Le fils de l'idole
de Arnaud Friedmann

critiqué par Clarabel, le 10 février 2005
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Pas très intéressant ...
(Roman à paraître - mars 2005)

Je suis très déçue par ce livre, j'avais été conseillée de lire Arnaud Friedman depuis qu'il publie ses romans en 2003. Un jeune auteur bourré de promesses, disait-on. Sauf que j'ai eu l'impression d'un bâclage avec ce dernier livre, "Le fils de l'idole".

Un début assez invraisemblable, confus et agaçant, presque. Paul est un garçon solitaire, enfermé dans un pensionnat, jaloux du fils de sa famille adoptive. Il ne connaît rien de ses parents et c'est à seize ans qu'il découvre qu'il est fils de deux stars du rock, Nick Simon et Laura Black. Deux vedettes éphémères, brûlées par la drogue et étoiles déchues par le suicide. Mais richissimes ! Paul va accueillir cette filiation de façon consternante : élevé dans une famille bourgeoise, appréciant la musique de Mozart, il se sent inadapté pour une telle éducation, une telle culture. Il va rencontrer Claire, une journaliste qui était une vraie groupie du chanteur Nick, qui a toujours gardé la douleur de la mort de celui-ci. Elle va lui apprendre à connaître le rock, ses parents, etc.. Et peu à peu Paul va changer, se frotter à la folie, se rapprocher des idoles, entrevoir une chance d'entrer dans leur lignée...

Du moins, c'est ce que je suppose car j'ai hélas abandonné la lecture ! Pas emballée, à mille lieux du montage surfait de l'histoire : portrait de Paul, de Laura Black, de Nick, de Claire, articles de presse... Bof ! Avant de bien comprendre qui est qui, on se sent un peu perdu par ces tours de manège à donner le tournis ! Et puis, il a semblé nécessaire d'associer ces stars du rock à la perdition, aux paradis artificiels, à la déchéance, à la grossièreté... Un peu trop facile, je trouve. Futile et inintéressant. Un roman bien décevant ! (Juste un jolie couverture).
A découvrir 8 étoiles

Beau livre, très agréable à lire.
Une heureuse alchimie structure ce roman. Voilà enfin de l'originalité dans la rédaction d'un roman.
Les phrases vous portent. On sent le travail de fond qui a permis à Arnaud Friedmann de construire des mots, des phrases, des chapitres qui fondent sous les yeux.
L'histoire est poignante et forte en émotion.
A lire.

Lo - - 43 ans - 17 mars 2005