Le pavillon aux coquillages
de Jane Thynne

critiqué par Annuciata, le 27 avril 2005
( - 37 ans)


La note:  étoiles
Original
Que ce passe t-il quand jessica Leigh, chargée de relations publiques pour le laboratoire AMCO, se retrouve assaillie par les journalistes à la veille de ses vacances (qu'elle ne passe pas où elle le souhaiterait) mais qu'en plus elle se retrouve coincée avec son affreux beau-frère dans une maison pleine de mystère? Pour le savoir il faut livre ce roman.
A partir d'idées originales, Jane Thynne mais en parallèle des histoires de femmes (et de quelques hommes, pas de jaloux) dans deux époques différentes. Premièrement l'Angleterre d'aujourd'hui pleine d'intérêt commerciaux mais qui débat encore sur Shakspeare. Deuxièmement l'Angleterre et l'Allemagne d'immédiat avant et après seconde guerre mondiale. Certes vous pouriez me dire: "qu'ils sont difficile à suivre ces auteurs qui essaient de se donner du style en employant des flash back!" ...mais pas ici, aucune frustration, mais 5 belles parties qui nous font passer d'une période à l'autre et nous laisse le temps de nous y plonger, d'en respirer l'atmosphère, de nous révolter ou de nous émouvoir. Vous pourriez aussi me dire que vous en avez mare de tous ces bouquins qui prennent la seconde guerre mondiale comme toile de fond, mais je vous répondrai qu'ici on aborde des aspects du conflit qui sont rarement mis en lumière et même bien souvent ignorés.
Dans une intrique bien ficellée et qui garde son suspense, l'auteur sait remuer le couteau là où les erreurs du passé font mal.