On m'appelle Sei Shōnagon
de Jan Blensdorf

critiqué par Clarabel, le 26 avril 2005
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Distrayant mais sans plus
Jan Blensdorf, comme son nom ne l'indique pas, est australienne et c'est suite à un séjour de deux ans au Japon qu'elle s'est inspirée l'écriture de "On m'appelle Sei Shonagon". Sauf que dans son roman, il n'y a aucun rapport avec l'auteur des "Notes de chevet", dame de la cour impériale du 10ème siècle. La narratrice exprime juste son attirance pour cette personnalité, lorsqu'elle devient cette confidente invisible, derrière un paravent, dans une petite boutique d'encens à Tokyo. Une psy raffinée, qui mêle la culture occidentale à celle ancestrale du Japon.

Car cette histoire est celle d'une petite fille, née d'un mariage entre une Japonaise et un Américain. Lorsque celui-ci décède accidentellement, la mère et l'enfant se retrouvent seules dans un pays étranger et décident de rentrer à Tokyo, chez un oncle célibataire mais à l'esprit obtus et bouché. Il va éteindre toutes influences américaines chez la petite fille en la forçant à suivre une éducation stricte, fidèle à l'application du Japon traditionaliste.

Et ainsi de suite ... Car grosso modo, j'avoue m'être un peu ennuyée à certains passages. Le récit est assez figé, à des moments confus, lorsque la narratrice se balance entre un passé, présent et plus un peu trop entortillé. Par contre, malgré certains a-prioris, le roman ne s'embourbe pas dans une dégoulinade romanesque, légèrement écoeurante. C'est juste que l'histoire manque un peu de sursaut, de vitalité et d'étincelles !
Un clic pour découvrir quelques Notes de chevet : http://www.tempslibres.org/tl/fr/notes/autsei.html