Années pérégrines
de Cyril Boisnier

critiqué par JPGP, le 26 mars 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Les incertitudes du Monde de Cyril Boisnier
Cyril Boisnier reste un voyageur qui fait abstraction des obstacles. en neuf chapitres . L’âme des paysages s’y exalte en cette itinérance bouleversée fertilisée par la langue bourrée de descriptions, d’enthousiasmes et d’épanchement. Cela témoigne d’un besoin viscérale d’évasion nourries aussi par ses lectures (Verne par exemple) ou d’autres médiums.

Tout se relève et se révèle « sous les houppiers » , sur la lumière toscane et bien d’autres lieux encore . Chacun des instants nous fascine. Là où le cinéma lui-même n’y est pas pour rien. Rites et coutumes se déploient au sein des descriptions. Chaque détail sort de partout grâce à la verve de l’auteur qui devient lui-même le monde. Il est capable de percer les insignifiances et les signes du néant.

Jean-Paul Gavard-Perret