Engrenages
de Tobias Wolff

critiqué par Cuné, le 25 avril 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Un pessimisme teinté de générosité
Où l'on suit Philippe, aîné d'une famille américaine qui est partie à vau-l'eau après le départ du père pour une autre femme. Dans un climat triste et sordide, il s'engage dans l'armée pour fuir sa vie à la sortie de l'adolescence. On s'attache particulièrement à sa formation de para, en 1967, en Caroline du Nord. Avec 2 autres jeunes recrues, ils ne sont que 3 à ne pas avoir encore fait le Vietnam, et à ce titre ne parviennent pas à s'intégrer au groupe. Pour autant ils ne sont pas solidaires les uns des autres, et 2 incidents marqueront leur formation.

Une écriture très dépouillée, qui sait instaurer un vrai climat empreint de lucidité, mais restant tendre pour l'homme en général. Tobias Wolff m'a fait penser à Russel Banks, j'ai bien l'intention de lire ses autres oeuvres !