Les falaises de Carmel
de Diane Chamberlain

critiqué par Gilou, le 6 avril 2005
(Belgique - 76 ans)


La note: étoiles
Le don de Carlynn
Traduction de Catherine Moran.

Pour les romantiques (Hello Elvire !) cette belle histoire d’amour les raviront.

En 1967, Ellen et Johnny vivent dans une communauté hippie en Californie, sur le bord des falaises de Big Sur. Après un long travail Ellen donne naissance à Joelle qui hélas n’arrive pas à respirer, ce qui fait craindre le pire aux jeunes parents et à la sage-femme. Carlynn venue en visite chez une amie dans cette communauté arrive au bon moment pour sauver la fillette, en lui insufflant tout simplement son énergie.
Ce don de guérisseuse, Carlynn en fait profiter tout le monde autour d’elle, quand elle le peut.

Carlynn et Lisbeth sont jumelles, l’une aimée de sa mère, l’autre détestée par cette mère mais adorée par son père. Cela ne crée pourtant aucun conflit entre-elles. Elles s’aiment tout simplement.

Des années plus tard, le destin va réunir ce bébé Joelle et Carlynn celle qui lui a sauvé la vie.

Joelle, qui a vécu dans cette communauté jusqu’à ses dix ans et a ensuite fait des études d’assistante sociale, s’est mariée à Rusty, mais l’absence d’un enfant sonne le glas de leur mariage. Elle fait tout pour que Mara son amie d’enfant et psychologue rencontre Liam, un de ses collègues médecin. Et voilà le trio formé.
Mais, un malheur va arriver à Mara et Joelle par amour et amitié pour son amie et son mari va faire appel à cette guérisseuse à qui elle doit d’être en vie.

Je n’en dévoilerai pas plus sur cette histoire d’amour et de don de soi. La vie réserve bien des surprises aux personnages.

Diane Chamberlain entremêle les destins avec facilité, romantisme et belle écriture. Un bon moment de détente.
Du bon et du mauvais 6 étoiles

Un homme de 35 ans dont la femme a fait une rupture d’anévrisme en accouchant et qui ne parle plus, ne peut plus bouger qu’un bras et la tête et n’a aucune conscience de ce qui se passe autour d’elle, est-il condamné à rester enchaîné, a-t-il le droit de tomber amoureux d’une autre femme, sans la trahir ?

C’est ce sujet délicat qu’aborde « Les falaises de Carmel ». Ca c’est le bon.

Le mauvais, maintenant. Je n’ai pas trop aimé la narration, le style, dont je trouvais parfois qu’il manquait d’émotion. Mais surtout, c’est l’histoire de Carlynn Shire qui ne m’a pas plut. Dans le résumé, il n’y avait qu’une petite phrase indiquant que Joëlle faisait appel à une guérisseuse, une toute petite phrase à laquelle je n’avais prêté aucune attention. Or, l’histoire de la vie de Carlynne occupe pratiquement la moitié du roman et j’ai trouvé ça très lourd.

Un beau sujet intéressant mais mal traité.

Mademoiselle - - 36 ans - 24 novembre 2005