Ténèbres, prenez-moi la main de Dennis Lehane
Ténèbres, prenez-moi la main de Dennis Lehane
( Darkness, take my hand)
( Darkness, take my hand)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par Ena, le 28 décembre 2004
(Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 61 ans)
Critiqué par Ena, le 28 décembre 2004
(Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 61 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 16 avis)
Cote pondérée : (558ème position).
Visites : 9 560 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 16 avis)
Cote pondérée :
(558ème position).
Visites : 9 560 (depuis Novembre 2007)
Sueurs froides au menu
Une descente en enfer … de plus vous me direz. Non, je ne dirais pas cela, ici l’intelligence de l’écriture et la montée progressive de l’intrigue nous entraînent au plus près c’est à dire au cœur de Patrick et de son cauchemar. Après des maîtres comme Lieberman, Connelly ou Ellroy il est encore possible de vivre des choses bouleversantes dans ce registre car différentes et tout aussi puissantes. Je suis encore un peu noué sous la pression des émotions traversées lors de ma récente lecture. L’histoire est un serial killer qui se déroule pour l’essentiel dans un quartier de Boston. Cela débute tout ce qu’il y a de plus classique pour un polar. Patrick et son alter égo féminin Angie détectives associés sont appelés à la rescousse par Diandra la psychiatre pour des menaces qui planent sur son fils Jason. Quelques meurtres horribles plus loin on apprend à connaître le microcosme du quartier qui s’étend tel un continuum, du flic intègre au voyou mafieux avec entre les deux toutes les nuances. Bien souvent ce qui les relie remonte à l’enfance. Il est beaucoup question d’amour, d’amitié, de fidélité, mais la violence implacable et omniprésente érige en maître les ténèbres qui règnent sur ce récit. Cela se dévore plus que cela ne se lit, quand l’intrigue se noue on est pris jusqu’au dénouement qui s’avère particulièrement éprouvant.
Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.
Envoyer à un(e) ami(e)
Version imprimable
Les éditions
-
Ténèbres, prenez-moi la main [Texte imprimé] Dennis Lehane trad. de l'anglais, États-Unis, par Isabelle Maillet
de Lehane, Dennis Maillet, Isabelle (Traducteur)
Payot & Rivages / Rivages noir
ISBN : 9782743609221 ; 9,65 € ; 15/03/2002 ; 512 p. ; Poche
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition
Les livres liés
Kenzie & GennaroEnregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (15)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Sombre comme la nuit
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 24 juillet 2023
Absolument grandiose, ce second volet de la série "Kenzie et Gennaro" de Lehane, déjà que le premier opus était excellent, mais là... Je ne sais quoi dire, en fait. Un régal, mais d'une noirceur souvent terrifiante, et doté d'un final apocalyptique, une histoire de serial killer morbide et puisant ses racines dans un passé lourd et poisseux. Le duo de privés est parfait, les autres personnages secondaires aussi (Bubba...), l'humour sert parfois à désamorcer une tension sinon insoutenable. Un vrai petit chef d'oeuvre du genre !
Lehane!
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 44 ans) - 2 décembre 2013
Un polar/thriller que je considère comme réussi passe, soit par un scénario bien conçu, soit par des scènes d'actions ou de rebondissements efficaces, soit par un univers ou des personnages marquants. Dennis Lehane se permet de mettre tous ces ingrédients dans tous ses livres. Il crée une histoire à suspense, des séquences frappantes avec des personnages travaillés, le tout dans une atmosphère urbaine unique.
Dans ce deuxième épisode des aventures de Angela Gennaro et Patrick Kenzie, il nous entraîne une nouvelle fois dans sa ville, Boston, avec ses propres règles et fait évoluer ses personnages toujours sur la brèche dans une enquête noire et violente. Ses détectives ne sont pas des héros, ils ont leurs failles et leur tendre relation ambiguë m'a permis de m'attacher à eux et d'avoir envie de les suivre sur les traces du crime. Le monde selon Lehane n'est pas de toute gaieté, mais il porte une résonance à notre réalité qui nous accroche jusqu'à la fin.
Le scénario de cet opus m'a paru plus maîtrisé et plus palpitant que le premier, et Dennis Lehane excelle encore une fois dans le sens du récit et la mise en scène.
Dans ce deuxième épisode des aventures de Angela Gennaro et Patrick Kenzie, il nous entraîne une nouvelle fois dans sa ville, Boston, avec ses propres règles et fait évoluer ses personnages toujours sur la brèche dans une enquête noire et violente. Ses détectives ne sont pas des héros, ils ont leurs failles et leur tendre relation ambiguë m'a permis de m'attacher à eux et d'avoir envie de les suivre sur les traces du crime. Le monde selon Lehane n'est pas de toute gaieté, mais il porte une résonance à notre réalité qui nous accroche jusqu'à la fin.
Le scénario de cet opus m'a paru plus maîtrisé et plus palpitant que le premier, et Dennis Lehane excelle encore une fois dans le sens du récit et la mise en scène.
Ténèbres rendez-moi la main !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 57 ans) - 15 juillet 2012
LA, on passe à la catégorie supérieure, on est dans la cour des très grands, dans les énigmes les plus cruelles et les plus démoniaques possibles de l'imaginable.
Du très grand cru, te dis-je, là où les ténèbres nous obscurcissent nos pensées, là où la peur est omniprésente, la où la répulsion nous envahit jusqu'à l’asphyxie et la paralysie.
Là, nous sommes dans un engrenage mortuaire où notre duo de choc va faire face aux démons découvrant leurs parts d'ombres entouré de violence dans une ville sanglante.
Certes, c'est une histoire de serial killer digne des meilleures du genre mais qu'importe car ma main est déjà prise et je ne peu plus y résister .... à cette lecture !
Le genre de livre qu'on a envie de reprendre dès le début et se pincer pour rester dans la réalité, dans le monde des vivants.
Gare à toi en lisant Lehane, car la peur tue l'esprit, je t'aurai prévenu ...
Enquête bouleversante qui va me confronter à l'inacceptable jusqu'au dénouement imprévisible et là ... ce sera trop tard, les ténèbres m’envahiront.
Sauvez-moi !!!!
Du très grand cru, te dis-je, là où les ténèbres nous obscurcissent nos pensées, là où la peur est omniprésente, la où la répulsion nous envahit jusqu'à l’asphyxie et la paralysie.
Là, nous sommes dans un engrenage mortuaire où notre duo de choc va faire face aux démons découvrant leurs parts d'ombres entouré de violence dans une ville sanglante.
Certes, c'est une histoire de serial killer digne des meilleures du genre mais qu'importe car ma main est déjà prise et je ne peu plus y résister .... à cette lecture !
Le genre de livre qu'on a envie de reprendre dès le début et se pincer pour rester dans la réalité, dans le monde des vivants.
Gare à toi en lisant Lehane, car la peur tue l'esprit, je t'aurai prévenu ...
Enquête bouleversante qui va me confronter à l'inacceptable jusqu'au dénouement imprévisible et là ... ce sera trop tard, les ténèbres m’envahiront.
Sauvez-moi !!!!
"Ce qui compte , c'est la souffrance !"
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 58 ans) - 19 février 2012
Un polar autour de l'enfance et des séquelles dramatiques qu'elle peut infliger à certains .
Patrick Kenzie et Ange Gennaro ( Enquêtes et Filatures ) tentent de solutionner plusieurs crimes , tous plus horribles les uns que les autres.Des victimes crucifiées , éviscérées , démembrées.... rappelant un scénario similaire de crimes perpétrés 30 ans auparavant.
Une enquête qui les mènera vers des " copains d'enfances ". Une bande de petits vauriens , des desperado , avec la rage au ventre. Des mômes qui -à la moindre occasion - fuyaient un foyer familial en ruine.
Kenzie et Gennaro savent de quoi il retourne car - eux aussi - ont traversé ces difficultés.
Des mômes qui crèvent de solitude et ne respectent rien.
Alors, inévitablement , certains tournent mal , très mal .
Alec Hardiman en Hannibal Lecter ? Un monstre pour qui la raison n'a pas de prise.
Au delà de l'enquête, j'ai adoré ce Polar hyper sensible, terriblement réaliste sur la vie, les plaies de l'enfance qui ne se referment vraiment jamais.
La relation " Kenzie/Gennaro " est au centre du roman . Patrick qui est amoureux d'Angie depuis la maternelle..... est aujourd'hui son équipier !
J'ai retrouvé les ingrédients qui ont fait de " Mystic River " une fantastique histoire et un film très réussi.
Ce polar est de la même veine !
Patrick Kenzie et Ange Gennaro ( Enquêtes et Filatures ) tentent de solutionner plusieurs crimes , tous plus horribles les uns que les autres.Des victimes crucifiées , éviscérées , démembrées.... rappelant un scénario similaire de crimes perpétrés 30 ans auparavant.
Une enquête qui les mènera vers des " copains d'enfances ". Une bande de petits vauriens , des desperado , avec la rage au ventre. Des mômes qui -à la moindre occasion - fuyaient un foyer familial en ruine.
Kenzie et Gennaro savent de quoi il retourne car - eux aussi - ont traversé ces difficultés.
Des mômes qui crèvent de solitude et ne respectent rien.
Alors, inévitablement , certains tournent mal , très mal .
Alec Hardiman en Hannibal Lecter ? Un monstre pour qui la raison n'a pas de prise.
Au delà de l'enquête, j'ai adoré ce Polar hyper sensible, terriblement réaliste sur la vie, les plaies de l'enfance qui ne se referment vraiment jamais.
La relation " Kenzie/Gennaro " est au centre du roman . Patrick qui est amoureux d'Angie depuis la maternelle..... est aujourd'hui son équipier !
J'ai retrouvé les ingrédients qui ont fait de " Mystic River " une fantastique histoire et un film très réussi.
Ce polar est de la même veine !
dans la foulée du premier opus
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 9 avril 2011
C'est avec un réel plaisir que j'ai lu le deuxième épisode des aventures Kenzie/Gennaro.
On prend toujours autant de plaisir à connaitre les personnages principaux et à découvrir des seconds rôles attachants.
L'intrigue cependant m'a paru moins fluide, plus brouillonne que dans "un dernier verre..." et la violence est peut-être trop présente comme lors de la dernière scène.
Un bon cru, pas le meilleur mais de quoi vous faire passer un bon moment de lecture en tous cas.
On prend toujours autant de plaisir à connaitre les personnages principaux et à découvrir des seconds rôles attachants.
L'intrigue cependant m'a paru moins fluide, plus brouillonne que dans "un dernier verre..." et la violence est peut-être trop présente comme lors de la dernière scène.
Un bon cru, pas le meilleur mais de quoi vous faire passer un bon moment de lecture en tous cas.
Un très bon "Lehane"
Critique de Dyonis (, Inscrit le 14 mars 2007, 57 ans) - 30 mars 2011
Un thriller mené tambour battant jusqu'au dénouement, qui m'a beaucoup plu.
Un bon polar, Un bon Lehane mais pas le meilleur
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 33 ans) - 2 février 2011
C'est mon deuxième roman de Lehane, après "Mystic River". J'ai retrouvé ce que j'aimais chez l'auteur, sa façon d'accorder l'intrigue et les personnages, d'en faire quelque chose d'homogène sans que l'on sente une baisse de rythme ou une inégalité dans la narration.
Les différents personnages sont bien écrits, chacun a sa personnalité propre (Bubba, Phil, Oscar & Devin...). Le tandem Patrick Kenzie/Angela Gennaro fonctionne vraiment à merveille.
La seule note négative que je donnerais à ce roman c'est sa noirceur, sa surenchère de violence qui plonge tous les personnages dans ses profondeurs, ce pessimisme sur l'âme humaine qui n'est pas folichon-folichon au final.
Mais je ne regrette pas ma lecture, elle fut très agréable au point que je n'ai pas pu me détacher du roman pendant trois jours.
Dennis Lehane est désormais ma référence polar !
Les différents personnages sont bien écrits, chacun a sa personnalité propre (Bubba, Phil, Oscar & Devin...). Le tandem Patrick Kenzie/Angela Gennaro fonctionne vraiment à merveille.
La seule note négative que je donnerais à ce roman c'est sa noirceur, sa surenchère de violence qui plonge tous les personnages dans ses profondeurs, ce pessimisme sur l'âme humaine qui n'est pas folichon-folichon au final.
Mais je ne regrette pas ma lecture, elle fut très agréable au point que je n'ai pas pu me détacher du roman pendant trois jours.
Dennis Lehane est désormais ma référence polar !
Kenzie/Gennaro : deuxième acte
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 51 ans) - 21 novembre 2010
Ce deuxième volet mettant en scène nos deux détectives privés de Boston, Patrick Kenzie et Angela Gennaro, est un peu plus conventionnel puisque l'auteur a choisi de s'attaquer au thème du tueur en série.
Le scénario est complexe, agrémenté de nombreux personnages, et empreint d'une perpétuelle violence. Les profils psychologiques sont comme d'habitude chez cet auteur bien travaillés, et en particulier ceux des deux personnages principaux dont les rapports évoluent pour le meilleur comme pour le pire.
Certes c'est bien ficelé, mais je l'ai trouvé légèrement inférieur au premier, peut-être à cause du sujet en lui-même ainsi que de personnages parfois improbables. A vouloir trop en faire dans ce domaine, on a du mal quelquefois à y adhérer.
Ceci me fait penser à un autre auteur du même genre, John Connolly, dont les scénarios et les portraits sont assez proches de ceux de Lehane.
Le scénario est complexe, agrémenté de nombreux personnages, et empreint d'une perpétuelle violence. Les profils psychologiques sont comme d'habitude chez cet auteur bien travaillés, et en particulier ceux des deux personnages principaux dont les rapports évoluent pour le meilleur comme pour le pire.
Certes c'est bien ficelé, mais je l'ai trouvé légèrement inférieur au premier, peut-être à cause du sujet en lui-même ainsi que de personnages parfois improbables. A vouloir trop en faire dans ce domaine, on a du mal quelquefois à y adhérer.
Ceci me fait penser à un autre auteur du même genre, John Connolly, dont les scénarios et les portraits sont assez proches de ceux de Lehane.
« Trois cent soixante degrés de violence pure »
Critique de Akane (Pas de calais, Inscrite le 24 mars 2010, 35 ans) - 19 juin 2010
Il y a une semaine j’ai fini de lire « Un dernier verre avant la guerre », premier roman avec le duo Kenzie/Gennaro et je le trouvais déjà plutôt violent mais, finalement, c’était peu de chose face à « Ténèbres prenez moi la main ». La violence est omniprésente dans ce roman avec des personnages effrayants, des situations stressantes et plusieurs scènes gore.
Pour un polar, le déroulement de l’histoire est assez prévisible (pourtant je ne suis pas très perspicace) mais de toute façon, pour moi, « deviner qui est le tueur » n’est qu’un prétexte pour permettre à l’auteur de nous emmener vers une voie plus profonde et engagée. En effet, le plus intéressant dans ce roman est le portrait que l’auteur fait des personnages, principaux comme secondaires et découvrir les situations et épreuves qu’il leur impose. Des personnages torturés (psychologiquement je veux dire), sans cesse en réflexion sur le monde qui les entoure, dont la morale sera mise à rude épreuve. Ambiance et personnages sombres donc, peut-être un peu trop parfois, mais l’auteur vous prend vraiment par la main et vous n’avez pas d’autre choix que de le suivre et de regarder l’horreur et la violence dans les yeux pour un final assez pessimiste je trouve. Heureusement il y a toujours de petites bulles d’oxygène avec les touches d’humour à la Dennis Lehane.
Beaucoup plus qu’un simple polar, « Ténèbres prenez moi la main » ne peut pas laisser indifférent (si c’est le cas surtout votre avis m’intéresse). Roman sombre et engagé, il vous captive et vous promet de vous amener à la réflexion bien après l’avoir refermé.
Pour un polar, le déroulement de l’histoire est assez prévisible (pourtant je ne suis pas très perspicace) mais de toute façon, pour moi, « deviner qui est le tueur » n’est qu’un prétexte pour permettre à l’auteur de nous emmener vers une voie plus profonde et engagée. En effet, le plus intéressant dans ce roman est le portrait que l’auteur fait des personnages, principaux comme secondaires et découvrir les situations et épreuves qu’il leur impose. Des personnages torturés (psychologiquement je veux dire), sans cesse en réflexion sur le monde qui les entoure, dont la morale sera mise à rude épreuve. Ambiance et personnages sombres donc, peut-être un peu trop parfois, mais l’auteur vous prend vraiment par la main et vous n’avez pas d’autre choix que de le suivre et de regarder l’horreur et la violence dans les yeux pour un final assez pessimiste je trouve. Heureusement il y a toujours de petites bulles d’oxygène avec les touches d’humour à la Dennis Lehane.
Beaucoup plus qu’un simple polar, « Ténèbres prenez moi la main » ne peut pas laisser indifférent (si c’est le cas surtout votre avis m’intéresse). Roman sombre et engagé, il vous captive et vous promet de vous amener à la réflexion bien après l’avoir refermé.
Un très bon thriller
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 26 avril 2010
Je regrette d'avoir lu ce livre derrière le Maud Tabachnik "le Cinquième jour", car encore une fois, je tombe sur une histoire de serial killer.
Mais ce qui m'a poussé à lire Dennis Lehane, c'est bien évidemment la sortie de "Shutter Island" au cinéma. Scorcese nous a produit là un véritable chef d'oeuvre qui m'a beaucoup marqué. Du coup, enchanté, je me suis lancé vers une autre histoire de D. Lehane. Et quelque part, je n'ai pas été déçu.
Il s'agît en effet d'un des meilleurs thrillers que j'ai jamais lu, du même niveau que "In Tenebris" de Chattam. Les personnages sont très bien construits, les bons comme les méchants, avec leur parts d'ombre et de lumière, torturés et tous connectés. Ils partagent des secrets qui apparaissent au fur et à mesure que le récit et l'enquête progressent. L'histoire réserve des pépites de surprises et le scénario est particulièrement riche.
Dommage simplement que ce soit encore une fois une histoire de serial killer et tant pis pour moi de ne pas assez diversifier mes lectures :)
... mais je me soigne !
Amateurs de thrillers, ne passez pas à côté.
Mais ce qui m'a poussé à lire Dennis Lehane, c'est bien évidemment la sortie de "Shutter Island" au cinéma. Scorcese nous a produit là un véritable chef d'oeuvre qui m'a beaucoup marqué. Du coup, enchanté, je me suis lancé vers une autre histoire de D. Lehane. Et quelque part, je n'ai pas été déçu.
Il s'agît en effet d'un des meilleurs thrillers que j'ai jamais lu, du même niveau que "In Tenebris" de Chattam. Les personnages sont très bien construits, les bons comme les méchants, avec leur parts d'ombre et de lumière, torturés et tous connectés. Ils partagent des secrets qui apparaissent au fur et à mesure que le récit et l'enquête progressent. L'histoire réserve des pépites de surprises et le scénario est particulièrement riche.
Dommage simplement que ce soit encore une fois une histoire de serial killer et tant pis pour moi de ne pas assez diversifier mes lectures :)
... mais je me soigne !
Amateurs de thrillers, ne passez pas à côté.
Piscine, plage, Lehane : vacances au top
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 18 août 2008
C'est carré, ficelé comme un string brésilien, un couple Kenzie/Gennaro amoché mais fidèle au poste, une intrigue palpitante et une fin suffocante. Que dire de plus si ce n'est qu'il y avait un bail que je n'avais pas lu un polar de cette poigne, immergé que j'étais tout du long.
Un bon cru ce Kenzie/Gennaro!
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 40 ans) - 4 mai 2008
J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire par rapport à l'opus précédent. Par contre, une fois arrivé au tiers du livre, impossible de le lâcher jusqu'à la fin, la marque de la réussite. Un épisode plus noir encore que le précédent (oui oui c'est possible), avec moins de réparties humoristiques entre les protagonistes. Dans l'ensemble, c'est toujours du bonheur en papier.
Et pourtant ...
Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 48 ans) - 18 mai 2007
Classique et sans réelle surprise que cet excellent Dennis Lehane. Une trame polardeuse classique pour base, quoique le classicisme s'éclipse dès l'apparition de la mort. Pas de vraie surprise car on devance bien souvent les conclusions auxquelles finissent par aboutir les deux détectives et les policiers et agents du FBI, eux aussi sur l'enquête. Et pourtant ... bien que sachant où l'on va, on ne peut s'empêcher de s'y laisser mener, comme hypnotisés, mais incapables de se défendre. L'horreur est là, on le sait. Mais regarder cette horreur présente dans les vies des héros, intrinsèquement, voilà ce qu'on a généralement du mal à faire et que nous permet Lehane.
On ne connaît jamais vraiment ceux qu'on côtoie de près ou deci delà. Et si la bonté existe, il existe aussi "autre" chose. Bien souvent, nous nous aveuglons nous-même sur cet "autre" chose, refusant de le voir, de l'admettre, c'est inhumain. Et pourtant, ..., nous savons que c'est humain, aussi.
On ne connaît jamais vraiment ceux qu'on côtoie de près ou deci delà. Et si la bonté existe, il existe aussi "autre" chose. Bien souvent, nous nous aveuglons nous-même sur cet "autre" chose, refusant de le voir, de l'admettre, c'est inhumain. Et pourtant, ..., nous savons que c'est humain, aussi.
Incontournable pour les aficionados!
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans) - 20 mai 2006
Une nouvelle aventure du tandem Kenzie/Gennaro.
Histoire plus noire, moins ponctuée d'humour et des piques que se lancent les deux détectives.
Mais je suis une inconditionnelle de Lehane, qui a su planter son décor, et nous fait osciller des bons vers les méchants, tous issus du même quartier.
Le fait que les personnages se connaissent depuis l'enfance nous donne l'impression de connaître leur intimité, et de rentrer de plain-pied dans leur univers.
Toujours un plaisir, donc!
Histoire plus noire, moins ponctuée d'humour et des piques que se lancent les deux détectives.
Mais je suis une inconditionnelle de Lehane, qui a su planter son décor, et nous fait osciller des bons vers les méchants, tous issus du même quartier.
Le fait que les personnages se connaissent depuis l'enfance nous donne l'impression de connaître leur intimité, et de rentrer de plain-pied dans leur univers.
Toujours un plaisir, donc!
classique
Critique de Vvigot (, Inscrite le 16 janvier 2005, 68 ans) - 16 mars 2005
même si il est vrai que l'auteur sait avec intelligence et talent faire monter le suspense même si on navigue entre amour amitié et mort tout le long du roman je n'ai pas été totalement prise par ce roman par ce roman que j'ai trouvé sans surprise
Forums: Ténèbres, prenez-moi la main
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Ténèbres, prenez-moi la main".
haut de page