Désarroi des âmes errantes
de Vénus Khoury-Ghata

critiqué par JPGP, le 19 mars 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Vénus Khoury-Ghata et le désir
Sous ses portraits cachés – autant sublimés que parfois implacables - se cache le secret de l’identification. Hommes, femmes restent aussi énigmatiques qu ‘impudiques (parfois). Mais le plaisir n’est jamais offert en vrac et en prêt à consommer. La force centrifuge de lapoésqie et de ses assemblages de « vignettes » n’est pas là pour soulever du fantasme. Elle rappelle la fragilité de l’existence et les forces des désirs refoulés.

Vénus Khoury-Ghata, mène plus loin la nudité selon des voies presque impénétrables. Reste toutefois encore un jardin des délices. Le désir est suggéré en des suites sans complaisance. Chez la créatrice un érotisme particulier apparaît. Nous ne sommes plus dans l’ordre des fantômes de château de cartes érotiques. On ne joue plus avec des images qui ne seraient que des ancres jetées dans le sexe pour qu’on s’y arrime. Vénus Khoury-Ghata, cherche moins l’éclat des « choses » visibles que l’éclat du vivant ou passé.

Jean-Paul Gavard-Perret