Le dernier communiste
de Valerij Aleksandrovič Zalotuha

critiqué par THYSBE, le 5 avril 2005
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Gosse de riche.
Ilyia enfant unique des Petchonkine rentre au pays après avoir fait des études en Suisse. Son père, nouveau riche de cette Russie ouverte au capitalisme, possède toute la ville, ce qui ne va pas pour plaire à son fils, nostalgique de la période communiste. Il fondera la N.O.C (Nouvelle Organisation des Communistes) avec deux comparses trouvés au hasard des chemins, sortes de paumés de la société tout comme lui.
Dès lors, le combat sera rude entre le père et le fils et la police en profitera même pour manipuler tout ce petit monde.


Après ma petite virée au salon du livre de Paris, j’ai sélectionné cet auteur, autant pour les critiques qui me paraissaient intéressantes, que pour l’éditeur que j’affectionne de par ces choix littéraires et son format d’édition. Ce livre a été nominé au Booker Price en 2000.
Valéry Zalotoukha fait parti de ces romanciers russes contemporain dit prometteurs par la communauté littéraire. J’ai donc entrepris la lecture de ces deux livres dans l’ordre suivant : le musulman, le dernier communiste. Je ne peux pas dire que j’ai été enthousiasmée par cette lecture, voir aussi ma critique sur « le musulman ». Je venais de finir « La soif » de Andreï Guelassimov, qui m’avait énormément séduit et charmé (voir ma critique éclair). Il est vrai, que les conditions d’une lecture ont leur importance, même si je pense fortement qu’un livre n’est jamais anodin quand il arrive dans notre vie. Aussi, c’est difficile d’être objectif dans une critique. On est parfois en attente d’autre chose et l’on reste frustré. Un titre, une quatrième de couverture, des critiques de magazine, tout cela peut nous entraîner dans des perspectives arbitraires.
Ce livre est un petit pamphlet du nouveau libéralisme russe avec un drôle de conflit de génération sur le devenir du pays, qui frôle le comique de part qui arrive le conformisme.
On peut y voir aussi un petit clin d’œil à un certain « gosse de riche » enclin à l’ennui, devenu ensuite grand révolutionnaire.
La recette aurait pu fonctionner, mais il manque des ingrédients dans l’écriture pour infuser une quelconque émotion.