Le bourreau
de Sergej Beločnikov

critiqué par Leura, le 4 août 2005
(-- - 73 ans)


La note:  étoiles
La vengeance est un plat sanguinolent
La jeune et belle Olga est une battante, il ne lui faut que peu de temps et quelques bouteilles de vodka pour reprendre le dessus après un viol collectif sordide survenu dans une datcha luxueuse où elle avait été invitée par un groupe de célibataires. Dès qu'elle a récupéré sa pugnacité et poudré son nez, elle décide de se venger avec une violence inimaginable, en utilisant la mafia de son beau pays. On peut regretter une certaine complaisance dans certaines scènes de violence, mais le suspens est efficace, et la peinture que l'auteur fait de la société russe actuelle est intéressante. Un livre de bord de piscine, quoi.
VENGEANCE SORDIDE. 7 étoiles

Roman prenant, à l'histoire sordide et l'ambiance pesante. S.Belochnikov nous dévoile quelques sombres facettes de la personnalité humaine. C'est très bien écrit, et on s'imprègne rapidement de l'univers noir dans lequel nous entraine cet auteur. Le fait d'employer la première personne du singulier pour chacun de ses personnages à chaque nouveau chapitre m'a bien plus. Au début, et même si c'est original, cela peut paraitre déroutant mais on s'y fait rapidement, et comme nous le dit l'auteur : « A la première personne, on peut parler dans la langue des personnages », autrement dit mieux se l’ « approprier ».

Olga, jeune femme dynamique et indépendante, tombe, au cours d'une soirée, dans un guet-apens dans lequel des hommes abusent d'elle. Blessée au plus profond de son âme, elle compte bien relever la tête et retrouver chacun d'eux. Elaborant minutieusement sa vengeance, elle fait appel à un mafieux local de Petersbourg, craint de tous et ne reculant devant rien pour arriver à ses fins.

Ayor - - 51 ans - 31 mars 2008