Danny, le champion du monde
de Roald Dahl

critiqué par Kicilou, le 14 mai 2005
(Vernon - 41 ans)


La note:  étoiles
Un grand classique
Danny vit avec son père dans une roulotte installée sur le terrain qui jouxte la station service de celui-ci. Aussi loin que remontent ses souvenirs, l’atelier de son père, mécanicien, a toujours été son terrain de jeux. A sept ans, il sait démonter et remonter un petit moteur. Mais sa vie, qui peut semblée austère au premier abord, est pour lui une succession de moments de bonheur. Son père invente non seulement des jeux passionnants mais également des histoires merveilleuses qu’il lui raconte le soir, à la lumière de la lampe à pétrole. C’est pour Danny, « le plus merveilleux et le plus épatant des pères dont un petit garçon pût rêver ».
Mais une nuit, il se réveille seul dans la roulotte. A son retour, son père lui avoue un secret de taille : il se transmet dans sa famille une véritable passion pour un art particulier : le braconnage. Et ce soir, il est allé chasser le faisan sur les terres de monsieur Hazell, gros propriétaire antipathique.
A la suite d’un accident dont monsieur Hazell est plus ou moins responsable, Danny et son père décident de se venger en capturant tous les faisans la vieille de l’ouverture de la chasse. Deux cents en une seule fois, c’est la plus gros coup de filet jamais imaginé de mémoire de braconneur. Si cela réussit, ce sera le coup du siècle !

Un classique de la littérature jeunesse !
Une façon originale de parler du braconnage en présentant cela comme un sport à risque. Mais monsieur Hazell étant un affreux bonhomme, lui voler ses faisans n’est guère répréhensible ! Voilà le message sous-jacent.
Un livre dans lequel le père a oublié de devenir un adulte sérieux comme le souligne si bien la dernière page que je recopie ici : « MESSAGE AUX ENFANTS QUI ONT LU CE LIVRE : Quand vous serez grand et qu’à votre tour vous aurez des enfants, n’oubliez pas cette chose capitale : ce n’est pas du tout rigolo d’avoir des parents trop sérieux. Ce que les enfants veulent – ce qu’ils méritent – ce sont des parents pleins de vie. »
Un livre au style un peu vieillot mais qui se lit toujours avec autant de plaisir. Et une fin originale : pas trop prévisible, de quoi surprendre le lecteur jusqu’à la dernière ligne.
0,5 étoiles! 1 étoiles

Danny,champion du monde est un roman de Roald Dahl écrit en 1975.L'intrigue est pour le moins inconsistante,les personnages sont des fantoches creux,le style est vraiment pauvre.Décidément,à ne pas conseiller,tellement l'ensemble manque d'inventivité.Laborieux.

Js75 - - 40 ans - 6 juillet 2010