Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 31 : Astérix et Latraviata
de Albert Uderzo

critiqué par S.M@rt-Up, le 22 mars 2001
(Bruxelles - 53 ans)


La note:  étoiles
Astérix revient !
Cette nouvelle bédé d'Astérix, entièrement scénarisée et dessinée par Uderzo, est une bonne bédé parmi d'autres.
Un humour un peu tiré par les cheveux et l'histoire un peu lente à démarer, mais je la classerai quand même dans les bonnes bédés.
L'histoire est la suivante : les pères d'Astérix et d'Obélix ( Qui tiennent un magasin de souvenirs d'armoriques à Condate* ) ont troqué à un Romain qui avait un peu trop bu un beau glaive incrusté de pierres précieuses et un casque de romain en or, contre une bouchée de pain. Or c'est justement l'anniversaire de leurs fils (qui sont né le même jour, c'est nouveau !).
Les mères vont au village d'Astérix et Obélix offrir le glaive et le casque pour leur anniversaire, et les pères restent à Condate car les affaires vont bien. Et là, rien ne va plus. On se rend compte que le romain qui avait trop bu avait volé le glaive et le casque à Pompée, un romain qui veut lever une armée contre César. Du coup, Pompée se fache et envoie une comédienne (Latraviata) déguisée en Falbala (la vraie Falbala est aussi à Condate) pour sensibiliser Obélix (qui est amoureux de Falbala, ne l'oublions pas) et qu'il rendent ses cadeaux.
*Rennes
Conclusion : une bonne bédé pour les accros du duo gaulois, mais sinon on peut trouver mieux.
Pas le meilleur en effet 5 étoiles

L'histoire en soi n'est pas vraiment mauvaise et il y avait quand même de l'idée mais c'est vrai que plusieurs scènes (notamment celle du dauphin) donnent l'impression de faire du remplissage et que des bonnes idées sont assez rares dans ce tome. J'ai beaucoup aimé le personnage de Latraviata dont le comique a été plutôt bien exploité mais je ne peux pas en dire autant des parents d'Astérix et d'Obélix qui ne servent pas à grand chose.

Ce n'est donc pas le meilleur de la série loin de là mais il se lit quand même. Pour le dessin par contre je n'ai rien à dire, il est fidèle aux autres volumes.

Koolasuchus - Laon - 34 ans - 12 mars 2013


Euh... 1 étoiles

Pour l’anniversaire d’Astérix et Obélix, qui sont nés le même jour (et « Obélix et Compagnie » alors ?), leurs pères, absents, leurs offrent un glaive et un casque. Il se trouve qu’ils appartiennent à un grand dignitaire romain, alors les romains mettent leurs pères en prison et envoient une espionne, une grande tragédienne nommée Latraviata, se faisant passer pour la belle Falbala pour récupérer les objets.

Un épisode correct, mais qui ne fait pas partie de ceux que j’aime. Aussi, ça fait étrange de voir les parents de nos héros si tard dans la série, ça fait un peu incongru. Je ne sais pas, l’histoire n’a pas cette touche spéciale qui me fait aimer cette série.

Nance - - - ans - 8 juillet 2009


Très mauvais 1 étoiles

Rien à sauver de cette aventure, quelques gags drôles et c'est tout.
Ah, si : une touche de vulgarité (deux ou trois jurons bien vulgaires, à peine maquillés par des dessins du style *!&#!) qui, franchement, est aussi inutile qu'atterrante.

Bookivore - MENUCOURT - 41 ans - 13 avril 2008


Cette Traviata manque de coffre 4 étoiles

Cet album est un peu moins épouvantable que ce qu'on écrit mes éminents prédécesseurs. Mais il est vrai que le scénario est tiré par les cheveux et traité de manière plutôt faiblarde. J'aime bien néanmoins l'idée du quiproquo d'identités, mais il n'est pas assez finement traité à mon goût. Les cordes sont assez épaisses.
Il est vrai qu'il manque de jeux de mots et que le lation a disparu.
Il y avait bien une idée originale au départ, mais il fallait que la comédienne préparât son rôle avant de le jouer et s'enquérît d'une enquête de personnalité sur celle dont elle devait suborner l'identité : elle fait lever les doutes chez tout le monde... qui la prend pour amnésique ! C'est un peu court. Et la vraie Falbala la démasque en lui tirant les cheveux - qui s'avèrent être une perruque - comme une vraie mégère, alors qu'elle est censée être raffinée et sensible.
Il est vrai que, dans les siècles anciens, on appréciait faire des intrigues sur la subtilisation d'objet de valeur : il faut songer aux férets de la Reine dans les Trois Mousquetaires. Pourquoi pas : il s'agit ici du casque et du glaive en or de Pompée en personnage, qui, au passage, dans la réalité, a combattu les navires pirates dans la Méditerranée. Il y aurait donc eu à dire là-dessus ! Heureusement qu'il est un haut administrateur romain et un personnage historique, parce que, sinon, tout cela pour un casque et un glaive, même en or, c'eût été un peu court.

Tout ça manque globalement manque globalement de souffle et surtout de subtilité.

Veneziano - Paris - 46 ans - 25 décembre 2005


Les bédéphiles seront déçus... 3 étoiles

L'ouragan "Astérix et Latraviata" commençant à perdre un peu de son souffle, j'ai lu l'album avec une certaine sérénité. Disons-le d'emblée : je n'attendais rien de bon de cette nouvelle aventure, globalement éreintée par les lecteurs. On ne peut qu'aller dans le sens général en constatant la vacuité scénaristique de ce trente-et-unième opus. Il me semble tout de même que l'on est légèrement au-dessus de "La galère d'Obélix", pire aventure d'Astérix parue à ce jour. Pas terrible donc, cette Latraviata, mais elle échappe à l'impitoyable lapidation car Uderzo a un peu relevé le niveau - qui reste hélas en dessous de la production BD moyenne.
Le dessin ne m'a pas paru en retrait par rapport aux autres albums. Certes, Uderzo ne fait plus l'encrage, le lettrage ni la mise en couleurs, mais il sait s'entourer, et la qualité graphique est époustouflante si l'on compare cet album aux derniers Lucky Luke ! Le véritable problème, et on l'a dit maintes fois avant moi, vient de l'indigence du scénario. En manque d'inspiration, Uderzo remet en scène Falbala (remise au goût du jour par le cinéma...), Tragicomix et le légionnaire ivrogne Romeomontaigus. Goscinny se prêtait pourtant rarement à ce jeu de la réutilisation des personnages. L'intrigue de "Latraviata", assez floue et décousue, réutilise également des ressorts déjà employés : objets à récupérer ("Le bouclier arverne"), discorde passagère entre Astérix et Obélix ("Obélix et compagnie"), amnésie d'un personnage ("Le combat des chefs"), etc. Uderzo ajoute quelques détails de son cru, les pires étant certainement l'introduction des parents des héros (ces derniers sont du coup affublés de diminutifs grotesques) et une scène avec un dauphin qui ne se justifie que comme clin d'oeil au parc Astérix. Hé oui, Uderzo est aussi un homme d'affaires... ce n'est pas la stratégie de lancement des 3 millions d'albums en France qui viendra me contredire ! Uderzo sait qu'il peut compter sur un lectorat fidèle et grandissant, qui achètera l'album par habitude, indépendamment de sa qualité. Dommage qu'il ne s'attache pas les services d'un scénariste, car son dessin reste de qualité. Pour conclure sur cet album, le grand public y trouvera son compte, mais le bédéphile ferait mieux de se tourner vers d'autres horizons.

Jean Loup - Vaulx en Velin - 50 ans - 8 novembre 2001


la mode 1 étoiles

Ce qui me fait rire, c'est qu'en relisant mes anciennes critiques éclairs, c'est qu'au moment de la sortie de cet album, il y a eu une déferlante, un scénario mieux gardé que fort knox que la CIA, et maintenant, cette BD est deja au placard...comme quoi cette BD est une oeuvre commerciale mais n'a marqué personne. Alors, si on se pose encore des questions sur la qualité, vu l'indifférence totale que nous laisse cette BD, je pense que l'on a la réponse.

Pétoman - Tournai - 48 ans - 7 septembre 2001


Mouais ... 1 étoiles

Franchement, on l'achète parce que c'est Astérix, on le lit parce qu'on l'a acheté et puis on le jette parce que c'est tout ce qu'il faut en faire.

Elise - ll - 45 ans - 3 avril 2001


Arreter le massacre 1 étoiles

Depuis la disparition de Goscinny, Uderzo essaie tant bien que mal de poursuivre l'aventure. Et il devrait abandonner ... Les récits de nos deux valeureux gaulois étaient savoureux, lorqu'ils étaient déservis par un bon scénario, mais les derniers albums font preuve de beaucoup de légèreté à ce sujet ... Jeux de mots assez nuls, situations invraissemblables (le dauphin, p.ex.). Pourquoi s'acharner ?

JF - Bruxelles - 61 ans - 30 mars 2001


Zero!!!!!!! 1 étoiles

Sans Goscinny Astérix n'est plus Astérix!!!!!!!!! Les dialogues sont moins bons qu'avant. C'est très dommage mais Uderzo ferait mieux de faire autre chose que s'acharner sur ce héros qui a fait son succés, il le détruit doucement, laissons le mythe intact.

Chat pitre - Linkebeek - 53 ans - 28 mars 2001


Bof ... 2 étoiles

A chaque sortie d'un nouvel Astérix, c'est la même chose : battage marketing, spots TV, j'en passe et des meilleures. tout cela pour quoi ? Pour se remémorer comme Goscinny manque cruellement à son compère Uderzo et à tous les amis de la franche rigolade. Ils sont loin les jeux de mots terribles, les personnages caricaturés à l'extrème ... Mais cette fois-ci, on a presque envie que cet album soit le dernier de la série, tant nos héros paraissent fatigués. Le pompon est atteint avec ces 4 planches inutiles et directement reprises du dessin animé "Astérix et les Indiens" (le passage maritime avec le dauphin). Un scénariste talentueux ne peut-il venir en aide rapidement au pôvre Uderzo avant que nous ne sombrions définitivement dans la potion qui n'a plus de magique que le nom ...

Hal - Bruxelles - 54 ans - 26 mars 2001


uderzo s'est pas noyé dans la potion magique 1 étoiles

uderzo est sans doute un bon dessinateur, mais un piètre scénariste. Il déconne, il a du abusé, à mon avis, d'un peu trop de cervoise, il déconne. C'est un scénario de M qu'il a du écrire en deux minutes. Du refait...où sont les critiques sociales d'antan. On est en train de démythifier Astérix en l'immergeant dans la grande production de masse. 9a y est, il est enfin envahi, le village des gaulois.

Pétoman - Tournai - 48 ans - 26 mars 2001


Un peu moins décevant que les autres albums 5 étoiles

Comme les autres critiqueurs, je regrette le temps de Goscinny, le génie du jeux de mots, de la situation drôle, du jeu aussi entre le latin et le français. Il m'a fait hurler de rire à en secouer mon matelas, ma femme croyant que j'étais atteint, à l'époque, de sénilité vraiment très précoce ! Mais je veux aussi insister sur le très grand talent de dessinateur d'Uderzo ! Ses dessins collaient on ne pouvait mieux aux situations inventées par son scénariste. Ils étaient parfaits et contribuaient aussi aux rires désopilants qui me prenaient. Ses patrouilles romaines sortant des mains des Normands,d'Astérix et Obélix, explosées,quittants la plage pour aller taper leur rapport dans le marbre en sept exemplaires étaient colossales !... Lui aussi était grand ! Pourquoi avoir voulu continuer seul ? Pourquoi pas un autre génie du scénario ?... Dommage, même si je l'achète toujours !

Jules - Bruxelles - 79 ans - 23 mars 2001


Astérix est orphelin. 1 étoiles

La mort de Goscinny a été un coup dur pour la BD humoristique, et certaines séries ne s'en sont jamais remises. Astérix devait tout à ce scénariste de génie, qui était aussi un très grand humoriste. Il était capable sur une idée simple de bâtir toute une histoire qui tenait la route, et qui était truffée de petits détails hilarants. Dans certains albums de cette période bénie, il n'y avait pas une seule image qui ne contenait pas un gag. Ici, Uderzo est fidèle à lui-même, très bon dessinateur, mais très commercial. Ses scénarios sont alambiqués, tordus, pleins de chausses-trapes, bricolés, quoi. Les personnages des parents d'Astérix et Obélix, de Latraviata, et bien d'autres semblent placés là pour remplir l'album. Le gag de César qui offre un Moi d'or (un César d'or pour ceux qui n'auraient pas compris) est amené avec une lourdeur incroyable. Sur la même base, Goscinny aurait fait un petit bijou de drôlerie, rien que par la manière de le mettre en scène. En un mot comme en cent, pour moi, c'est un album d'une pauvreté étonnante, quoiqu'un peu moins mauvais que les albums précédents scénarisés par Uderzo.

Leura - -- - 73 ans - 23 mars 2001