Pas aussi simple qu’il y paraît

Un avocat célèbre s’accuse du meurtre de sa femme. Il choisit pour le défendre une jeune avocate sans expérience en matière de crime. Mais celle-ci est convaincue de l’innocence de son client.

Au départ, tout semblait évident et je n’y trouvais pas un intérêt faramineux. L’écriture était malgré tout agréable et la relation père-fille fabuleusement bien racontée (la scène du parloir est pour moi la plus touchante du livre). Mais je trouvais que Lisa Scottoline s’attachait à décrire les faits de trop de personnages, au lieu de se concentrer sur un ou deux. Puis la sauce prend peu à peu. On s’attache aux personnages, notamment les inspecteurs Brinkley et Kovich.

Finalement, la solution est beaucoup plus compliquée qu’il me semblait de prime abord et l’histoire prend petit à petit de l’épaisseur. J’ai été assez surprise par la vérité, quoique, à la réflexion, je me dis que j’aurais dû m’attendre à quelque chose de goût-là.

Il y a aussi quelques petites touches d’humour comme celle-ci :
Ce fut alors au tour de Vita DiNunzio de se présenter derrière Brinkley et Kovich, l’air furieuse, tenant à la main une cuiller en bois maculée d’œufs brouillés.
-Que faites-vous chez moi ?
Mary arrêta sa mère.
-Calme-toi, maman. Tout va bien.
Si sa mère se mettait de la partie, la victoire ne pouvait échapper au camp DiNunzio. Quand la spatule était de sortie, mieux valait ne pas demander son reste. Ces pauvres flics, avec leurs minables revolvers, n’avaient aucune chance de s’en sortir.

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  La minute de vérité [Texte imprimé] Lisa Scottoline trad. de l'américain par Frédéric Grellier

  de Scottoline, Lisa Grellier, Frédéric (Traducteur)
  Belfond
  ISBN : 9782714437969 ; 19,10 € ; 03/10/2002 ; 420 p. ; Broché

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