La duchesse de Bloomsbury Street
de Helene Hanff

critiqué par Cuné, le 5 février 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Une américaine à Londres
Journal des vacances d'Hélene Hanff à Londres en Juin 1971, ses premières vacances à l'âge de 54 ans, où excentrique elle demeure, mais toujours aussi attachante. Avec elle, on découvre un Londres littéraire, dans les pas de plein d'auteurs mais aussi d'acteurs, Shakespeare, de Q, dont elle raconte d'ailleurs sa façon de le lire et c'est truculent : elle aura mis 11 ans, rencontrant un obstacle preque à chaque page, et refusant de passer outre si il évoquait un ouvrage manquant à sa culture; ainsi elle aura même pris des cours de latin et de grec ! Elle est très ouverte, toujours fauchée, elle accepte toutes les invitations y compris de parfaits inconnus, elle aime toujours Elisabeth 1ère à la folie, Londres lui plait infiniment, et le quitter sera un déchirement, même si New York l'appelle de tout son être...
Trés bon moment de lecture, juste pour le plaisir de la prose de Miss Hanff, qui décidémment était bien sympathique.
(Moins touchant quand même que 84 Charing Cross Road.)