Meurtres à la cour du prince Genji
de Seio Nagao

critiqué par Mademoiselle, le 4 août 2005
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Noir
Nagao Seio a interprété à sa manière les 12 premiers chapitres du Dit de Genji écrit par Murasaki Shikibu. Celle-ci devient elle-même un personnage à part entière. Sous forme de roman policier, Nagao s’est amusé à relier entre eux les 1ers chapitres, sans souci d’ordre chronologique et dans un langage moderne. L’auteur interprète les décès qui jalonnent le récit de Murasaki Shikibu, attribués la plupart du temps à des influences maléfiques.

J’ai détesté cette histoire. Si l’écriture reste potable, avec un peu de la poésie japonaise sans en être noyée, le reste m’a profondément dégoûtée. Les personnages sont tous plus noirs et plus abjects les uns que les autres, au point quecs’en est écoeurant. Je n’avais plus qu’une envie : en finir au plus vite avec ce livre, pour en être débarrassée.
Polar médiéval 8 étoiles

Il y a dans ce livre situé dans le Japon du XI° siècle deux aspects. L'un est une histoire policière qui se déroule à la cour de Heian et relève des canons habituels en la matière. Le second plonge le lecteur dans le Japon de l'époque et comporte une série d'évènements, de croyances et de comportements particulièrement originaux. La rencontre de ces deux aspects fait le prix de ce roman policier qui se lit alternativement et concomitamment pour les deux et avec un réel intérêt. C'est pourquoi je trouve qu'il faut prendre la critique précédente avec beaucoup de réserve.

Falgo - Lentilly - 84 ans - 7 août 2014