Le Hadj
de Leon Uris

critiqué par Jules, le 6 janvier 2005
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Un peuple poussé au désepoir
Dans « Le Hadj » et après « Exodus » Léon Uris nous raconte l’installation des Juifs en Palestine et le déplacement des populations palestiniennes.

Le Hadj est le chef d’une petite tribu et se verra chassé du territoire qu’il occupait avec toute sa famille et sa tribu. Il emportera avec lui la clef de sa maison avec le secret espoir d’y revenir un jour.

Israël l’a emporté contre les Anglais et l’opinion internationale, secouée par l’holocauste, est quasiment unanime à pousser à la création de ce nouvel état.
Le peuple palestinien n’est encore qu’au tout début de ses souffrances. Il ne sera pas seulement refoulé des territoires qu’il occupait mais sera aussi parqué dans des camps de réfugiés par les pays arabes voisins.

Ce livre montre à quel point il était écrit que ce peuple allait souffrir et se révolter par la suite.

Une question grave très bien abordée dans un roman facile et agréable à lire.