Feu occulte
de Elizabeth Crane

critiqué par Clarabel, le 5 août 2005
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Ma tendresse à moi
En ouvrant le livre d'Elizabeth Crane, on a vite l'impression d'avoir décroché le téléphone pour écouter le babillage d'une copine. Elle écrit d'une traite, sans prendre le temps de souffler, elle débite à un rythme étonnant quelques-unes des aventures concernant son passage à New-York et son départ pour Chicago, sa fréquentation des Alcooliques Anonymes, ses aventures sentimentales, la perte de sa mère, etc. Elizabeth Crane, ou ses personnages, ont de l'humour et affectionnent : les films de Woody Allen, les revenants et les esprits fantômes. Par contre, elles n'aiment pas les types qui s'appellent Dave, les jours symboliques comme la St-Valentin et les filles qui portent un pantalon de jogging à l'envers et qui ont l'air sexy.

En fait, autant dire que ce livre n'a pas toujours l'air léger et futile. L'auteur se sert de l'humour pour chasser la morosité. On sent les plaies mal cicatrisées lorsqu'elle revient sur un même sujet dans plusieurs nouvelles différentes. J'ai une tendresse toute particulière pour ce livre, très personnelle. J'ai une affection aveuglante pour la ville de New-York, pour les héroïnes new-yorkaises et donc les tranches de vie new-yorkaise. Là j'en ai eu tout mon saoûl. J'ai aimé, quoi : seize panneaux/nouvelles, 190 pages, une illustration de Gil Elvgren de 1969 en couverture... Et puis, c'est très actuel, jamais tendencieux, et j'aimerais beaucoup me renseigner sur l'auteur et les emprunts réels ou fictifs dans ce livre. Pour toute info, contactez-moi...