Demain une oasis de Ayerdhal

Demain une oasis de Ayerdhal

Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures

Critiqué par Kafk-athée., le 10 avril 2005 (Besançon, Inscrit le 10 avril 2005, 36 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 498ème position).
Visites : 4 303  (depuis Novembre 2007)

"Il se met au bord, juste au bord, et il regarde le désert en face, le plus loin qu'il peut le voir. Je t'aurai, jure-t-il. Je t'aurai"

Juste une précision: je suis débutant dans l'art d'écrire alors je vous demanderai un peu d'indulgence à vous qui tombez sur cette critique qui n'a aucune prétention, à part vous montrer un bout de ma passion... parce qu'en relisant ma toute première critique sur Invitation au supplice je me suis aperçu que... c'était vraiment de la merde!
Bref, voici un livre enragé, qui chamboule et porte un coup à notre vision d'occidentaux confortablement assis dans notre fauteuil loin de la misère du monde... vous devez vous demander mais que peut-on bien me reprocher, à moi, je paye mes impôts, je n'ai commis aucun crime dernièrement... que peut on NOUS reprocher? Après tout, tout va bien! Le progrès progresse, le temps de travail diminue, les coûts de productions diminuent... oui mais c'est notre implication dans la société de consommation, nos achats, notre luxe, notre richesse, ce sont les dirigeants pour qui nous votons qui font que dans un tiers continent, l'Afrique, le désert avance! Nous emmenons nous-mêmes chaque grain de sable à son édifice, à sa puissance... NOUS sommes les responsables! Ayerdhal, avec ce livre, ne fait pas notre procès, il ne nous condamne pas, il ne nous juge pas... non... il veut juste "que vous sachiez ce qui se passe dans l'autre monde, celui d’à côté, le tiers".

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oasis et désert

2 étoiles

Critique de Canow (, Inscrit le 14 août 2007, 67 ans) - 19 décembre 2018

un personnage principal, l'Interne, il parle à la première personne

L'interne a été enlevé par des "terroristes" humanitaires afin de soulager (médicalement) ces africains oubliés par le progrès du reste de l'humanité et déchirés entre eux.
Le livre présente les nombreux revirements velléitaires de l'Interne pour savoir s'il adhère ou non à la cause de ces "terroristes utopiques".

Les personnages gravitant autour de lui sont schématiques, peu fouillés, presque des ombres vaguement caricaturales qui traversent ce récit.

Une histoire vaguement de science fiction, des "bons" désarmés mais intelligents et pauvres , des "mauvais" puissants et riches mais incompétents et indifférents.
Le récit est peu crédible et peu captivant.

Bien sûr j'avais entendu parler d'Ayerdhal.

Jusqu'à ce livre je n'avais rien lu de lui. Je dois avouer que j'ai subi ce livre, je n'ai pas ressenti ni le désir ni le plaisir de retrouver, le soir venu, les personnages là où ils en étaient la veille au soir et j'ai réellement dû me forcer pour aller au bout de ce livre.

Pour une première expérience Ayerdhalesque ce n'est pas vraiment concluant. Je ne jette cependant pas l’éponge et je tenterai de lire un ou deux autres livres de ce même auteur.

Idéologie globaliste non partisane

7 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 56 ans) - 23 juillet 2005

Science-fiction ? Anticipation ? Je ne sais pas exactement où classer ce roman, qui se déroule dans un futur indéterminé, pas si éloigné tout de même.
Le 21° siècle a amené une politique de terraformation de l'espace, on développe une politique destinée à rendre d'autres planètes habitables, la terre ayant été trop polluée, la hausse des températures ayant amené trop de modifications potentiellement nuisibles pour l'espèce humaine à terme.
Mais l'ordre qui règne au final, est toujours celui des riches d'un côté qui ont tout et vivent très bien, et des misérables de l'autre qui n'ont rien et qu'on laisse crever en toute bonne conscience.
Notre narrateur se verra un jour kidnappé par un groupe de terroristes humanitaires, qui l'amèneront au beau milieu de ce monde qui n'est que tiers, et le mettront au travail.
C'est son récit qui nous fait peu à peu avancer dans la prise de conscience, dans une fiction qui sonne juste, et qui fait mal.
Le ton se veut non moralisateur, mais on n'échappe pas à deux, trois bonnes leçons, par contre, les histoires anecdotiques à côté, l'amour, le sexe, l'amitié, tout ça, ne sonnent pas très juste et n'apportent rien au roman. Disons qu'elles ne sont pas suffisamment développées pour trouver leur juste place.
Instructif, et bien écrit malgré tout.
Ce roman a reçu le Grand Prix de l'imaginaire en 1992.

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