Tous les matins je me lève de Jean-Paul Dubois

Tous les matins je me lève de Jean-Paul Dubois

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Clarabel, le 12 juillet 2005 (Inscrite le 25 février 2004, 48 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 958ème position).
Visites : 5 287  (depuis Novembre 2007)

Triumph, rugby, lait glacé et compagnie...

On reprend dans ce roman de JP Dubois le personnage de l'écrivain dilettante dans son quotidien excentrique au coeur de sa maison, bâtie de ses propres mains, et de sa famille, son épouse Anna et leurs trois enfants. Si vous avez déjà lu "Kennedy et moi", vous aurez un certain goût de déjà-vu avec "Tous les matins je me lève". Et pourtant ce roman est paru huit ans avant l'autre ! On peut ainsi penser que "Kennedy et moi" revient, quelques années plus tard, exploiter les thèmes errants de ce présent roman ... ?

Mais les personnages ne sont pas totalement les mêmes; ici l'écrivain s'appelle Paul Ackerman. Il est sur le point de boucler son huitième roman, mais au commencement de cette histoire Ackerman est victime d'un accident de voiture. Dans la pagaille, il perd sa voiture chérie, une Karmann cabriolet. Et c'est ainsi qu'il devient propriétaire, presque dans la foulée, de l'anglaise Triumph, qui vrombit et freine capricieusement.
En fait, dans "Tous les matins je me lève" Jean-Paul Dubois nous fait l'exploit de raconter les aventures d'un type totalement ordinaire : il ne se passe rien de sensationnel chez lui ! Les quelques épisodes autour d'un ou deux camarades semblent davantage agrémenter l'étoffe du roman plutôt que l’enjoliver. Ces quelques croquis sont proches de l'accessoire ! Et pourtant j'ai du mal à en vouloir à l'auteur car je me suis une nouvelle fois passionnée pour cette histoire banale d'un type quelconque. Son style me fascine et me charme littéralement. Et puis Dubois possède aussi un certain humour ironique dans sa façon de voir les adolescents, les assureurs, les groupies blondes et les chameaux ! Et puis il laisse voguer en toute allégresse son imagination farfelue, essentiellement dans les rêves d'Ackerman (qui devient champion de rugby ou de golf, ou parvient à voler) ! En bref, cet autre roman qui complète ma connaissance de JP Dubois me ravit une nouvelle fois !

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Les éditions

  • Tous les matins je me lève [Texte imprimé], roman Jean-Paul Dubois
    de Dubois, Jean-Paul
    Seuil / Points (Paris).
    ISBN : 9782020237383 ; 6,50 € ; 01/01/1998 ; 212 p. ; Poche
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La vie rêvée d'un écrivain...

6 étoiles

Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 45 ans) - 8 août 2012

Pas un grand roman, mais encore une fois Dubois fait preuve d'humour et d'imagination. Un auteur, Ackerman, écrit la nuit (lorsque le coeur lui en dit), se lève vers midi, il passe ses journées à faire des balades en voiture, boit du lait à profusion, flâne chez un ami restaurateur, harcèle un critique littéraire, puis finalement s'endort en rêvant d'être une star du Rugby...
Vrai qu'on se demande en fin du livre quelle est l'histoire de ce roman. Je crois pour ma part que Dubois s'amuse avec le lecteur et fait ce qu'Ackerman fait dans son roman: écrire pour gagner sa vie.

Un roman tout simple... Divertissant

7 étoiles

Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 48 ans) - 28 février 2006

Jean-Paul Dubois manie très bien l'humour et a le sens de la dérision. De nombreuses scènes, par exemple celle de la rencontre avec le proviseur, font rire le lecteur.
A la fin on s’attache au personnage principal.

Plusieurs tableaux sont des anthologies, comme le banquier, la voiture, le chien, le projet d'un nouveau bureau.

L'écrivain invente des mots (du moins je crois..)
Par exemple, p. 100 = « fais chier avec tes zip-zap » Nouvelles expressions: Zip-zap : faire un coup, une cachotterie, une blague à quelqu’un.

Cependant, l’auteur se moque un peu de nous car il n’a rien de spécialement intéressant à nous dire. De plus, son langage est peu choisi et peu littéraire.

Comme il le fait dire à son héros (ou anti-héros) Paul Ackerman, il n’a peut-être pas de plan pour ce livre…

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