Le passager d'Amercœur
de Armel Job

critiqué par Catinus, le 20 février 2024
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Quatre sur cinq
Nous sommes en 1988, dans la vallée de L’Aisne (près de Bomal). Le professeur Dumont, en promenade avec son chien, découvre le cadavre d’une femme. Il s’agit de Grâce Bonjean qui habite avec son mari, Maurice Modave, dit « Momo », la magnifique villa qui surplombe la vallée. De toute évidence, il s’agit soit d’un accident … soit d’un suicide. « Momo » propriétaire de la villa, est également à la tête du magasin de chaussures de luxe « Au pied levé », rue de la Régence à Liège. Il fut, il y a peu encore, une des gloires du RFC liégeois.
Le gendarme adjudant-chef Guillaume (qui aspire à une promotion dans sa carrière) mène officiellement l’enquête qui est de mise puisqu’il y a mort violente. Contrairement à sa hiérarchie, lui, il pencherait plutôt pour …un crime.
Voici encore un brillant roman policier dont monsieur Armel Job a le secret. Cotation : quatre étoiles (et même un peu plus) sur cinq.

Extrait :

Après mes études, j’ai quitté Liège pour une autre ville où j’avais trouvé du travail et où j’ai fini par m’incruster. Liège, cependant, est une ville dont on se détache difficilement. Pour quelle raison, je ne saurais le dire, mais c’est un fait que la plupart des Liégeois confirmeraient, quels que soient leurs justes griefs à l’égard de leur langoureuse patrie. Liège est un peu comme la frayère des truites et des saumons. Si on y est né, on a beau lui préférer des eaux plus profondes, on finit toujours par y faire retour afin de s’y ressourcer.