J'ai besoin de nos corps précédé de A l'orée du semoir
de Mylène Besson, Stéphane Bouquet, Isabelle Gillet

critiqué par JPGP, le 24 février 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Les évasions de Mylène Besson

Mylène Besson représente le passé dans son œuvre. Elle garde le souvenir d’impressions engrangées et n’oublie pas les personnes de ma famille que j’ai connues. Elle a conscience d’être la mémoire de la famille. Et le regard de l’enfant était Amour elle le promène dans ma vie sa lignée d’amour et n’en est pas qu’un segment.

La lumière filtre au travers de ses graphisme en film fixe sépia, en noir et blanc. Elle fait remonter en elle tout le poids que portaient les jeunes filles dans les années 1970. Période quelle a traversée avec mes révoltes personnelles.

Mylène Besson plus ici que son auteure est une personne à qui on aimerais rendre son sourire. Avant de nous éloigner du miroir du nous et de ne plus y penser.

Cette créativité et énergie balaie tout par l’originalité de son regard, ses compositions tirées de photographiques pleines de symbolisme où rien n’était figé.

Dans l’eau souterraine de l’existence ces oeuvres se fondent et soutiennent la vie. Cette forme d’art rend à la joie de vivre, à la paix intérieure (cela va bien au-delà de la bonne conscience). En tout cas dans certains moments très particuliers du dur métier d'exister.

Jean-Paul Gavard-Perret