Assassins
de Philippe Djian

critiqué par Sundernono, le 22 février 2024
(Nice - 40 ans)


La note:  étoiles
Un drôle de huis-clos
Drôle de roman que cet Assassins, premier volet de la trilogie de la Sainte-Bob.
L’histoire est simple. Nous suivons Patrick Sheahan fraîchement secoué par un divorce fracassant. Celui-ci est le chargé de communication de la grande entreprise locale dirigée par l’un de ses meilleurs amis : Marc. Confronté à une inspection qui va mal tourner, c’est le moins que l’on puisse dire, Patrick se retrouve embarqué dans une salle affaire.

Véritable huis-clos, Assassins est un roman qui à mon avis va diviser les lecteurs. Ceux qui aiment cet auteur se laisseront porter par le style mais les autres n’y verront sûrement qu’un roman ennuyeux (je m’appuie sur les critiques d’autres sites littéraires).
Et comment leur donner tort ? Il est vrai qu’il ne se passe pas grand-chose… Quelques péripéties par-ci, par-là, mais pas de quoi sérieusement accrocher un lecteur en manque d’action.
On ne peut pas dire qu’il ne se passe rien non plus : kidnapping, intrigues amoureuses, tension, événement climatique exceptionnel et j’en passe. Cependant je ne peux pas dire avoir été happé par le récit comme cela a été souvent le cas avec ce romancier.

Il est vrai que souvent dans les romans de P. Djian, l’histoire n’est pas essentielle et le style se suffit à lui-même mais pour ma part, ce coup-ci je suis resté sur ma faim.

J’attendais mieux de cette lecture, tout simplement.