Le plan infini de Isabel Allende

Le plan infini de Isabel Allende
( El plan infinito)

Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures , Littérature => Sud-américaine

Critiqué par Boele, le 13 décembre 2004 (Marcilly le Châtel (Forez), Inscrit le 12 décembre 2004, 66 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 154ème position).
Visites : 5 173  (depuis Novembre 2007)

le rêve américain ?

les routes des Etats Unis apparaissent sous nos yeux larges et droites, avec bien que précaire la sécurité du camion.
Début du voyage qui s'interrompt trop vite, la famille de Grégory est recueillie par des émigrés mexicains dans les quartiers pauvres. Carmen va lier son destin à celui de ce jeune garçon avide de découvertes.
On va suivre leurs vies en parallèle, elles vont nous emmener de l'exil aux universités jusqu'au Vietnam...
Le talent d'Isabel Allendé nous permet de ressentir jusqu'au plus profond les douleurs et les joies des personnages, qui curieusement nous ressemblent ...

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mauvais plan

4 étoiles

Critique de Antsirabé (pamiers, Inscrit le 4 février 2005, 51 ans) - 26 avril 2005

Mauvais plan… Je pensais passer un bon moment de lecture, ayant apprécié les précédents livres d’Isabel Allende. « Eva Luna » et « Paula »… J’aurais du me méfier, déjà « portrait Sépia » ne m’avait pas plu au point que je n’arrive même pas à la finir… Pourtant une écriture colorée et pleine de rebondissements m’avait préparé souvent à quelques heures de plaisir. Voir « la maison aux esprits » et « Eva luna »… Oh rien de transcendant, mais comme ces sucreries que l’on aimait prendre à la sortie de l’école, on ne peut s’empêcher d’aller butiner quelques romans faciles qui vous repose l’âme… Qui vous raconte la vie avec bonhomie. Je m’attendais donc, en voulant donner une nouvelle chance à celle qui autrefois, dans ces premiers romans, avait su me procurer des joies simples, je m’attendais donc à retrouver avec gourmandise l’écriture d’Allende. Nous voilà dans une histoire de Pauvres, de déshérités de l’existence qui essayent de s’en sortir dans une Amérique des années 50… Deux familles se lient d’amitié ; les Reeves, sortent de mélange de hippies, de mormon, de beatnik et les Morales, des immigrés Mexicains qui font en sorte de s’intégrer dans un pays immense où toutes les libertés sont possibles, surtout celle de rester pauvre. On voit grandir les protagonistes sans que nulles émotions ne viennent. Le fond de l’histoire est pourtant propice à des merveilles narratives et là rien. Rien. Electrocardiogramme plan. Le mouvement contestataire des années 60 est évoqué comme un décor, Carmen Morales et Gregory Reeves, les deux amis du roman vivant de plein fouet la mutation d’une société entière. Le Vietnam que va vivre Grégory est un vague champs de bataille et la vie qui passe avec les histoires de couples qui s’échouent, les enfants que Grégory n’arrive pas à gérer englué dans des problèmes que l’on peine à croire… On a simplement l’impression que l’auteur n’a pas écrit ce roman, mais c’est aidé d’un dictaphone… Manque de ponctuation, style empâté, lourd jusqu’à l’indigestion... Pourtant j’aurais aimé y croire, tant la perspective du début promettait…Voyez-vous donc… Deux familles, des caractères forts, une époque surprenante à maintes égard et de quoi remplir des pages d’émotions… Mais non, décidément ce fut un mauvais plan que de vouloir déchiffrer ce plan là, tout infini qu’il soit…

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