Nocturne le jeudi
de Sylvie H. Brunet

critiqué par Nirvana, le 12 avril 2005
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
Je n'ai pas accroché...
Un premier roman qui ne m'a pas du tout enthousiasmée.
Il faut arriver au premier tiers du récit pour savoir qui est l'héroïne, quelles sont ses motivations, les raisons de son désoeuvrement, le pourquoi de ses errances dans ce "grand magasin"( genre Galeries Lafayettes), pourquoi elle a un tel souci des apparences pour sembler être une cliente comme les autres.

Oui, l'auteur a voulu rendre compte l'isolement de certains, qui, à la retraite, se retrouvent seuls et sans but, mais je n'ai pas du tout été touchée par le personnage. Je l'ai trouvée égoïste et cet isolement volontaire, dans son cas, n'est donc pas le reflet de certaines personnes qui se retrouvent seules par la force des choses, et ne savent pas comment renouer des contacts, des liens dans leur vie quotidienne.
Quelques épisodes dans la vie d'un grand magasin me semblent plus "ressentis", travaillés, et améliorent la fluidité de la lecture, mais dans l'ensemble j'ai vraiment lu ce roman comme un pensum.
Pour moi, le quotidien dans un grand magasin reste "Le bonheur des dames" de Zola.