critiqué par Saule, le 14 juillet 2005
(Bruxelles - 58 ans)

La note: étoiles

Un roman crépusculaire

L'histoire se passe dans un village reculé du nord de la Suède, village situé "bout du monde". Un homme rêve de la femme qui lui est destinée, part à sa recherche, ne la trouve mais achète sur le retour une lapine qu'il ramène avec lui. Cette lapine, malheureusement, a la peste. La grande maladie décime le village, l'ordre établi est détruit et le règne de la confusion s'installe. Les survivants, agissant "comme sous l'effet d'une torpeur", en viennent à commettre l'insensé : un tel s'approprie les biens des décédés, un autre désireux de s'assurer une descendance met sa propre fille enceinte, une truie n'en finit plus de grossir. Mais finalement la maladie s'épuise, les gens arrêtent de mourir, la folie qui s'était emparée du village s'estompe. Les gens reprennent leur esprit, la lumière et l'ordre retrouveront leur place après bien des péripéties.

Écrit dans un style très particulier, un peu biblique, cette fable sous forme de roman m'a laissée froid. A part l'intérêt d'avoir découvert un grand romancier suédois, je n'en retire pas grand chose. Ceci dit j'avais eu des échos très positifs de ce roman, mon avis ne doit pas forcément vous rebuter.