Mathilde, princesse Bonaparte
de Jérôme Picon

critiqué par Raphael, le 1 juin 2005
( - 76 ans)


La note:  étoiles
Une image négative de la famille Bonaparte sans Napoléon
Ce qu’il manque à ce livre : un tableau généalogique pour comprendre les liens entre le neveu Louis, Plonplon, le roi Jérôme, Hortense de Beauharnais, la famille Roccagiovine... On ne sait jamais qui est qui.

Certaines phrases sont encombrées de propositions, subordonnées, digressions diverses, il faut les relire pour savoir de quoi il est question, on se croirait dans un roman de Proust tellement le style est lourd.
Et surtout, comme le correcteur a fait son boulot en pensant à autre chose, l’absence flagrante de virgules nuit à la lisibilité du texte.

Pour le fond, les portraits de Flaubert et de Gautier sont succincts, quelques lettres éclairent leur relation à la Princesse ; seul celui d’Edmond de Goncourt rachète l’ensemble des trois derniers chapitres, quand, vers le milieu des années 1890, il se détache tout à fait du salon de Mathilde.