Le gentleman florentin
de Magdalen Nabb

critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 10 avril 2005
(Liernu - 56 ans)


La note:  étoiles
Premier titre de la série Guarnaccia
Lorsque Langley Smythe, vieil anglais en séjour prolongé à Florence, est retrouvé assassiné, les policiers de la ville ont à cœur d’éviter l’incident diplomatique. L’enquête devrait être menée par l’adjudant Guarnaccia, mais celui-ci, terrassé par une grippe agressive, est obligé de laisser ses collègues démêler l’écheveau à sa place. Son stagiaire, concentré de bonne volonté et de maladresse, apportera lui aussi sa touche. Les habitants de l’immeuble seront méthodiquement interrogés : qu’ont-ils vus ou entendus la nuit du crime ? Il s’avère très vite que Smythe était au cœur d’un trafic d’œuvres d’art. A-t-il été tué par un de ses comparses ?

Très simple dans sa forme et dans sa résolution, cette intrigue m’a plu pour plusieurs raisons. Tout d’abord, coup de baguette magique : en peu de pages, on est à Florence, on déambule dans ses ruelles, on entend les italiens s’interpeller. Et puis j’ai trouvé à Magdalen Nabb un certain talent pour les descriptions psychologiques, même si certains personnages manquent de nuances. Bref, d’un abord facile, avec une surprise finale…