Magritte, 1898-1967
de Françoise Andreau, Aude Bodet, Robert Bordaz, Maryse Bordet-Maugars

critiqué par Veneziano, le 25 mai 2005
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Enchanteur
Magritte est l'un de mes peintres préférés, qu'on peut apprécier même si l'on apprécie pas le surréalisme. La simplicité du dessin renvoie aux images de livres pour enfant, du fait des couleurs primaires et de la simplification des couleurs. L'incongruïté des objets nous plonge en plein rêve tout debout, de manière apparemment naïve et candide, ce qui est l'une des meilleures manières de nous interroger de manière acerbe sur nous-même. Une belle exposition a été organisé au Musée du Jeu de Paume au début de l'année 2003.
Cette collection me paraît fort pédagogique. Son format et la présentation sont pratiques, aseptisés et des plus clairs, et l'on saisit parfaitement, dans le cadre d'une pagination des plus raisonnables, l'esprit de l'oeuvre de l'artiste.
Mon seul regret est qu'il n'ait pas illustré les pièces d'Eugène Ionesco.