Nelson - Tome 26 - Signature diabolique
de Christophe Bertschy

critiqué par Septularisen, le 23 mars 2024
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
NELSON, ENVERS ET CONTRE TOUS!
Dois-je encore vous le présenter? Oui, oui je parle bien de Nelson, le petit diablotin orange à cornes et sabots, à l'apparence tout à fait angélique, dont je vous raconte les nombreuses péripéties depuis maintenant plus de dix ans…

Pourtant, si vous suivez mes chroniques, vous savez déjà tout de lui… Le fait qu’il s’est incrusté dans la vie de la jeune et jolie célibataire Julie, - après que celle-ci aie volé un rouleau de papier toilette à son bureau -, et que non seulement depuis il pourrit sa vie, mais aussi celle de son labrador, le très peu dégourdi Floyd!.. Lequel se retrouve d’ailleurs souvent «à l’insu de son plein gré», mêlé aux sales coups, - tous plus tordus les uns que les autres -, de Nelson! Quand il n’en est carrément pas la victime principale, bien entendu!..

N'oublions pas toutefois aussi ses autres «souffre douleurs» préférés, à qui le petit diable, toujours relativement inoffensif, réserve ses plus vilains tours… Citons sans ordre de préférence : Hubert, le collègue de bureau de Julie, ainsi que son patron, sa mère, et Dolorès sa sœur…
Mais aussi (liste non exhaustive!..), le père Noël et ses lutins, Frolo et Spoutnick (les deux chiens amis de Floyd), Stupidon, (si, si vous avez bien lu, Stupidon et non pas Cupidon…), les pompiers, les policiers, les médecins, les douaniers, les animaux de la forêt, les scouts, les dentistes, le psy, les employés des fast-foods, les juges, les cygnes, les enfants, les écureuils, les pizzaiolos, les poissons rouges, les oiseaux, les chiens d'avalanches, la diseuse de bonnes aventures, les distributeurs automatiques de sodas et de friandises…

Christophe BERTSCHY (*1970), arrive toutefois aussi à très bien se renouveler, avec p. ex. dans ce tome, pour la première fois des gags qui se déroulent sur une page entière. Et même des nouveaux personnages… On aura ainsi la surprise (p. 11), de découvrir… Le papa de Nelson!.. Qui n’est autre que sa copie parfaite… En plus vieux et plus grognon!.. Il est venu vérifier que son fils fait correctement son «boulot» de diablotin! Pour ce faire, il commence d’ailleurs par… Vider le réfrigérateur de tout ce qu’il contient de comestible!
Mais aussi (p. 16), ses deux… Clones, en provenance du futur! Imaginez-vous la «joie» de Julie, qui se retrouve avec non pas un, mais… Trois Nelson! Et, cerise sur le gâteau, on a même droit à un «Caméo» (p. 42) de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni (1926 – 2022) et de son petit-fils, le prince Harry (*1984)…

Voilà! Je n’ai pas grand-chose à dire de plus… C’est une lecture simple, avec peu de textes, et des graphismes encore plus simples, juste destinée à se «vider un peu la tête», à passer un bon moment et riant beaucoup. Nelson est à présent une série qui a largement fait ses preuves, et dont les lecteurs (jeunes et moins jeunes d’ailleurs…), raffolent pour passer un bon moment avec beaucoup (mais beaucoup, eihn!..), d’humour! On passe donc un très bon moment à la lecture de cette BD… Et que demander de plus à une BD qui se veut avant tout «Feel Good», si ce n’est de nous faire sourire…

P. S. : Rappelons que dans la BD «Nelson», les dessins et couleurs sont «secondaires», comme on peut le voir sur la couverture de la BD, - il n’y a quasiment jamais de décor, et l’arrière-plan est généralement d’une seule couleur-, l’accent étant mis sur l’inventivité du scénario et sur le gag lui-même! Les dessins et les couleurs sont entièrement réalisés de manière électronique, à l’ordinateur, en utilisant la technique dite du «dessin vectoriel» (dessin par ordinateur utilisant la juxtaposition de formes géographiques), ce qui donne parfois d’étranges résultats, notamment au niveau des yeux des personnages, quand ils sont vus de profil.
Le personnage de «Nelson», créé en février 2001 par le suisse Christophe BERTSCHY (*1970), pour paraître comme «Mascotte» du quotidien Suisse francophone de Lausanne : «Le Matin». Un strip paraît également tous les jours, depuis de nombreuses années, dans «L’essentiel», le quotidien «gratuit» du Luxembourg.