valjean, l'évêque, Javert), cohérents avec leurs principes de vie, qui n'en dévient jamais malgré les lourdes difficultés de la vie. Je pense personnellement que nous ne voyons le vrai caractère d'une personne que pendant les temps durs. C'est ce qui s'est passé pour Victor Hugo lui-même, même s'il a dû s'enfuir de la France, il n'a pas abandonné et a continué sa mission de Guernesey.

Quelqu'un comme Victor Hugo, qui peut arriver à comprendre pourquoi Jean Valjean a volé et pense que ses actions sont justifiées; et Victor Hugo, qui peut s'élever au-dessus de tous les crimes, pour créer un personnage comme l'évêque qui, par ses actions de générosité et non pas des leçons de morale, va montrer à Jean Valjean une lumière nouvelle sur ce qui est juste, une action si puissante que cela force finalement Jean Valjean à abandonner son crime et a être sensible envers l'humanité.

C'est très inspirant pour moi quand un écrivain arrive à s'élever au dessus du mal pour en faire du bien. Victor Hugo avait raison quand il a dit "Ce qu'un écrivain écrit reflète son âme". Ou sont les auteurs tels que Victor Hugo aujourd'hui ?

Un chef d'oeuvre pur et simple!!

10 étoiles

Critique de Harp7 (, Inscrit le 30 décembre 2014, 26 ans) - 5 janvier 2015

Il s'agit sans doute de la meilleure oeuvre littéraire que j'ai eu la chance de lire jusqu'à présent dans ma vie. Tout était en place pour assurer une réussite...

Tout d'abord, l'auteur, Victor Hugo, a été, fidèle à ses habitudes, excellent. Il est parvenu à capter l'attention de ses lecteurs du début à la fin, en plus de sensibiliser ceux-ci quant à la triste réalité qu'est la misère. À mon avis, nul lecteur ne peut être dénudé d'émotions lorsqu'il fait la lecture des "Misérables". Chaque page de cette oeuvre est riche en émotions.

De plus, les personnages sont tous très bien élaborés, à un point tel qu'on s'attache inévitablement à ceux-ci. En conséquent, l'histoire devient, en quelque sorte, la nôtre. Chacun des personnages de l'histoire représente une diverse forme de misère. Pour ma part, j'ai adoré le personnage de Cosette, qui, selon moi, est si bien mis en valeur qu'il est impossible de ne pas tomber sous son charme.

En bref, "Les Misérables" constitue un chef d'oeuvre littéraire qui mérite sa place parmi les plus grandes oeuvres de tous les temps. Mettant l'accent sur la misère des paysans français à l'époque de la Révolution française, il est à peu près certain que vous allez vous satisfaire de sa lecture, qui vous procurera une multiplie d'émotions. Si vous êtes le moindrement un amateur de littérature, ne cherchez pas plus loin, vous avez trouvé le roman idéal à entamer. N'attendez pas plus longtemps, bonne lecture!!

Réalisme

10 étoiles

Critique de Itinérant (, Inscrit le 31 juillet 2014, 39 ans) - 21 août 2014

Un roman sérieux, une histoire touchante. Comme toujours Victor Hugo ne fait que nous enchanter. Une qualité littéraire que l'on connaît, un récit sensé. On ne peut se lasser des récits d'un tel écrivain.

Les films font pâles figures face à ce genre de roman.

Les Misérables, 1862

9 étoiles

Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 20 août 2014

Résumé : Jean Valjean, un ancien forçat, rencontre Fantine, une jeune femme de misère à qui il a fait la promesse de trouver la fille, Cosette, aux prises avec un couple d’aubergistes cupides appelés Thénardier…

Mon avis : Victor Hugo disait de ce livre qu’il serait son chef-d’œuvre. Incontestablement, il y retrouve le souffle lyrique et puissant de son auteur, dans toute sa grandeur. Hugo est un écrivain hors pair, et ses mots semblent venir d’ailleurs, des plafonds bienheureux dans lesquels il se promène… Il est si emporté par ses évocations exaltées qu’il a quelques difficultés à se concentrer sur son histoire, mais qu’importe ! On lui pardonne tout, à ce génie.
La misère, au XIXème, il fallait bien que quelqu’un en parle. Hugo est le mieux placé : proche des pauvres, ami de la gauche, admiré par la droite... Ainsi, on ne peut être que révolté lorsque Fantine meurt sans avoir pu revoir sa fille, on est terrifié de voir Cosette aller chercher de l’eau dans un puits dans les ténèbres de la nuit, on est ému lorsque Jean Valjean, déchiré, accepte de sacrifier sa liberté pour un inconnu au tribunal… Oui, ce roman est un chef-d’œuvre, et la plume de Hugo suscite bien des émotions.
Certaines scènes sont absolument magnifiques : le décès de Fantine, le procès de Champmathieu, la rencontre de Jean Valjean et Cosette, la déclaration d’amour de Marius, la mort d’Eponine, la liquidation de Gavroche, et peut-être aussi la fin, lente et déchirante, de Jean Valjean… D’autres relèvent même du suspense : ainsi, l’enterrement d’Ultime Fauchelevent, le traquenard tendu par Jondrette…
L’auteur, néanmoins, est un passionné d'Histoire partial et acharné qui défie tout contradicteur. Il connaît tout de la bataille de Waterloo, de la révolution de Juillet 1830, de l’émeute parisienne de 1832… les héros qu’il glorifie avec verve sont si nobles, courageux, intrépides, éloquents, suicidaires, que l’on peut émettre des doutes sérieux sur leur nature humaine. Cependant, son application à en faire des êtres surnaturels force le respect.
Hugo est un prédicateur. Il est au centre des débats intellectuels de l’époque : le lire est important pour saisir quels étaient l’état d’esprit des chroniqueurs, partagés entre royalistes, buonapartistes et républicains. Hugo est beau parleur, mais est-il dans le vrai ? J’ai personnellement du mal à adhérer à ses positions sur l'Eglise, sa vision de la politique, et puis cette manie d’aduler Bonaparte et de le condamner tout à la fois. Naïf, comme nombre de républicains, il est peut-être abusé par son rêve d’un monde meilleur, utopique, ou riches et pauvres vivraient en parfaite osmose. Qu’il prenne garde au manichéisme grossier dans lequel il ne cesse de tomber. La littérature ne connut pas de meilleur écrivain que Hugo, mais connut certainement de bien meilleurs romanciers.
Mais que voulez-vous, lire Les Misérables est une véritable expérience à vivre. On pardonne à Hugo son Javert trop inhumain, son A.B.C. trop héroïque, sa Cosette trop exploitée ; on lui pardonne ses digressions ennuyeuses... (il est capable de nous voler des chapitres entiers sur Waterloo ou sur les règles de vie d'un couvent, vous savez). On ne peut que s’extasier devant les mots, les émotions et la poésie de ce géant littéraire.

un chef d'oeuvre intemporel

10 étoiles

Critique de Kian996 (, Inscrit le 30 juin 2012, 27 ans) - 4 juillet 2013

Je ne m'attarderai pas à raconter l'histoire de ce roman foisonnant et incroyablement riche qui restera un de mes livres préférés.
Ce roman m'a époustouflé quand j'en ai entrepris la lecture il y a 2 ans, je me rappelle de magnifiques scènes.
Une scène avec Jean Valjean et Cosette lors de leur première rencontre au bord du puits.
La scène où le prêtre offre à Jean Valjean l'argenterie que celui-ci a volée en lui disant. " Jean Valjean, vous êtes un homme du bien"
La scène où Fantine confie sa fille aux Thénardiers qui lui promettent de prendre soin de Cosette.
Les scènes de révolution dans le Paris du XIX e siècle avec le petit Gavroche qui clame sa petite chansonnette puis qui se retrouve mort sur le parvis.
Les scènes de Marius et de Cosette et de leurs lettres.
Il me semble que tout est abordé dans ce roman bouleversant, resplendissant qui étudie à la fois le contexte historique, l'âme humaine, l'aventure et le destin qui gouverne nos vies. (Hugo n'était pas fataliste). Un roman poignant, puissant qui nous prend aux tripes comme aucun autre auparavant. Par moments, on a l'impression de lire un long poème épique, vivant qui ne prendra jamais fin. Le roman de plusieurs vies qui s'entremêlent, de plusieurs destinées qui aboutira à une même fin. Avec ce chef d'oeuvre Hugo s'impose comme l'un des plus grands romanciers de la littérature mondiale. On lui pardonne tout, ses longueurs , digressions, il nous offre un roman flamboyant qu'il faut lire à tout prix malgré son épaisseur. Bon voyage à tous ceux qui ont encore le bonheur de ne pas l'avoir lu.

Misères splendides

10 étoiles

Critique de Dolce Patata (Toulouse, Inscrit le 21 septembre 2012, 38 ans) - 3 juin 2013

Œuvre monumentale. Hugo annonçait la transition de la pierre vers le papier. Il nous livre un édifice de la littérature du XIX.
Véritable photographie de ce siècle, ce roman est amour, tristesse, misère, espoir. Chaque personnage est profond. Chaque existence est tragique à sa manière. On ne ressort pas indemne de la lecture de ce livre.
Roman écrit au XIX mais toujours actuel.

Le chef d'Oeuvre de VH

10 étoiles

Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 36 ans) - 1 avril 2013

Ce livre est comme une montagne : difficile à escalader, mais une fois en haut, quelle vue !
Effectivement, près de cent cinquante ans après sa sortie, ce livre est toujours un classique, entré dans la culture populaire française.
Ce qui impressionne en premier lieu dans ce livre, c'est le souci du détail de Hugo, tout nous est dépeint. On ne nous épargne rien : les lieux, les personnages. Je me suis permis de sauter quelques chapitres trop descriptifs.
On sera aussi pris par cette histoire tragique : la vie de Jean Valjean et de Cosette : sortis de la misère pour entrer dans la vie bourgeoise , et à l'inverse des Thénardiers : poussés à la misère avec leurs enfants. On peut comprendre le choc de ce livre au milieu de ce XIX° siècle bouillonnant : révolutions, chocs des cultures (idées nouvelles contre royalisme), misérabilisme, remise en question de la justice, travail des enfants.
Enfin, on est épaté par la puissance de travail de Hugo quand on sait qu'il n'a mis que deux ans à écrire ce monument : chapeau l'artiste !

Conseillé aux bons lecteurs!

9 étoiles

Critique de Emma1302 (, Inscrite le 12 mars 2013, 28 ans) - 12 mars 2013

Je conseille ce livre aux bons lecteurs! Mais ce bouquin est tout simplement splendide! Par contre il faut s'accrocher et j'avoue qu'à la fin on est content de l'avoir fini! C'est vraiment une lecture difficile par contre. En tout cas ce qui n'ont pas le courage d'entamer ce roman pourront toujours se contenter du film! Certains passages paressent un peu long mais bon... Ce que j'ai aimé dans ce livre, aussi, c'est que chaque personnage est unique, a un caractère et un tempérament bien précis! Voila mon avis sur ce livre

ca en vaut la peine

10 étoiles

Critique de Jerem (Ariège, Inscrit le 15 novembre 2012, 49 ans) - 15 novembre 2012

Pour lire les Misérables faut s'accrocher, quand même, pour ne pas tourner les pages sans lire, parce quand (époque oblige), Mr Hugo se lance dans les descriptions, c'est souvent long. Mais quand même c'est un livre merveilleux, un classique des classiques, une histoire où les personnages sont extrêmement bien dessinés, et forcément, une fois commencé faut aller jusqu'au bout. Une oeuvre magnifique.

Le coeur d'un écrivain exceptionnel

10 étoiles

Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 15 juillet 2012

Qui ne connaît pas au moins de nom Cosette, Fantine, Jean Valjean, les Thénardier, Javert, Marius ? Ces personnages emblématiques des Misérables apparaissent dans de nombreux médias, avec toujours de nouvelles éditions : bande-dessinée, série, dessin-animé, adaptation cinématographique, téléfilm, version littéraire abrégée pour la jeunesse ou les scolaires… On se rappelle donc tous des bribes de l’histoire ; vaguement du contexte historique et social dans lequel elle se situe. Et puis, en parallèle, ou plutôt au sommet de tout ça, il y a le roman.
Ces 5 tomes, souvent rassemblés dans de vieilles éditions attirantes (la mienne datait de 1963), nous effraient d’abord ; comment peut-on avoir assez de temps à accorder à un seul livre ? Et puis, on connaît déjà un peu l’histoire. En plus, Victor Hugo possède bien d’autres œuvres à son actif, peut-être plus facilement abordables. Oubliez toutes ces hésitations. Ouvrez Les misérables, que de bonnes surprises vous attendent.

Certes, les 100 premières pages peuvent paraître un peu monotones ; elles décrivent le quotidien et surtout la bonté d’un évêque dans un village des Alpes de Haute Provence ; Digne. Alors on se rattache à ce qu’on peut ; pour ma part, à l’évocation de cette région que j’affectionne, à la description d’un village du 19ème siècle qui est depuis devenu une petite ville, mais qui garde son charme d’antan, avec sa place centrale où siègent encore les murs de l’hospice et de la chapelle décrits par Victor Hugo. On appréciera aussi à la fois l’austérité et la générosité de cet homme ; deux traits de caractères compatibles. Au détour d’une page, Jean Valjean apparaît enfin, et on saisit l’intérêt d’avoir découvert l’évêque autant en détail. A partir de là, l’histoire devient captivante.
Victor Hugo subjugue par sa capacité à faire ressurgir des personnages d’on ne sait où, quand on s’y attend le moins. Ceci donne une force inouïe au récit, qui ne s’enfonce jamais dans une quelconque platitude. Par sa manière explicite d’interloquer le lecteur, il épate et interpelle. « Nous répugnons à la notation musicale d’une infirmité », nous informe-t-il, pour se justifier du fait de ne pas signaler par des lettres répétitives le bégaiement d’un personnage.
Son talent réside aussi dans sa façon d’évoquer la révolution française, l’ère napoléonienne, bref, la situation socio-historique de son siècle, en insistant particulièrement sur les classes les plus populaires. Et de manière implicite cette fois, il nous livre son opinion à ce sujet. C’est seulement durant ces passages que l’on peut se lasser parfois. Si ces réflexions semblent pertinentes, elles sont peut-être un peu trop nombreuses pour figurer dans un roman. Particulièrement lorsqu’il s’agit de décrire la bataille de Waterloo sur plusieurs dizaines de pages ; on n’en voit pas le bout ! Heureusement, Victor Hugo nous surprend à nouveau et nous tire brillamment de notre torpeur…

Concernant la révolution française :
- « Je veux dire que l’homme a un tyran, l’ignorance. J’ai voté la fin de ce tyran-là. Ce tyran-là a engendré la royauté qui est l‘autorité prise dans le faux, tandis que la science est l’autorité prise dans le vrai. L’homme ne doit être gouverné que par la science.
- Et la conscience, ajouta l’évêque
- C’est la même chose. La conscience, c’est la quantité de science innée que nous avons en nous. »


Il y a aussi une dimension universelle dans cette fresque du 19ème. Souvent, Victor Hugo digresse à notre plus grand plaisir, pour nous livrer des passages succulents, mais sans intérêt romanesque à proprement parler. Là, les références littéraires abondent.

Au sujet de la conscience :
« Faire le poème de la conscience humaine, ne fût-ce qu’à propos d’un seul homme, ne fut-ce qu’à propos du plus infime des hommes, ce serait fondre toutes les épopées dans une épopée supérieure et définitive. La conscience, c’est le chaos des chimères, des convoitises et des tentatives, la fournaise des rêves, l’antre des idées dont on a honte ; c’est le pandémonium des sophismes, c’est le champ de bataille des passions ; à de certaines heures, pénétrez à travers la face livide d’un être humain qui réfléchit, et regardez derrière, regardez dans cette âme, regardez dans cette obscurité. Il y a là, sous le silence extérieur, des combats de géants comme dans Homère, des mêlées de dragons et d’hydres et des nuées de fantômes comme dans Milton, des spirales visionnaires comme chez Dante. Chose sombre que cet infini que tout homme porte en soi et auquel il mesure avec désespoir les volontés de son cerveau et les actions de sa vie ! »

Après avoir achevé Les Misérables, je suis plus que jamais décidée à lire l’intégralité de l’œuvre de cet écrivain. Que de réjouissances en perspectives.

Magnifique

9 étoiles

Critique de Rafiki17 (, Inscrit le 30 juin 2012, 30 ans) - 30 juin 2012

Quelle oeuvre ! Quel chef d'oeuvre ! Roman social, historique, philosophique de près de 2 000 pages, parfois ardu à lire (notamment la description de la bataille de Waterloo), souvent passionnant. C'est là toute la force de Hugo qui mêle des descriptions poignantes de la misère avec des réflexions personnelles et des scènes haletantes (Jean Valjean piégé dans la masure Gorbeau par Thénardier). De plus, j'ai trouvé vraiment excellents les personnages secondaires tels que le père Mabeuf ou Mr Gillenormand.
J'ai vu par la suite l'adaptation télé de Josée Dayan et c'est là que je me suis rendu compte de l'ampleur de cette oeuvre et à quel point la lecture des Misérables est bien meilleure que regarder une adaptation

Epoustouflant

9 étoiles

Critique de Kami (Lille, Inscrit le 16 novembre 2011, 48 ans) - 15 mars 2012

Je n'avais jamais lu la moindre ligne écrite par Victor HUGO. Il est vrai que l'écriture du XIX demande une concentration soutenue, mais quel plaisir ! Les personnages sont attachants, l'histoire, captivante et la morale, élogieuse. J'ai été totalement subjugué par ce roman rempli de tristesses et d'espoirs. La nature humaine est livrée sous nos yeux à nu, avec ses nombreux défauts et bienfaits.
J'ai entamé avec envie le tome II !

bof bof

4 étoiles

Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 26 ans) - 4 janvier 2012

le livre est un peu long et un peu ennuyant à la fin j'ai du le lire avec l’école et comme on a dû passer presque 3 mois dessus ça a du être ça qui l'a rendu ennuyant mais l'histoire est pas mal bien sûr il y a mieux même beaucoup mieux
je ne conseille pas forcément ce livre à des jeunes de moins de 12 ans car ils risqueraient de trouver le livre aussi ennuyeux que je l'ai trouvé quand je l'ai lu l’année dernière mais bon pour des personnes plus âgées pourquoi pas

Les Misérables

10 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 44 ans) - 22 août 2011

Je viens de finir les Misérables et je dois avouer que je suis complètement renversé par cette oeuvre de Victor Hugo. Les Misérables porte bien son titre. C'est l'histoire de personnages qui sont misérables à divers degrés et de diverses façons. C'est surtout l'histoire de Jean Valjean et sa tentative de rédemption.

Cette oeuvre, c'est beaucoup de pages. Il y a beaucoup de descriptions et c'est aussi des centaines de pages où l'auteur tente de nous mettre en contexte. Ne connaissant pas beaucoup d'histoire de la France après l'Ancien Régime, je dois avouer que ces pages m'ont été d'une grande utilité. J'en ai beaucoup appris sur la France, sur Paris, sur la bataille de Waterloo et même sur les égouts de Paris.

Les Misérables, c'est aussi une grande histoire. À la fin, j'ai dû me retenir pour ne pas laisser couler de larmes. C'est un récit qui m'a vraiment touché. C'est un de mes classiques.

Un roman unique, magnifique

10 étoiles

Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 25 ans) - 25 juin 2011

J'ai adoré ce livre avec toute cette finesse du style. Le style est superbement descriptif ( prenant souvent un paragraphe entier ). Tout est écrit d'une beauté inimaginable. L'histoire est triste, elle nous donne envie de pleurer. En ce qui concerne l'abréviation, c'est excellent : le style de l'auteur est intact. Une lecture à lire en tout premier lieu

L'histoire continue avec une nouvelle héroïne très malheureuse.
Ce roman historique, social et philosophique est un grand roman du XIXè siècle.

Pause après le tome 1

10 étoiles

Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 44 ans) - 2 mai 2010

Les misérables, une oeuvre dont on a tellement entendu parler qu'on croit l'avoir lue... On en parle, on a vu les adaptations cinématographiques, cette oeuvre est entrée dans l'inconscient collectif.
Immense, sublime, un livre plein... Les adjectifs me manquent.
Tellement riche que j'ai besoin d'une petite pause après avoir terminé le tome 1!

Chef d'oeuvre absolu

10 étoiles

Critique de Phileas Frog (, Inscrit le 6 mai 2008, 50 ans) - 6 mai 2008

Lu à 17 ans, 24 ans et 33 ans, chaque lecture m'a procuré autant de plaisir mais avec des vues différentes. Moins sensible à 17 ans sur les considérations politiques ou sur Waterloo, à 33 ans, elles m'ont passionné voire plus que l'histoire elle-même. Lire l'avis de Victor Hugo sur la prostitution ou les gamins de banlieue quelques mois après des lois anti racolage ou les émeutes de banlieue de 2005, et le roman nous plonge dans une réalité politique que plus de 100 ans de "démocratie" n'ont pas changé.
Plus qu'un roman à l'histoire merveilleuse, Les misérables sont aussi un livre nourrissant sans cesse la réflexion et l'humanité.

Trop long, mais beau

7 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 8 avril 2008

Beaucoup trop long (mais la version complète est cependant plus que recommandée), ce roman est le plus célèbre de Hugo, son plus lu, mais en aucun cas son meilleur. Je ne le classe d'ailleurs pas dans le top 5 des livres de Hugo (romans, recueils de nouvelles, tout compris).
Mais il est émouvant, et si certains passages sont lourds - inévitable - l'ensemble est très beau.

Saisissant

9 étoiles

Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 6 mars 2008

Sous la plume de Victor Hugo, les personnages et leurs destins se dessinent. On tourne les pages en imaginant à peine la suite, car l'auteur sait nous surprendre. C'est un récit où il y a beaucoup d'action, mais pas seulement, il est également ponctué de réflexions sur la vie, et surtout, surtout les classes sociales, leurs relations, leurs défauts...
Un chef-d'oeuvre intemporel, à lire de génération en génération, Hugo est un grand homme qui a marqué son temps et marquera à jamais ( je l'espère) les consciences, grâce à ses récits qui nous passionnent et nous poussent à la réflexion.

Majestueusement misérables

9 étoiles

Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 29 ans) - 17 mai 2007

Si on devait parler d'un livre où se résument amour, joie, peine, peur, espoir et désespoir ce serait celui-ci.
Sous la plume de Victor Hugo, les misérables deviennent grands ! Et les grands semblent misérables... En tout cas plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est une merveille que l'auteur nous a livrée, une merveille qui permet de se retrouver dans l'esprit des personnages et de vivre avec eux.
Mais voici le bémol : WATERLOO et LE PARIS DE 1850 n'ont pas de rapport avec l'histoire et sont TRES ennuyants... surtout quand on lit la version intégrale, comme c'est mon cas ! Malgré cela ce livre est tout de même magnifique.

Chef-d'oeuvre!

10 étoiles

Critique de Zonzon42 (, Inscrit le 28 février 2007, 32 ans) - 28 février 2007

Bon, on le savait déjà, mais on ne le répétera jamais assez!! bien que je n'ai lu que l'édition abrégée, j'ai été, d'un bout à l'autre du roman, passionné, ému, admiratif, ... L'un de mes livres préférés, peut-être même le premier!!

admirable et épouvantable

9 étoiles

Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 45 ans) - 31 janvier 2006

Admirable par cette faune de personnages, cette nature humaine que Hugo dépeint avec une vérité n'épargnant aucune détail, leur histoire pendant toute la vie de Valjean. Le récit de ces misérables, dans la misère de toutes les peines mais au coeur juste et vaillant ou misérables parce que mauvais, sournois, brute, impitoyable, m'a fait hoqueter de rire et parfois grimacer de dégoût.
Admirable parce que témoignage historique-bien que partial- où le réalisme nous fait sentir l'odeur de la poudre, du vin, des ordures dans le Paris qui vit la fin de Napoléon.

Epouvantable parce que rempli de digressions et de détails ennuyeux dont le récit pourrait se passer (comme tous ses romans je pense).
Epouvantable parce que réaliste et qu'une si atroce histoire j'aurais aimé qu'elle se termine mieux.

Admirable parce qu'elle peut ouvrir les yeux sur la cruauté de la société et rendre justice aux pauvres, aux marginaux à ceux qui en souffrent.
Admirable parce que les vrais misérables sont les lâches et les sans coeur et qu'oser le dire ca l'est.

Digressions…

6 étoiles

Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 50 ans) - 22 mai 2005

Qu’en dire… Je ne sais pas vraiment. L’histoire en soi est passionnante, mais les digressions qui parsèment les Misérables m’ont en rendu la lecture particulièrement pénible. Et il m’a fallu pas mal de motivation pour en venir à bout, sacrifiant des chapitres entiers de considérations politiques, historiques et autres réflexions…

Un monument

8 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 5 mai 2005

Avec Le Comte de Monte-Cristo et A la recherche du temps perdu, c'est l'un des opus magnum de la littérature française. L'intrigue est passionnante, tous les personnages sont fort dignes d'intérêt, et les moindres détails semblent enrichissants.
Le téléfilm m'a semblé bon et respecte fidèlement l'oeuvre.

La seule restriction que l'émettrais concerne les digressions politiques. Elles sont passionnantes en soi, mais on s'éloigne de la ligne directrice, au risque de parfois s'y perdre.

Grand !!

9 étoiles

Critique de Sebou91 (, Inscrit le 27 mars 2005, 32 ans) - 27 mars 2005

Tout simplement grand ! Magistrale oeuvre de Victor Hugo. Si vrai et réaliste qu'il n'existe pas de mots assez forts pour traduire mon sentiment alors que je viens de terminer ce chef d'oeuvre. Un si beau livre que je me demande si aujourd'hui, quelqu'un serait'il encore capable d'écrire une si belle histoire

Le classique des classiques

8 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 36 ans) - 4 octobre 2004

Qui ne connait pas l'histoire de Jean Valjean, de Cosette, des Thénardier...? Il en existe de nombreuses versions cinématographiques et, si vous n'êtes pas un lecteur passionné, vous feriez mieux de vous en contenter. Car ce roman est un des plus difficiles que j'ai jamais eu à lire. La moitié du roman pratiquement est en fait les réflexions de Victor Hugo sur Paris, Waterloo ou encore la pauvreté et l'ignorance. A la limite, vous pouvez sauter ces passages ("Les misérables" étant séparé en différents livres, chacune des réflexions occupe un livre, c'est-à-dire parfois une cinquantaine de pages). C'est ce que j'ai d'ailleurs fais lors de ma première lecture, il y a déjà pas mal d'années. Je suis en train de le relire pour la ixième fois et je ne m'en lasse pas. Je n'ai pas pu résister à l'envie de vous en mettre quelques phrases que j'ai trouvées magnifiques: "Les gens accablés ne regardent pas derrière eux. Ils ne savent que trop que le mauvais sort les suit." "Les bras des mères sont faits de tendresse; les enfants y dorment profondément." "Il n'avait pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d'amour; mais il était heureux parce qu'il était libre." " Ne pas voir les gens, cela permet de leur supposer toutes les perfections."

Que penser du téléfilm de Josèe Dayan?

10 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 21 septembre 2003

Je n'ai pas une opinion arrêtée sur le téléfilm que j'ai cherché et finalement trouvé en DVD, je suis partagé car c'est un bon téléfilm sans longueurs, malgré la durée de 6 heures (4 épisodes de 1h30 chacun)on ne s'ennuie pas, et d'un autre côté les infidélités faites à Hugo, certaines énormes et inutiles à l'intrigue (la mort de Fauchelevent, sur les bariquades, l'arrivée de Javert à Montreuil pour enquêter sur la fortune de Jean Valjean, Javert rendu par le scénario "trop gentil, trop comprehensif"). C'est pourquoi je suis partagé entre la satisfaction, car le film est bien fait, les acteurs sont convaincants (John Malkovich est excellent dans le rôle de Javert, il est le personnage, dommage que le scénariste ne respecte pas tout à fait le Javert de Hugo). ce qui me surprend c'est que même avec 6 heures de film, l'adaptation n'est pas plus exceptionelle que celles antérieures, concernant le livre, je n'ai pas changé d'opinion, c'est le meilleur livre que j'aie lu à ce jour. Pour conclure, je demande à ceux qui ont lu le roman, vu le téléfilm et la suite de François Cérésa de me donner leur avis par critiques éclairs sur ce que vous pensez des romans de Hugo écrits avant et après "les Misérables" et si ce roman est un roman important dans la littérature, je vous demande aussi qui d'après vous a trahi (si vous estimez qu'il y a une trahison) le roman de Hugo: Cérésa avec "Cosette..." et "Marius..." ou Dayan-Décoin avec le téléfilm. ça peut être une discussion intéressante, j'attends vos avis. 5 étoiles pour le roman

Une leçon d'humanité

10 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 12 septembre 2003

C'est ce qu'on peut dire des "Misérables", reproché par les réalistes de faire du "Vraisemblable" et non du "Vrai", même Dumas a critiqué ce monument de la littérature qui est sommet de l'oeuvre de Hugo, ses romans suivants ont beau être de bons livres, ils n'atteindront pas le "je ne sais quoi" des "Misérables" qui rend ce roman unique, je ne peux cependant que conseiller de lire les romans que j'ai lus et aimés: "le dernier jour d'un condamné", "Les Travailleurs de la mer", L'homme qui Rit" et "Quatrevingt-treize", vous ne le regretterez pas.
PS: J'ai lu le roman de Hugo et la suite de Cérésa à intervalle proche et je suis forcé de constater que Hugo gagne par KO sur Cérésa, même si la suite est "correcte" rien ne vaut l'original.

Relecture

6 étoiles

Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 11 septembre 2003

Je viens de finir ma relecture du tome 2 et j'en retire toujours le même plaisir. Surtout l'histoire d'amour entre Marius et Cosette. Quelques longueurs sur les périodes historiques ne m'ont tout de même pas découragé de lire cette oeuvre de plus de 600 pages.

Même si je défends sa suite, rien ne peut surpasser ce chef-d'oeuvre

10 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 4 mai 2003

"Les Misérables" est un chef-d'oeuvre, je l'ai lu au moins 3 fois, sauf que cette fois, j'ai lu en intégralité (même les passages ardus). Ce qui est clair, c'est que ce roman tant décrié par les contemporains de Hugo (Dumas, Zola, etc.) est aujourd'hui un livre culte et aussi un livre personnel de Hugo dans lequel il met pas mal d'éléments autobiographiques. Quand je l'aurai fini, j'écrirai une critique sur "L'Homme qui Rit", sauf si quelqu'un a le projet de le faire avant moi. Pour conclure, Hugo est un des écrivains qu'il faut lire car ils sont humains et malheureusement, leur propos sont encore d'actualité dans notre société.

Ci-dessous, j'ai parlé de la suite, revenons à l'original.

10 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 8 mars 2003

"Les Misérables" n'est pas qu'un livre, c'est une oeuvre (voir l'édition "livre de poche", en deux volumes, illustrée par les photos du téléfilm de TF1, dans laquelle au verso de la couverture on voit la distribution du téléfilm, c'est marqué "d'après l'oeuvre de Victor Hugo", alors qu'un autre livre on aurait écrit "d'après le roman de") Hugo disait de son roman que ce serait son plus grand livre. Je pense qu'il n'est pas loin de la réalité, faut dire qu'il y a consacré une bonne partie de sa vie. Avant de lire la suite de François Ceresa, dont je parle de mon précédent message, j'étais d'accord avec les mauvaises langues qui ne comprenaient pas qu'on écrive une suite à un classique, moi j'ai aimé cette suite, car sans atteindre le degré de qualité du roman de Hugo, l'histoire s'imbrique parfaitement. J'ai aussi envie de préciser que pour moi, Javert n'est pas le salaud que l'on voit dans certaines adaptations télé ou ciné, Hugo a fait son personnage de manière à ce qu'il ne soit ni bon ni mauvais.

Réponse à Killeur.extreme

8 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 21 février 2003

Hello Killeur.extreme. J'ai lu Cosette, mais pas encore Marius. J'ai beaucoup aimé. Le style est certes très différent d'Hugo, mais là n'était pas le but de Cérésa. Il a gardé son propre style, tout en tentant de continue l'histoire dans le même esprit, ce qu'il a bien réussi.
Je ne sais pas vraiment si je suis pour ou contre les suite de chefs-d'oeuvre, on en fait beaucoup ces derniers temps... mais celui-ci est vraiment une bonne suite.
A+

Pour ceux qui aiment ce livre, lisez la suite

10 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 18 février 2003

Ce roman est un des, voire le meilleur, roman que j'aie jamais lu, cependant je me permets d'insister sur la sortie en poche de la suite (Cosette ou le temps des illusions, Marius ou le fugitif) qui, même si Cérésa par son style n'atteint pas la poésie de Hugo (qui est quand même un des grands écrivains du XIXème siècle) se laisse lire par la qualité de son histoire qui est tout sauf une suite bâclée de plus si on va voir la critique de Cosette faite sur ce site, on voit bien que la plupart des gens qui l'on acheté l'ont aimé, j'attend vos commentaires pour ouvrir le débat.

Surprenant!

6 étoiles

Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 11 décembre 2001

Lorsqu'en cours de cinquième, on m'a annoncé que je devais lire "les misérables" de Victor Hugo, j'ai fait la moue. Je pensais, comme je suis sûre que la plupart d'entre vous le pensent, qu'il s'agissait d'un livre barbant (vu le nombre de pages) qui racontait une banale histoire qui n'avait aucun intérêt sinon celui de nous ennuyer. Et bien, je n'ai pas été déçue et c'est avec surprise que j'ai constaté que le livre n'était nullement barbant (malgré quelques longueurs qui étaient inutiles à l'intrigue du livre). Au contraire, je me suis surprise à ne plus pouvoir le lâcher. Que vous aimiez les livres psychologiques, les livres dramatiques, les livres anciens, les histoires vécues, les livres d'aventure... Lisez-le car Victor Hugo a su regrouper tous les thèmes qui font d'un livre un succès et celui-ci en est un!

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  Pierre Michon à propos de Jean Valjean et d'Hugo 1 Provisette1 10 décembre 2015 @ 09:30
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